De la nature du temps et de l’espace
Le temps est, vu de notre espace, un vecteur qui « grandit », de la même manière que les 3 autres dimensions d’espace ... Mais qu’en est il de sa nature de ses effets, suite au précédent article intitulé « nouvelle approche de la structure espace temps », cette nouvelle approche permet quelques nouvelles hypothèses dans la compréhension de la nature de ce que nous appelons « temps » et qui s’avère être en fait de deux natures ( au moins )
Le temps est, vu de notre espace, un vecteur qui « grandit », de la même manière que les 3 autres dimensions d’espace tel que décrit dans le précédent article, c’est à dire pour revenir à l’image du ballon de baudruche qui se gonfle, la surface de la baudruche se tend à la vitesse aujourd’hui mesurée de 71.9Km/s et par mégaparsec ( constante de Hubble) , pendant que le rayon de la baudruche augmente quant à lui de 300 000 km durant cette même seconde (il apparaît ainsi que la vitesse de la lumière est égale - ou du même ordre de grandeur - à la vitesse du temps qui passe… voir article précédent) au point que C ( la vitesse de la lumière, ou T , le temps, sont de ce point de vue, une seule et même chose ).
En rappel aussi, une manière de résoudre plusieurs problèmes et observations liés à la naissance de cet univers est de considérer deux espaces en interaction/collision, dont la forme d’intersection (dans le cas de sphères ou de cordes ) sera une lentille en expansion ...
Mais que devient le « temps » dans la description de deux espaces en intersection et se mouvant l’un par rapport à l’autre.
Imaginons simplement que ces deux espaces soient en intersection, mais immobiles, l’un par rapport à l’autre, dans ce cas, tous les vecteurs dynamiques : l’agrandissement de chacun des vecteurs de dimension d’espace et du vecteur temps n’a pas lieu, tout est « gelé », immobile, le temps ne s’écoule pas, l’univers ne grandit pas, les réactions nucléaires ou chimiques ne se font pas. Le temps dans ce cas est une « dimension » apparente, ou encore une « propriété » émergente, une résultante du mouvement des deux ensembles dimensionnels.
Leur intersection ou collision et les différentes interactions et résultantes (dans leur intersection) dépendent des caractéristiques de chaque milieu, mais c’est l’interaction de ces ensembles qui génère le réel (forces, énergies, matière, l’écoulement du temps en étant le moteur, le générateur, mais il ne l’est que par interaction dynamique entre deux ensembles à une vitesse donnée : C). Ce qui est assez classique... comme par exemple, par analogie, la génération de l’électricité par un alternateur ...
En conséquence, le « temps », ou tout au moins l’une de ses facultés émergentes, n’existe pas en tant que « dimension » indépendante, telle que nous le connaissons, dans aucun des deux ensembles dimensionnels décrits (une forme de « non temps »), c’est l’intersection des deux ensembles, en « mouvement » et la vitesse de cette interaction ( qui est celle de la lumière) qui produit ce que nous ressentons et décrivons soit comme le temps ( durée, dimension) soit comme le réel ( résultante de l’interaction dynamique à une vitesse donnée).
Le « mouvement » étant le « moteur » de ce que nous considérons comme le temps et l’univers tel que nous le connaissons et sa dynamique aura atteint son maximum lorsque l’intersection des deux espaces sera maximale, si les deux volumes sont « finis » et de taille comparable, le « volume » de l’intersection va alors commencer à se réduire, alors les 3 dimensions d’espace vont commencer à se réduire aussi (sans que la gravité, dans ce cas, y soit pour quelque chose), mais cela ne changera rien au fait que les deux espaces dimensionnels continuent à être en mouvement l’un par rapport à l’autre, le temps alors continue à s’écouler dans le même sens - le temps est un vecteur qui ne peut s’inverser dans cette hypothèse, il n’est que la traduction, l’effet mesurable, du mouvement d’un ensemble dimensionnel par rapport à l’autre.
Quelques conséquences …
L’intersection entre les deux ensembles dimensionnels est un volume avec un « front » d’intersection ou de « collision » qui est le « présent » , et leur interaction a pour résultante l’univers tel que nous le voyons et mesurons, l’une des conséquences d’une telle topologie est que ce « front » d’intersection, de collision ou encore d’interférences (c’est aussi pour certaines raison une voie de réflexion à suivre), est présent en tous points de l’espace, Pour reprendre l’image de l’huile et de l’eau dans lequel l’interface est un « plan » de séparation entre les deux ensembles (ce plan se maintient par les caractéristiques physiques de chaque ensemble) …
Pour bien comprendre que ce « plan » peut lui même présenter une géométrie complexe à plus de 2 dimensions, imaginez simplement le « plan » qu’est l’océan, à petite échelle, c’est un plan (une surface), qui présente des fluctuations (vagues, tempêtes, écume, agitation à faible profondeur, interactions diverses des deux milieux : air et eau, et en équilibre lié aux conditions : Gravité, pression, température) à grande échelle, c’est un plan « très lisse » qui présente une courbure dans les deux sens, et se replie sous forme d’une sphère (donc à 3 dimensions ).
Comme nous venons de le voir, dans les hypothèses proposées, il y a d’un coté la « réaction » ou « l’interaction » qui permet l’existence de notre univers ( en fait l’énergie résultante de la collision et de sa vitesse, crée et maintient notre matière et nos forces) c’est à dire qu’il ne s’agit que de résultantes visibles : l’énergie, les galaxies, les étoiles, les particules, ainsi que leur dynamique, et leur « contrepartie » dans les deux autres ensembles dimensionnels, qui peuvent aussi en partie influer à grande échelle ( énergie et matière noire) il existe un interface, présent en tous points, entre notre univers ou, si vous préférez, ce qui est la matérialisation de l’interaction : une « membrane » qui n’existe que par la vitesse d’interaction.
En résumé
En résumé, l’on peut considérer ce que nous appelons « le temps » à travers au moins deux composantes distinctes, l’une qui est dimensionnelle, l’autre étant le « réel » lui-même, en tant que résultante de l’interaction (matérialisation par sa dynamique de la matière et des forces, de tout au moins un peu plus de 4% des produits de l’interaction selon les mesures WMap7 ) .
Enfin cela implique des réflexions approfondies sur les deux ensembles qui interfèrent : leur influence sur l’interaction (de par leur contenu) que pourraient être par exemple la matière « noire » et l’énergie « noire », la nature de leur contenu ( dont la partie visible ou les produits de la « réaction » dans l’interface, sont les galaxies, matière, forces), la possibilité ou non de traverser l’interface (c’est-à-dire notre réel ), ce qui revient à traverser la barrière de force qui maintient cet équilibre dynamique, la notion de « non-temps » en dehors de l‘intersection ( c’est-à-dire dans l’un ou l’autre de ces ensembles ) , et quelques autres aspects …
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