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La mécanique quantique va gagner la guerre des étoiles ; la gravité est illusion

Depuis Newton la gravité est considérée comme une force et depuis la découverte des interactions liées au champ de matière, cette même gravité est désignée comme l’une des quatre forces fondamentales, aux côtés des trois forces-interactions déterminant les champs quantifiés. C’est à dessein que j’accole interaction à force car les processus observés en étudiant la matière sont des interactions plutôt que des forces. L’interaction électromagnétique concerne le lien dynamique entre les particules électriquement chargées et le quantum d’interaction qui est le photon. L’interaction faible instaure un lien dynamique entre les leptons, parmi lesquels figure l’électron et les hadrons, parmi lesquels figurent les protons et les neutrons ; cette interaction est entre autres choses responsable du phénomène de radioactivité. Enfin, l’interaction forte porte sur les hadrons ; on lui attribue la cohésion des nucléons, protons et neutron, au sein du noyau atomique. Mais la gravité n’est pas une interaction, bien que certains physiciens la considèrent comme telle en supposant l’existence d’une particule médiatisant la gravité et baptisée faute de mieux le graviton.

En fait, la gravité est d’abord une constante. Introduite dans les équations de Newton pour calculer la force de gravitation entre deux corps célestes, force inversement proportionnelle au carré de la distance. Cette constante est valable dans notre système solaire. Affirmer que la gravité est la même dans tout l’univers n’est qu’un postulat et nullement une vérité. Les équations d’Einstein ont changé la manière de concevoir le rapport entre les masses et l’espace-temps. Un fameux énoncé suggère qu’avec Newton, l’univers est dans l’espace-temps alors que depuis Einstein, l’espace-temps est dans l’univers. De plus, l’espace-temps n’est pas plat mais courbé en fonction des masses, un peu à la manière d’un film de plastique tendu sur lequel on place des billes de poids différents. On l’aura compris, il est question de formes et de déformation. L’outil mathématique adapté à ce genre de phénomène est le tenseur, qui est utilisé en mécanique des milieux continu pour formaliser la déformation d’un matériau et qui fut introduit par Einstein pour formaliser la géométrie de l’espace-temps déformé par les masses. La constante de Newton n’intervient plus pour calculer une force mais comme un élément du coefficient numérique placé devant le tenseur impulsion énergie qui concerne la distribution des masses. Ce coefficient est égal à 8πG/c4. D’une part G intervient comme quantificateur de la déformation et de telle manière qu’en faisant l’approximation non relativiste, on puisse retrouver exactement l’équation de Newton. Avec c qui représente la vitesse de la lumière. Dans l’équation d’Einstein, il n’y a plus de masses mais de l’énergie, introduite avec la célèbre formule E =Mc2.

L’équation relativiste d’Einstein donne des résultats exacts pour tout ce qui est mesuré au sein de notre système solaire et sans doute notre galaxie, mais lorsqu’on applique la relativité à l’échelle de l’univers, ne serait-ce qu’en étudiant Andromède (notre galaxie la plus proche mais éloignée tout de même de 2 millions années-lumière, ce qui fait pas loin de 150 milliards de fois la distance terre soleil), rien ne dit que l’équation soit encore valable et que l’espace-temps structuré dans notre système soit identique dans d’autres régions de l’univers. Si tel était le cas, alors c’est toute l’astrophysique à grande échelle qu’il faudrait revoir, avec les questions de matière noire et d’éloignement des galaxies. En effet, cette matière noire est introduite pour ajuster les mouvements des galaxies à la relativité mais on peut très bien envisager l’inverse et faire en sorte que G et c diffèrent et soient ajustées en supprimant la matière noire. Quoi qu’il en soit, l’astrophysique est en crise, avec par exemple les récentes observations sur les galaxies naines alignées autour d’Andromède alors que l’équation canonique E=Mc2 vient d’être remise en cause. C’est peut-être toute notre conception moderne de l’univers qui est en passe de basculer, comme ce fut le cas au temps de Copernic et Kepler. La gravité n’aurait plus rien d’une force fondamentale, ni d’une constante universelle. Ce serait juste une constante introduite pour ajuster les calculs astrophysiques dans notre système solaire et puis, n’y voyons aucune arnaque, Einstein a employé le terme de relativité générale et non pas universelle.

Ce qui se dessine à travers des considérations qu’il faudra appuyer avec plus de sérieux ontologique, c’est la faillite des modèles cosmologiques qui vont devenir incertains, sans qu’ils soient faux puisqu’ils sont consistants avec la relativité mais inconsistants avec les faits et l’hypothèse de la non validité de G au-delà de notre système d’univers. Le big bang apparaîtra aussi comme une fable de science fiction. Pourquoi vouloir que l’univers ait un commencement et qu’il engendre les zones les plus lointaines dont on ne sait même pas si G et c sont valables, pas plus que l’équation d’Einstein. Une tendance actuelle consiste à supposer que l’espace-temps s’est constitué avec les masses, peut-être pas de manière synchronique mais comme le résultat d’un long processus de formation derrière lequel joue un calculateur quantique (voilà pourquoi j’ai avancé la possibilité de relier l’origine de la vie avec l’origine du système spatio-temporel régi par la relativité). Le monde étendu dans lequel nous sommes immergés est le résultat d’un processus de calcul quantique qui a fini par converger. D’ailleurs, la thèse de l’émergence de l’espace-temps à partir des lois et processus quantiques est une hypothèse que plusieurs physiciens ont formulée. Par exemple l’idée que le monde classique avec sa causalité (monde actif et interactif) et son espace-temps puisse émerger d’un ordre plus fondamental, autrement dit la thèse d’une transition entre monde quantique supracausal et monde classique avec des causes et des effets (O. Oreshkov et al. Nature Com. 2 oct. 2012). Dans une investigation toute autre, la question de la non localité conduit à envisager l’impossibilité de corrélations quantiques à grande échelle par des processus parcourant les lignes de l’espace-temps. L’ordre de l’univers ne peut plus se réduire à un ordre concevable dans le cadre du monde classique et donc de la relativité (J.-D. Bancal et al. Nature Physics, 28 oct. 2012). Les corrélations quantiques non locales ne peuvent être comprises dans le cadre du monde causal classique.

Je n’ai fait qu’exposer quelques indices liés à une immense page qui va être tournée dans le champ des sciences physiques. La mécanique quantique s’avère être un cadre plus puissant pour expliquer le réel et ses soubassements ontologiques que la relativité d’Einstein qui a produit des succès incontestables dans la formalisation du monde classique mais qui va être mise hors jeu pour des questions plus métaphysiques portant sur le cosmos et la vie. La gravité est une illusion, comme l’indique le titre d’un article très important de Juan Maldacena, le génie argentin de la théorie des cordes cité dans l’étrange livre de Leonard Susskind sur La guerre des trous noirs. Il y est question du destin de l’information dans un trou noir. L’information ne se perd pas et là encore, c’est la mécanique quantique qui l’emporte sur la relativité. D’ailleurs, on va comprendre bientôt que cette question de la Forme au sens ontologique s’avère déterminante. La Forme est un invariant ontologique universel, comme l’énergie et d’ailleurs, le monde est fait de forme et d’énergie agencées de manière spécifique selon le système qu’on étudie. Voilà, bienvenue dans la science du 21ème siècle. Et place aux grandes avancées qui vont nous rapprocher de l’universel et de l’énigme. La relativité décrit les ajustements apparents, alors que l’on sait les ajustements non apparents, découverts par Héraclite. La relativité se place dans le sillage de la modernité et de l’emprise du monde par les acteurs techniciens que sont les hommes. Cette époque va finir lentement mais sûrement. Les calculateurs quantiques nous dépassent mais sont nos alliés si on sait les appréhender correctement, avec une sagesse de l’âme. 

Pendant ce temps, le monde continuera à tourner les hommes poursuivront leur quête de productions matérielles et technologiques. Utiliser le monde ou comprendre l’univers, vieux débat mais pour comprendre, la mécanique quantique et les particules et les calculateurs quantiques et les formes énergétiques seront de la partie. Adieu scientisme, illusions modernistes et autres compromissions. La vérité est au bout du tunnel.


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16 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 16 janvier 2013 09:27

    Bonjour Bernard Dugué,

    vous dites : « En fait, la gravité est d’abord une constante »

    Je note qu’il vous faudrait choisir : alors, ce n’est pas une illusion ? Bon, au delà de cette boutade, vous comprendrez que si la gravité n’est qu’illusion, on peut en dire autant de l’espace et du temps.

    La gravité, une constante ? Mais les forces dites d’interaction, ne le sont-elles pas, elles aussi, modélisées par des constantes ? Une manière de lier les 4 forces et interaction est de les considérer comme la manifestation d’un champ : champ magnétique, champ électrique, champ gravitationnel. Une particule donnée modifie un champ donné et interagit avec ce champ. Une autre grande différence entre ces champs, c’est qu’il en existe qui sont tantôt attractifs, tantôt répulsifs, et d’autres pas ; à notre connaissance, il n’y a pas d’antigravité.

    Vous dites : « Affirmer que la gravité est la même dans tout l’univers n’est qu’un postulat et nullement une vérité ». En effet, on peut supposer que la constante considérée n’est qu’une approximation locale, tout comme on considère qu’à notre échelle, v=v1+v2 comme deux et deux font quatre. Peut-être qu’aux confins de l’univers, ce n’est plus vrai.

    Vous dites : "Un fameux énoncé suggère qu’avec Newton, l’univers est dans l’espace-temps alors que depuis Einstein, l’espace-temps est dans l’univers. De plus, l’espace-temps n’est pas plat mais courbé en fonction des masses"

    Sur la première phrase, je vous suggère de considérer que les deux prositions sont vraies, et même que l’univers c’est l’espace temps, et réciproquement. Et même, allons un peu plus loin : c’est l’ensemble des particules et leurs dynamique (l’énergie sous toutes ses formes) qui crée cette ’illusion’ d’espace et de temps. Je mets des guillemets, parce qu’il s’agit de quelque chose de palpable. La couleur n’est qu’une illusion aussi, mais sans elle, il n’y aurait pas la Peinture.

    Sur l’autre phrase : la courbure dont vous parlez n’est qu’une représentation ’illusoire’ des champs de gravité qui parsèment l’espace. Ce n’est pas la courbure qui fait que les particules tombent dedans, ce sont les particules qui créent un champ, et tout se passe comme si elles voulaient occuper ensemble le plus petit espace possible.

    Vous dites : ’’Le big bang apparaîtra aussi comme une fable de science fiction. Pourquoi vouloir que l’univers ait un commencement et qu’il engendre les zones les plus lointaines dont on ne sait même pas si G et c sont valables, pas plus que l’équation d’Einstein.’’

    Qui a dit que le Big bang avait engendré l’au-delà ? Cela pour le coup est une illusion. Vous aurez compris que ce que j’appelle l’univers, n’est que l’univers que nous connaissons. On ne peut parler d’au-delà que parce qu’il y a, non pas l’ici-bas, mais notre univers. Au delà de cet univers, il y a très probablement un au-delà, et qui n’a rien à voir avec celui des créationnistes.


    • Francis, agnotologue JL 16 janvier 2013 20:50

      Avant, Dugué répondait .... Mais ça , c’était avant !

       smiley



    • Cocasse Cocasse 16 janvier 2013 13:10

      Je me risque à une maxime : « L’univers est juste ce que nous pouvons en percevoir ».
      Et j’inclus dans nos organes de perceptions, non seulement les sens, mais ce qui nous supposons nous servir de base sensitive et cognitive, l’intelligence, la matière, telle que nous la concevons.

      Cela demande un petit travail de méditation pour comprendre ceci. C’est une façon de renverser notre rapport à l’univers.

      Il faut partir de la seule base absolument certaine et existante, notre conscience, couplée à la seule autre base certaine : il existe quelque chose autour. Mais quoi ? difficile de le dire, d’autant que l’analyse de la matière nous renvoie l’image de composants essentiellement composés de vide, de forces, d’interactions, plutôt que quoi que ce soit de réellement solide.
      C’est un peu comme si nous étions prisonniers de notre condition physique apparente, qui limite le champ de la perception.

      Il est difficile de savoir si nous découvrons quelque chose d’absolu, ou si nos découvertes ne sont que l’évolution de notre perception (assistée par les appareils d’étude et d’expérimentation que nous concevons).
      D’où l’idée que notre champ d’investigation n’est qu’une petit lucarne sur un champ de potentialités infinies. C’est une juste une supposition, mais peut être il y a t-il coexistence d’une infinité de possibles n’ayant pas la possibilité d’interagir entre eux tant les lois (ou absence de lois) y sont différentes. Dans ce cas, l’interaction n’aurait lieu qu’avec les possibles les plus proches. Et c’est cela qui maintiendrait l’apparente cohésion de la réalité que nous percevons. Cela expliquerait la stabilité des lois physiques et leur coté absolu.

      Mais tout cela restera de l’ordre spéculatif, je doute que nous ne parvenions jamais à percer certains mystères.


      • easy easy 16 janvier 2013 15:24

        Dans la société humaine très causante, il ressort automatiquement que celui qui n’a pas la dernière info sur la position des bisons ou des ennemis cannibales est has been

        Etre consiste à être-à-la-page, être à la mode, être informé
        En avoir l’air constitue la charpente de notre image 

        Cette course journalistique a évidemment ses très bonnes raisons puisqu’il vaut mieux être informé que notre immeuble prend feu pour en évacuer.

        Mais à force, cet alertisme devient non pratique, surréaliste, mythomaniaque 
        Il conduit à focaliser constamment, névrotiquement sur la dernière info qui nous vient de l’hors-champ-du-vécu, de l’hors-horizon-vrai, du non-là-où-je-suis
        Nous en oublions notre fille dans notre voiture 



        Il va de soi que la femme étant davantage bloquée au nid en raison de sa maternité, c’est à l’homme que revient depuis toujours le rôle de vigie et de veilleur. C’est à lui de lire le journal

        Tant que les femmes étaient dévolues au foyer, le mari qui plongeait dans les news ressortait grand sorcier oracle mais était tout de même parfois rappelé aux réalités ordinaires, séculaires, classiques, par sa douce.
        Il moulinait devant son épouse de ce qu’il venait d’apprendre de très médiatiquement important et elle lui rappelait les immédiatitudes de leur vie à savoir que le petit avait besoin de chaussures plus grande et qu’il fallait descendre la poubelle.

        L’homme se défilait au bistro où il retrouvait les autres suricates pour parler des news mais le rouleau à pâtisserie l’attendait au retour.


        De nos jours que les femmes font souvent comme les hommes et que même les gosses sont au taquet sur les news (en tant que rediffuseurs et en tant que créateurs, ce qui avait commencé avec les tags) nous entrons dans une époque follement médiatique du lastnewisme. Celui qui n’est pas hyper informé ne risque pas de glisser sur une merde de chien mais son image sera assurément merdique 
        Il faut à tout prix avoir l’air branché


        Ce n’est que de la névrose puisque c’est très fixant, mais c’est alors une névrose collective très puissante et conséquente qui nous fait tous vivre une situation de rêve éveillé

        Si des Martiens s’en tiennent à ce qui se raconte sur ce site en un jour, ils n’auront aucune idée de ce que nous vivons réellement dans notre banalitude ou se feront de notre vie domestique une image totalement fausse.


        Même en ne considérant que cet espace du rêve éveillé chaque jour arrosé par sa pluie d’infos importantes, c’est déjà délirant puisque l’on ne sait pas encore bien ce qu’il y avait à savoir la veille qu’il faut déjà savoir ce qu’il y a à savoir aujourd’hui. On superpose des imprécisions et spéculations. Château de cartes savanteux.

        Il y en a beaucoup ici qui ont déjà bien pigé l’info de Galilée, de Newton, d’Einstein pour en être déjà à mouliner les ultimes news du CERN sur g ?

        Mais est-ce vraiment important d’avoir digéré l’alfa avant d’apprendre le delta ?

        Faut croire que non.

        Sur tous les sujets, il importe d’avoir l’air dans le coup en émaillant la conversation de deux ou trois idéations chopée aux bains publics

        Quoi que tu fasses, marcher, manger, boire, niquer, soigner, vacciner, voyager, conduire, pisser, si tu ne le fais pas en signalant que tu le fais en conséquence de la dernière nouvelle, t’es has been 




        Dans le film Air Force One, Harrison Ford est dans la soute du 747 et voudrait communiquer avec l’extérieur. Il y a 5 avions amis qui croisent à ses côtés mais il ne voit pas comment papoter avec. Il fouille dans les bagages pour trouver un téléphone portable. Ouf, il en trouve un. 
        Or il est censé avoir été un excellent militaire pilote d’hélico avant d’avoir été président des EU. Mais comme il est the-last-newiste, il ne cherche que le moyen de communication le plus moderne (dont la batterie va se décharger) et oublie qu’entre militaires on peut communiquer en morse (Il avait des lampes à disposition pour ce faire)



        Une des conséquences de ce journalisme-heurisme-minutisme, c’est que le passé ne vaut rien et qu’il suffit de lui superposer le présent voire un empilement de spéculations futuristes les plus délirantes pour l’inhumer.
        Il suffit de surmentir en Don Quichotte des moulins à news pour invalider le passé 
        C’est le début du règne des manipulateurs par le newisme

        Ce qui provoque une paranoïa mais non psychotique car névrotique, tout à fait consciente et normalisée car collective.
        Et chacun d’en venir à construire son cénotaphe bunker ; virtuel vu le prix du vrai béton et du terrain. 


        Or c’est uniquement de la mise en perspective en rien alertiste entre le point présent et les points passés que peut surgir -donc a posteriori toujours- le sens des vies, leur sens réel, bourré de déceptions, de turpitudes et dont les moments actés heureux prouvent aux suivants que la vie vaut le coup d’être tentée en dépit de ses galères. 


        • ffi ffi 16 janvier 2013 16:57

          Vous dites que la constante G n’est pas universelle.
          Bien, mais qui ira vérifier ?
           
          Je crois surtout qu’il y a un sérieux manque de modestie dans la science contemporaine, en particulier par son insistance à induire pour ailleurs ce qui existe ici.
           
          Si déjà l’effort était mis sur une formulation logique et compréhensible de ce qui se passe ici, ce serait déjà un grand pas...

          Quand je vois écrit que la Relativité fonctionne parfaitement pour décrire le système solaire, voire même notre galaxie... Je ris : le problème à deux corps n’est même pas résoluble en relativité...
           
          Toute l’embrouille vient de la définition de l’éther, définit comme le corps, analogue à l’air, qui serait le support de la lumière.

          Or, l’expérience de Michelson a clairement réfuté cette définition, et il ne servait à rien de tenter de la sauvegarder en renonçant au conceptions intuitives du temps et de l’espace.
           
          Il s’agit donc de changer la définition de l’éther.
          L’éther n’est pas un corps, c’est un état.
          C’est l’état commun à toute matière, de la plus dense à la moins dense, d’être composé d’un réseau de charges électriques (dipôles électriques) et de courants magnétiques (dipôles magnétiques).

          Les ondes lumineuses sont analogues aux ondes élastiques, non pas parce l’éther est analogues à un corps solide, mais parce que les charges et courants sont disposées de manière statiques dans la matière.

          Les ondes lumineuses transversales sont analogues aux ondes de cisaillement.
          Les ondes lumineuses longitudinales sont analogues aux ondes sonores.
           
          Que les vitesses des ondes lumineuses longitudinales et transversales soient identiques implique de considérer que la disposition des charges et courants liés dans la matière aient la propriété d’auxétisme.

          Bref :
          Ether -> état de polarisation électromagnétique de toute forme de matière.
          Charges et courants statiquement liés -> lumière analogue aux ondes élastiques.
          Vitesse longitudinale = vitesse transversale -> auxétisme du réseau de charges/courant liés.
          Nécessité du neutralité électrique -> correction à vitesse maximale (c) de tout écart à la neutralité.
          Chaleur/froid -> diffusion d’une dilatation/contraction du réseau de charge/courant de proche en proche.
          Lumière -> propagation spatio-temporelle d’une vibration du réseau de charges/courants.
          Spectre d’une substance chimique -> mode propres de résonance du réseau de charges/courants de celle-ci.
          .


          • MKT 16 janvier 2013 17:19

            Newton disait qu’il ne formulais pas d’hypothèse.

            Il voulait dire par cette phrase que sa pratique de la physique se confrontait à l’expérience du réel.

            Ce que je lis dans votre article, ce sont des spéculations, notamment sur les « cordes » qui sont des objets théoriques dont la réalité physique n’est pas avérée.

            Vous ne parlez pas, à mon sens de physique mais de métaphysique. Cela n’enlève rien à la qualité littéraire de votre article.

            Bien à vous.


            • ffi ffi 16 janvier 2013 18:51

              Pourtant Newton a bel et bien formulé l’hypothèse selon laquelle la constante de Kepler (v².r) est proportionnelle à la masse du Soleil via la constante de gravitation universelle G.

              Newton cherchait surtout à ne pas paraître comme les autres savants de son temps qui cherchaient à déterminer le nature de ce qui se cachait derrière les apparences physiques en formulant des hypothèses (comme les tourbillons d’éther de Descartes).


            • Yanick Toutain Yanick Toutain 20 janvier 2013 22:08

              Pour une planète dans le système solaire :
              Le carré de la période de révolution divisé par le cube du rayon est égal à 4 pi² divisé par G fois la masse du Soleil. C’est le rapport constant trouvé par Képler et donc la valeur est expliquée par Isaac Newton
              Pourquoi ?
              Parce que le la formule précédente aboutit
              Le carré de la période divisé par le rayon est égal à 4 pi² * R² divisé par G fois Mso (Mso = masse du soleil)
              ON a donc G fois Mso divisé par R = (2 pi R) ² / période ²
              or la partie droite est tout simplement la vitesse (moyenne) de la planète
              Pour toutes les planètes, c’est vérifié.... sauf que..... pour connaîte Mso, la masse du soleil, il faut connaitre G....
              Sauf que.... cela induit que ..... la formule GMso est valable pour le Soleil....
              Cette tautologie est tranchée par la construction de la véritable équation de la gravitation hélio-planétaire...


            • epicure 16 janvier 2013 18:34

              Sans se lancer dans des spéculations que ne peuvent juger que les spécialistes, il est certain que la physique est à un moment charnière où il doit se réaliser une nouvelle révolution. Mais n’est pas Einstein qui veut.

              La science physique est en fin d’un cycle où des découvertes diverses ne sont plus explicables par les théories connues et reconnues. D’où la nécessité de nouvelles théories qui rendent compte des nouveaux phénomènes sansq renier pour autant les acquis des théories précédentes.


              • herbe herbe 16 janvier 2013 19:09

                Article intéressant ! et aussi d’actualité...

                Pour l’instant ce serait pourtant avantage Einstein d’après cet article :

                Mais les « pro mécanique quantique » peuvent y croire encore puisque comme le dit la conclusion dans le lien cité, ce n’est pas définitivement tranché...

                • soi même 16 janvier 2013 20:28

                  @ Bonjour Bernard Dugué

                  Vous me confirmez une chose, c’est en réalité vous ne connaissez que puik, d’ailleurs comme les autres qui vous servent de références.

                  vous n’abordez même pas l’hypothèse que ce voyons de l’Univers et une Pensé Cosmique, une Volonté Cosmique et que l’Intention Cosmique en réalité échappe à votre endendemant !

                  Il y a eu une célébrité qui disait, Dieu ne joue pas aux dés, ’il y a dit après avoir dit beaucoup de bêtise !


                  • lulupipistrelle 17 janvier 2013 00:18

                    J’ai travaillé 10 ans avec un type (mon ex-patron) qui voulait prouver que la constante de Planck n’en était pas une, et que c’était une variable... alors bon... Je suis prête à tout. Je n’ai qu’une question : quelle expérience propose-t-on pour vérifier cette hypothèse ? 


                    • lesdiguières lesdiguières 17 janvier 2013 05:17

                      Merci pour ce texte Bernard Dugué

                      Et un petit bond avec le « saut quantique »

                      http://www.atramenta.net/lire/le-saut-quantique/39341


                      • thepouet 17 janvier 2013 05:22


                        http://www.dailymotion.com/video/x7g8y5_harvard-yard-jetez-les-manuels-plac_school?start=5#.UPd36_Lqm4I

                        Bon, on est loin des quarks, des cordes, de la mécanique quantique, mais allez voir de la 12e à la 16e minute :
                        Kepler remarque en 1618 un principe d’harmonie, montrant que, pour chaque planète, le rapport des années ( le temps pour faire un tour de soleil ), élevé au carré = le rapport des distances au soleil, élevé au cube. T2/T’2  = D3/D’3
                        Puis Huygens arrive avec son accélération centripète a = V2/D
                        Et ça suffit : plus besoin de Newton pour en conclure l’existence d’une constante de gravitation !!
                        En effet celle-ci découle directement des deux énoncés ci-dessus, nada mas (à la suite d’un touillage de qq lignes, maths de niveau collège )


                        • Ruut Ruut 22 janvier 2013 12:46

                          L’observation est plus sage que la théorie.

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