Le lancement du navigateur de Google, Chrome, a fait l’objet d’un buzz important ces trois derniers jours sur internet. Au-delà de ce lancement qui permet à Google d’élargir un peu plus son spectre, il convient de s’interroger sur qui pourra bien stopper l’hégémonie de « big white ».
Techniquement, l’amélioration des performances avec Chrome lorsque l’on utilise les produits Google (Gmail ou Google Apps/Docs) est notable. L’ergonomie du navigateur, sobre, est nouvelle. Certains internautes pourraient alors utiliser Chrome pour ces produits Google et conserver leur navigateur habituel pour le reste de leurs usages.
Chrome, développé en open source, est pour l’heure disponible en version PC (les utilisateurs de MacOS et Linux devront attendre). Ce navigateur est un outil conçu pour gérer les applications et les pages web, ce qui peut permettre d’avoir accès aux documents en étant déconnecté. Même si ce lancement est un pas vers le SaaS (Software as a Service) et le « cloud computing », il peut être perçu comme une offensive de plus et une certaine arrogance à l’égard de Microsoft. Il n’en demeure pas moins que les géants Microsoft et Google sont encore absents de plusieurs créneaux stratégiques. L’arrivée de Lively en juillet dernier est un bien timide pas de Google vers les univers virtuels. Google n’offre pas d’équivalent à Microsoft Sharepoint et Biztalk, par exemple.
Ce lancement de Chrome ne constitue pas une réelle surprise même si beaucoup s’étonnent de l’ombre que Google pourrait faire à Internet Explorer, Firefox ou autres Opera et Safari. Il s’inscrit dans la logique de Google de présence sur tous les fronts. Cette hégémonie suscite des craintes comme à l’égard de Microsoft lorsque « Big green » régnait en maître sur les systèmes d’exploitation voici dix ans. Cet élargissement du positionnement initial n’est pas un cas isolé dans le secteur. Le positionnement des acteurs des technologies de l’information et de la communication (informatique, télécoms, édition, musique, audiovisuel) est très fluctuant. Apple par exemple qui peinait à atteindre les 4 ou 5 % de parts de marché des PC malgré son innovation marketing s’est repositionné avec iTunes Music Store puis l’iPhone sur le créneau de la musique et de la téléphonie et est redevenu une machine à générer des profits.
Dans ce contexte, Google avance ses pions progressivement sur l’ensemble de ces créneaux. Après l’encyclopédie Knol qui défie Wikipédia, Androïd pour la téléphonie mobile, OpenSocial pour contrer la montée de Facebook - même si ce dernier a un problème quant à son business plan qui fait planer sur lui une bulle 2.0 - voici venu le temps des navigateurs. Pour l’heure, il convient de souligner que les AdWords et AdSense du moteur de recherche de Google via les clics générés sur les liens publicitaires dits « sponsorisés » génèrent la quasi-totalité des revenus de Google, ce qui constitue aussi une fragilité du géant du web.
Si la devise des fondateurs de Google est « ne faites pas le mal », rien n’est jamais moins sûr d’une part parce que les dirigeants ne sont pas éternels, d’autre part parce qu’entre l’affichage annoncée et la réalité, il pourrait avoir un décalage. Par ailleurs si du jour au lendemain des outils comme Google Maps devenaient payants, l’écosystème bâti autour de telles applications s’en trouverait bouleversé et des mashups constituées à partir de telles applications seraient prisonnières et obligées soit de verser une redevance soit d’imaginer une alternative de remplacement pour le produit encapsulé.
Tout monopole fait peur, mais la réponse viendra peut-être des utilisateurs eux-mêmes qui stopperont son inéluctable extension via un boycott et l’utilisation d’autres produits ou d’autres moteurs même si la fidélisation voire l’addiction à la suite de produits Google est notable (Yahoo a fait des progrès dans les résultats délivrés, Exalead a une interface agréable, MSN Live Search copie certaines fonctionnalités de Google), sans compter que la menace pour Google pourrait aussi venir d’acteurs novateurs se positionnant sur son propre cœur de métier… la recherche d’information elle-même, via des moteurs de recherche verticaux ou utilisant des interventions humaines pour délivrer des résultats plus pertinents et utilisant des techniques du web sémantique. Les offensives (Yoono, Mahalo, Evri, Wikia) se multiplient sans constituer de véritable menace à ce stade. Google n’a cependant pas encore trouvé son challenger et de belles pages du web restent à écrire.
Cf. chapitre V « Les géants d’internet : la politique de croissance de Google et le duel Microsoft-Google » dans « Web 2.0 et au-delà », Economica, septembre 2008.
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Ne croyez vous pas que Chrome est la reponse à Adblock (plugin pour firefox qui bloque les pub) et au filtre antipub d’IE8 ?
Car le modele economique de Google c’est la pub... Et si s navigateurs peuvent bloquer la pub, alors Google coule...
Avec Chrome, non seulement ils peuvent "controller" les bloqueurs de pub, mais surtout ils peuvent rajouter de la pub sur des sites qui n’en ont pas !
On peut imaginer que Chrome puisse modifier les pages d’Agoravox afin d’inserer de la pub en rapport avec l’article qu’on est en train de lire.
Google maitrisait le contenu, maintenant ils vont pouvoir maitriser le contenant.
A Ju,
il ne faut pas oublier qu’on peut courcicuiter la publicité en amont du navigateur que ce soit avec le fichier host dans windows/system32/drivers/etc ou via des kits de sécurité tels que celui de Kaspersky Internet Suite qui offrent ces options.
Chrome est une étape vers le WebOS pour s’affranchir du quasi-monopole de Microsoft avec Windows.
Ca rappelle ce que Sun a fait avec Java et le web devellopement indépendant de l’OS.
Ce qui est ennuyant c’est surtout le conflit d’interet entre le moteur de recherche et l’offre de contenu avec Knol.
Je ne pense pas pour une raison très simple et qui semble encore a être mal compris par beaucoup. Le navigateur de Google n’est pas juste gratuit, mais libre.
En ce sens, les autres développeurs ont accès à tout, et y adapter de systèmes de plugins arrivera sans doute très vite si le navigateur a un réel intérêt.
C’est d’ailleurs étrange, que dans l’article ont parle du problème de changement de stratégie qui rendrait leurs logiciels payants. C’est effet le cas pour tout leurs logiciels non-libre (que je n’utilise pas), mais cela apparaît dans un des rares cas où Google sort un logiciel libre. Car même si il participe beaucoup à ce domaine, force est de constater que pour la majorité des logiciels qu’ils ont produits eux-même (comme picasa ou google-earth ils n’ont pas vraiment joué le jeu).
La politique de Google peut donc changer, ils se basent sur un crénaux qui n’est pas la gratuité mais la liberté. En effet, changement de politique ? et bien on peut toujours récupérer facilement ses données (et ça, ça fait une énorme différence avec Microsoft qui veut garder ses utilisateurs en les empêchant de partir par risque de tout perdre).
Le seul point dangereux de Google, c’est leur moteur de recherce. En soit ils n’y sont pour rien, ils ont réussi à en sortir un de très grande qualité qui domine maintenant tout les autres. Le soucis est donc qu’ils ont maintenant une possiblité de filtrage sur internet assez impressionnante (et ils sont malheureusement tenu du respect des lois américaines). Et généralement, les anti-google utilisent quand même leur moteur de recherche…
mouai... j’aime bien google, j’utilise de plus en plus de services googles, mais cette initiative ne me plait pas trop.
- je n’aime pas trop l’idée que google controle à la fois le contenu (les services web) et le contenant (la navigateur)... est un peu le même principe que d’etre juge et partie sur un probleme donné. Le sujet de la publicité en est un bon exemple (il sera surement impossible de disposer du moindre bloqueur de pub sur ce navigateur)
- d’ailleurs, on se demande ce que ce produit vient faire dans la stratégie google. google, c’est avant tout et à 99% des services en ligne (ceetes google créé les softs, mais ils sont tous "légers" "web" si vous préférez, et google ne fournit pas les softs : ils les met en oeuvre sur ses propres serveurs et permet au public d’accéder aux services offerts par ces softs). Avec Chrome, Google devient éditeur de logiciel "lourd" (qui s’installe sur le PC)... pas tout à a fait le même domaine
- quelle est la logique de tout ca ? d’un coté google renouvelle son contrat de soutien à Firefox, concurrent open source d’internet explorer, et de l’autre il sort un concurrent à ce même firefox. il donne un pequet de pognong (considérable) d’une main et donne un coup de couteau de l’autre... un peu schizophrene comme comportement... et surtout incompréhensible.
en fait chrome sera bien plus qu’un simple navigateur. l’objectif est d’en faire une sur-couche du systeme d’exploitation afin d’utiliser des services en ligne (et le cloud computing) comme d’ailleurs déjà dit dans l’article.
Merci pour l’article. J’apprécie particulièrement l’interface épurée de Chrome et le fait que les applications résidentes et celles en ligne y soient sur le même pied d’égalité. Depuis belle lurette, je n’utilisait plus Internet Explorer. Actuellement, j’utilise Chrome pour mes applications et services en ligne Google et Firefox pour le reste. Autrement, Chrome n’est pas radicalement différent des autres navigateurs. De toute façon, les navigateurs c comme les petites caisses : ça se joue à un chouya près mais qui peut parfois faire la différence.
La fondation Mozilla a tout de même un peu de souci à se faire...
Bonjour, je suis un lecteur depuis un bout de temps, et je me suis inscrit, juste pour rebondir sur votre article.
Déjà je tiens à dire que ce navigateur renvoie tous ses concurrents au vestiaire en ce qui concerne la rapidité avec laquelle il affiche des pages.
Quand ce navigateur est sorti, beaucoup de craintes ont été levées dans la(ma ?) communauté informatique. Surtout au niveau communication privilégiée avec les serveurs de google.
Prenez le paragraphes qui suit au conditionnel, je commence par vous rendre parano, ensuite je vous ramene sur terre.
Car ce n’est pas tellement l’affichage des pubs que tente de controler google, mais plutot l’analyse du marché (c’est à dire nous). Avant, avec leur moteur de recherche, google pouvait retenir les mots que donnaient les gens dans leur page de recherche, et sur quel lien il cliquait. Mais apres, c’etait le black out total pour eux.
Désormais, ils "pourraient" tres bien recevoir de votre navigateur toute la liste de sites que vous avez visité, le temps que vous y etes resté. Ca permet de connaitre vos habitudes, vos interets dans la vie, vos gouts, vos intentions d’achat, voire meme vos orientations sexuelles pour ceux qui visitent des sites de cul (le fichier edvige, c’est du pipi de chat comparé à ça)...
Ce qui permet bien evidement d’avoir une publicité google adware bien plus ciblée grace à votre magnifique navigateur google qui sait ce que vous regardez (et donc qui sait qui vous etes).
Pour eviter cette enorme paranoia, google a fait une licence open-source : vous, moi, n’importe qui peut aller télécharger le code du navigateur google pour le lire, le verifier, et le compiler pour etre bien sur que c’est celui là qui fonctionnera sur votre ordinateur. Je ne vous cache pas que plein de monde est en train de le retourner dans tous les sens en ce moment, on a meme vu un gars qui l’avait déjà compilé pour le mac.
En plus de ça, ils ont fait une "bourde" dans les CGU (vous savez, ce texte qu’on ne lit jamais, avec une case "j’accepte" à cocher, puis un bouton "suivant" à cliquer pour finaliser l’installation). Lors des premiers jours, vous pouviez lire sur l’article 11.1 de leur charte :que google se reservait "une licence permanente, irrévocable, mondiale, gratuite et non exclusive permettant de reproduire, modifier et distribuer" n’importe quel contenu que l’internaute aurait envoyé ou vu via son navigateur. l’article 11.2 indiquait que ce contenu pouvait être mis à disposition d’autres sociétés partenaires de Google.
Depuis que tout le monde a hurlé, ces articles ont disparu, avec à la place un article garantissant que les c’etait l’utilisatur qui se reservait le droit sur ce qu’il lisait ou envoyait (encore heureux).
Le president de google a expliqué que c’etait une phrase habituelle dans les contrats, et comme ils font eux aussi du copier-coller, ils n’y ont pas pris garde...
Voila, me concernant, il ne me reste plus qu’à trouver une compilation de ce navigateur allégée des communications avec les serveurs google (car il y en a si on surveille les entrée/sortie de sa propre ligne).
Merci pour cet article et merci pour vous toto. J’attends votre article sur une compilation allégée des communications avec les serveurs google. Bonne idée.
Pour info, concernant la compilation a la volée du code javascript réalisé par chrome, mozilla developpe un equivalent, qui sera intégré dans firefox 3.1 (deja dispo en beta). un petit bench entre les 2 est dispo ici : http://andreasgal.com/2008/09/03/tracemonkey-vs-v8/ (donc pas besoin de jetter votre firefox :)
A noter aussi que chrome aura un systeme de plugin, donc dans le futur on trouvera probablement des equivalents du adblock
Concernant la vision de google, je vois essentiellement 2 choses :
1) pousser le marché a avoir une plateforme efficace pour executer du code au niveau client : en 2 mots péréniser les applications web que developpe goggle, y compris tout ce qui viendra sur sa nouvelle plateforme android pour mobile
2) chrome envoie pas mal d’info sur les pages visités/cherchées : ca doit aider son moteur de recherche a proposer de meilleurs liens (on peut voir les utilisateurs de chrome comme des bot d’indexation plus intelligent :)
Chrome ? Je ne connais pas. Tout simplement comme j’ignore Microsoft. Depuis que je tâte de l’informatique, j’ai opté pour Apple. A ma grande satisfaction sinon qu’il m’a fallu muter vers les systèmes ouverts (Mac OS X) ; nettement moins conviviaux que les bons vieux OS propriétaires.
Tout internaute se doit d’élire les soft qui répondent à ses besoins. En matière de butineurs, j’utilise, et Safari ,et Firefox. Lorsque Chrome sera disponible pour Mac, rien ne dit que je ne l’adopterai pour certaines tâches.
L’essentiel, me semble-t-il, est d’éviter une assuétude à un programme quel qu’il soit. A chaque tâche, son outil.
En sus, il convient, sans verser dans la paranoïa, de préserver au mieux sa vie privée. Ce que Chrome, vecteur publicitaire, ne semble guère garantir.
Bref, libre à chacun de choisir, mais en toute connaissance de cause. Ce qui est très loin du but des multiples "lettres d’information" informatiques qui polluent nos boîtes aux lettres.
Tout à fait d’accord avec toi. Mon vieil imac classic étant en bout de course, j’ai acheté il y a peu un OS X Intel et je le trouve très rigide, dommage, finie l’organisation intuitive des anciennes générations (je n’ai toujours eu que des macs depuis très longtemps). Avec un mac, on évite un nombre considérable de problèmes auxquels sont confrontés les possesseurs de PC...
google veut faire ce qu’avait fait IBM à une époque rafler le marché... ces entreprises sont des orques qui se font passer pour des entreprises sympas consensuelles...
utiliser de jeunes talents bien naifs pour servir une guerre économique... c’est ce que je n’aime pas vraiment pas et de moins en moins dans la mentalité américiane, c’est ce coté à gagner du fric avec des airs sympa en exploitant les gens !!
Je vous trouve un peu trop paranoïaque quand même vis a vis de google. C’est les seul capable de faire des services concurentiel et gratuit. Contrainement a Microsoft ou Apple, quasi tout les soft a installer sont en open source. Chrome compris, c’est qu’une question de temps aprés la premiére version 1.00 des adblock et petit soft fleurissent des toutes les communautés.
De plus si google est payé par la pub, ne vous inquiétez pas pour eux, il y a des milliers de façon de gagner du fric et ils l’ont bien compris.
La question est de savoir a quoi servira réellement Chrome ?
Concurent a IE >> impossible, il est fournit avec WIndows (donc 95% des ordis publics) et il faut attendre un bout de temps qu’une personne face de la pas IE >> Firefox. Alors encore leur faire changer d’habitude. C’est pas top.
Concurrence a Firefox >> mouais, je suis pas convaincu. Google est le premier mécene de la fondation Mozilla.
Ensuite face a Safari hahahahahahahha. Désolé Safari est trés mauvais et je ne parle que de la version Mac, n’importe quel indicateur le fout au mieux en 4e position dérriere IE 6 puis 7 et Firefox.
Ensuite opéra est utilisé mais beaucoup trop confiné a des geek et ils gagnent bien leurs vie sur les portable. Et c’est la ou la concurence peut être faite.
Si on regarde bien de prés ce soft. Il est léger, rapide d’utilisation, quasi pas de menu a utiliser a part les favoris. Serait-il la plateforme tant esperé pour les téléphone portable et les trés petit PC (type EEpc). Un navigateur qui pourait même faire office d’OS directement. Tout est régit par le navigateur orienté "cloud".
Bref voila ma vision Chrome, qui est géniale est trés bien foutus pour une beta, les seules page qui plante sont a base de flash 9.xx et quelques appelets java. Dés qu’il sera plus stable, je l’adopte direct.
…jamais sans mon ARI (Agent de Réseau Intelligent), IWP en anglais (Intelligent Web Probe) !
	 	 	
Le Web n’a jamais compté autant de pages, rien ni personnes n’a pu entraver la progression de ce nombre… pas même les grandes crises économiques ! Tant et si bien que l’information pertinente est devenue très difficile à dénicher... Lire la suite>>>
<surtout ils peuvent rajouter de la pub sur des sites qui n’en ont pas ! >
<Avant, avec leur moteur de recherche, google pouvait retenir les mots que donnaient les gens dans leur page de recherche, et sur quel lien il cliquait. Mais apres, c’etait le black out total pour eux.
Désormais, ils "pourraient" tres bien recevoir de votre navigateur toute la liste de sites que vous avez visité, le temps que vous y etes resté>
Dans mon experience d’utilisateur de IE et FF, je dirais que certes firefox plante moins que IE, par contre au niveau fonctions c’est un peu galere pour quelqu’un qui se pomme facilement sur le web, donc l’utilisateur moyens.
Pour Chrome, j’ai regardé, utile pour la naivagtion très simple pour le moment par , exemple j’ai pas réussi à avoir la barre google pour le moment alors que je l’utilise énormément.
petit rajout leur seul avantage est la séparation possible des onglets, cela permet de e pas tout perdre en cas de bug, par contre de nombreuses questions sont poseés sur Chrome actuellment , allez faire un tour sur le web
ne pas télécharger tout ce qu’on vous propose gratuitement !!
il n’y a jamais de choses gratuites !! n’oubliez pas que Google est le plus gros propriétaire de serveurs dans le monde !!
on s’inquiète pour Edvige mais que fait google de nos données personnelles !! ne serions nous pas un peu niais face à la double utilisation d’internet... a quand l’arrestation de l’un d’entre nous pour des propos jugés diffamatoires pour notre charmante démocratie française...
pour une fois Bayrou a raison d’insister sur un danger mal maitrisé...
utile de rappeler que Google vous amène sur les occurences les plus demandées pas forcément sur les plus pertinentes, encore un système de gestion à l’américaine....