Petite digression
quantique
La vision quantique, née
dans les années 20, a permis le développement d’outils intéressants (entres
autres l’ordinateur qui me permet d’écrire ces lignes). Mais son entêtement à
prouver l’existence de particules élémentaires est absurde. La dernière
invention des physiciens c’est la théorie des supercordes. Selon cette théorie,
les particules élémentaires de la matière résultent de la vibration de
minuscule « bouts de ficelle » dont la taille est égale à la longueur
de Planck. Ce délire de physiciens est né suite au « problème » du mur
de Planck et a pour but d’unifier les deux théories du monde phénoménal que
sont la mécanique quantique et la relativité. Depuis qu’Edwin Hubble a observé,
en 1929, que le spectre d’émission des galaxies était d’autant plus décalé vers
le rouge que celles-ci étaient éloignées de nous, on a imaginé que l’univers
est né d’une immense explosion d’un point infiniment petit. C’est la théorie du
big bang. En 1951, le Pape a même donné sa bénédiction au big bang en le
comparent au fiat lux de la Bible. Le problème des astrophysiciens c’est
qu’ils ne s’expliquent pas ce qui c’est passé avant 0,000 000 000 000 000 000
000 000 000 000 000 000 000 000 1 secondes après l’explosion primordiale, alors
que l’univers était des milliards de fois plus petit qu’une particules de talc,
la longueur de Planck étant de 0,0... 29 zéros 001 cm ! On est dans la
« mousse quantique », selon leur propre vocabulaire ! Je crois que
les physiciens se sont fait piéger par le langage mathématique et qu’ils en
profitent pour asseoir leur pouvoir de sorcier moderne. Le monde phénoménal,
l’univers, n’est pas « né » au sens où il serait passé de l’inexistence
à l’existence. Il existe seulement selon notre vérité relative, mais est
dépourvu de réalité ultime. La vérité relative, ou conventionnelle, correspond
à notre expérience empirique du monde, à la façon ordinaire dont nous
l’appréhendons, c’est-à-dire en attribuant aux choses une réalité objective. En
ultime analyse, les phénomènes sont dénués d’existence intrinsèque. C’est la
vérité absolue. Dans ce cas, le problème de la Création est un faux problème.
La Création devient un problème lorsqu’on réifie les phénomènes. Cette position
n’exclut cependant pas le déploiement du monde des phénomènes. Il est évident
que les phénomènes ne sont pas non existants. Ils existent de façon
interdépendante et non pas comme une « collection d’objets » autonomes
existant par eux-mêmes. Le monde existe à la manière d’un rêve, d’un mirage, il
est à la fois apparent et dépourvu d’existence propre. Les phénomènes tirent
leur nature d’une mutuelle dépendance et ne sont rien en eux-mêmes. Leur
évolution n’est ni arbitraire ni déterminée par un principe créateur, elle suit
les lois de cause à effet au sein d’une interdépendance globale, d’une
causalité réciproque. Le problème de l’origine de l’univers repose donc sur la
croyance en la réalité des phénomènes et de l’existence réelle du temps et de
l’espace. Il est à souligner qu’un
certain Gabriel Lafrenière a pondu une théorie séduisante – La matière est
faite d’ondes – et qui va dans le sens qu’il est absurde de vouloir absolument
que l’univers « existe » concrètement avec des "particules
élémentaires« . En clair on vit dans un champs »de force« ,
»d’énergie", une sorte de rêve collectif dont le conditionnement
mutuel fait que l’on croit très fort à « l’existence concrète » du
monde phénoménal qui est là devant nous. Du point de vue de la réalité absolue,
il n’y a ni création, ni durée, ni cessation. Ce paradoxe montre bien le
caractère illusoire des phénomènes. Le point de vue extrême du réalisme
matérialiste est erroné, tout comme l’est le nihilisme qui considère que rien
n’existe. Le matérialisme est un point de vue réificateur qui postule
l’existence d’une matière immuable et de constituants solides de cette matière.
Si on s’interroge sur l’existence d’une réalité objective, on ne peut pas dire
qu’il n’y a rien ni qu’il y a quelque chose. La science parle d’un univers
comme un objet. L’univers n’est pas indépendant de la conscience, mais il n’est
pas non plus qu’une projection de la conscience (idéalisme). En fait, le sujet
et l’objet, la conscience et les phénomènes se façonnent mutuellement.
Sur ce type de sujet, voir :
Tout l’univers dans un atome.
Tout l’univers
dans un atomeScience et bouddhisme, une invitation au dialogue
du Dalaï-lama aux éditions Robert Laffont Publication
(novembre 2006)
Très régulièrement le Dalaï-Lama, dans un souci d’ouverture
et de réflexion commune, rencontre des scientifiques de tous les continents.
Ensemble ils confrontent leurs idées et points de vue sur les différents
domaines scientifiques allant des neurosciences ("L’utilisation de la
méditation dans le traitement des maladies mentales") à la physique/astrophysique
(« réalité et univers liés »). Cet ouvrage se penche sur ce dernier
domaine scientifique et sur la notion paradoxale d’existant/non existant. Le
Dalaï-Lama confronte donc les idées du Bouddhisme aux dernières théories
physiques et astrophysiques ou, autrement dit, le Soutra du Cœur à la théorie
quantique. Qu’aurait fait le Dalaï-Lama s’il n’avait pas eu l’obligation de
remplir sa tâche spirituelle ? « je serais devenu ingénieur », a-t-il
déclaré. A ceux qui penseraient que sciences et spiritualité sont
contradictoires et irréconciliables, le leader tibétain apporte ici un démenti
formel et passionnant, dans un permanent souci didactique. Né d’une intime
compréhension des écrits vénérables et des découvertes scientifiques les plus
récentes, un livre rassérénant, et un véritable appel au dialogue. Le
dalaï-lama s’interroge sur le sens profond de questions situées au carrefour de
la science et de la spiritualité. Ainsi, que sont la vie et la conscience ? Y
a-t-il un rapport entre la méditation et les modifications de nos connexions
neuronales ? Entre la création du monde selon le bouddhisme et le big-bang ?
Entre le vide quantique et la vacuité ? Amateur d’observatoires d’astronomie,
de laboratoires de génétique ou de neurosciences, le dalaï-lama décrypte le
sens des écrits vénérables et suggère celui que devraient prendre les
découvertes les plus récentes. S’il interpelle les scientifiques, il recommande
aussi une grande ouverture à ses frères bouddhistes. Car l’important, selon
lui, est d’aider l’humanité dans sa réflexion et de trouver le sens de toute
recherche - qu’elle s’inscrive dans la tradition bouddhique ou dans la
modernité de ce XXIe siècle. Amis poètes passez votre chemin, amis cartésien
vous êtes chez vous !
...
Un des problèmes clé de
l’Occident est la croyance en la religion de la technoscience, le matérialisme
scientiste. La science n’est pas une finalité en soi. L’homme n’est pas qu’une
machine à commandes chimiques et la société n’est pas une usine ou une mégamachine
qui fonctionne selon des lois. La science économique est une imposture. Ce
n’est ni plus ni moins que les règles du jeu de l’idéologie marchande qui veut
s’imposer en dogme. Les économistes et mêmes les physiciens qui manipulent un
langage conceptuel comme les mathématiques sont les sorciers modernes. Les
prêtres du Moyen âge, qui étaient les seuls à savoir lire le latin, ou les
brahmanes, seuls à connaître par cœur
les textes védiques, étaient eux aussi les détenteurs des dogmes de
leurs époques.
Extrait de Nouvelle Civilisation 2012.
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