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Accueil du site > Actualités > Technologies > Une importante découverte sur le virus du SIDA

Une importante découverte sur le virus du SIDA

Des chercheurs américains ont fait une découverte importante concernant la structure complète de l’ARN viral du virus HIV. C’est ce qu’ont annoncé plusieurs dépêches suite à la parution de ces travaux dans la prestigieuse revue Nature. Le Sida est causé par un rétrovirus bien identifié mais dont les mécanismes complets ne sont pas encore élucidé. On connaît la séquence et le rôle précis de trois gènes, gag, pol et env. En tout, l’ARN viral contient neuf gènes qui avec les précédents permettent de constituer la particule virale complète ; pol code pour la polymérase (RT), env code pour l’enveloppe et gag pour les protéines gp120 et gp41, qui permettent la fixation sur les lymphocytes hôtes. Les autres protéines ont des rôles régulateurs que les scientifiques n’ont pas pu encore élucider.

Il existe deux types d’informations portées par un ARN, l’une est bien connue, c’est la correspondance entre une séquence génique et la protéine qui sera synthétisée. L’autre information est liée à la structure secondaire. Par exemple, une séquence d’ARN peut former une structure en épingle à cheveux, avec une zone double brin lorsque les bases permettent un appariement et la boucle qui elle, reste sous forme de simple brin. Ces structures sont courantes et même indispensables au fonctionnement des ARN ribosomaux et des ARN de transfert, impliqués tous deux dans la synthèse protéine à partir de la séquence linéaire d’information portée par l’ARN messager. Le propre d’un virus est de parasiter le système de traduction pour qu’il synthétise toutes le protéines nécessaires à la formation des particules virales. C’est le cas pour HIV, pour la grippe ou tout autre virus Or, depuis quelques années, les virologues savent que les virus à ARN peuvent jouer sur une structure secondaire pour se développer.

C’est dans ce contexte qu’intervient la découverte de ces chercheurs américains qui, en utilisant des technologies de calcul très performantes (méthode SHAPE), ont élucidé disent-ils la structure secondaire complète de l’ARN du virus HIV qui contient tout de même 10 000 bases. Ils ont confirmé la présence d’un motif agissant pour produire un saut structurel chez le ribosome. Ce phénomène est assez inattendu, bien que connu depuis des années. Ce mécanisme est en quelque sorte une manière de forcer le ribosome à synthétiser des protéines composites bien ajustées pour qu’elles puissent ensuite s’associer facilement dans le virus reconstitué. Comme si le ribosome obéissait aux « ordres viraux ». La structure complète de l’ARN viral livre quelques enseignements sur des séquences pouvant être la cible des mécanismes d’épissage, ainsi que d’autres renseignements comme la présence de régions hypervariables alors que d’autres sont bien conservées. Rien de bien étonnant si on applique le schéma darwinien aux virus. Néanmoins, cette découverte ouvre une porte vers d’autres aspects concernant non seulement les virus mais carrément le fonctionnement des mécanismes moléculaires du vivant et la gestion de l’information génique partagée entre l’ARN et l’ADN. Les ARN messagers, que l’on croyait être de simples textes à traduire, pourraient contenir dans leur structure secondaire un second type d’information qui ne se décrypte qu’une fois l’ARN placé dans la machine ribosomale. Cela étant valable pour les ARN viraux mais aussi pour les ARN messagers de n’importe quelle cellule. Autant dire que la vie moléculaire n’a pas fini de nous surprendre. Dans un précédent billet, j’avais évoqué la décennie de la grippe. Cette découverte entre dans un nouveau round de la biologie moléculaire, un round dont les virus seront les partenaires permettant de livrer des questions et former des spéculations théoriques qu’on n’imaginait pas il y a vingt ans.


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40 réactions à cet article    


  • Lachésis 7 août 2009 10:02

    Très bonne nouvelle. Cependant je visualise mal la façon dont un ARN peut agir une fois en contact avec le ribosome... Il s’agit ici de masquer des morceaux de séquences pour produire plusieurs molécule à partir du même brin ou c’est plus compliqué que ça ? Il y a moyen d’avoir un schéma de ça quelque part ? (même si c’est pas sur le net, mais sur une revue...)


    • Talion Talion 7 août 2009 10:05

      Une évolution de la compréhension du vivant grâce à un virus qui est pour nous un agent de mort.... Voilà qui est sacrément ironique...


      • clostra 7 août 2009 11:00

        Tout comme avec 26 lettres on peut remplir des bibliothèques entières sans pour autant y lire deux fois la même chose, nous n’avons pas fini de nous heurter à cette mécanique combinatoire...Pourquoi ne pas parier sur une structure tertiaire ? voire quaternaire (forcément, suis-je donc bête !!) ? voire limitée dans le temps...sans compter les arte facts. C’est un brin compliqué et un beau jeu de cache cache qui ne se résout que par la mathématique statistique.

        tout ceci, très bêtement (et méchamment) me fait penser à l’homéopathie...


        • Lachésis 7 août 2009 11:17

          pourquoi donc ?


        • clostra 7 août 2009 12:15

          Cher lachesis, je vous préfère en CH...

          On voit bien que ça marche le vivant et pourtant on ne sait pas comment. Mais personne ne songe à remettre en question la réalité du vivant. C’est dans ce sens que venait cette remarque « épistémologique » et le lien avec une médecine « qui marche » mais on ne sait pas comment..

          Et puisqu’on y est parmi ceux qui ne doutent pas, dans les sciences, n’est-on pas parti d’un a priori : ça marche (mais comment ?).


        • HELIOS HELIOS 7 août 2009 13:04

          ... je suppose que vous avez derriere la tête la « memoire de l’eau »...

          vous aurez toujours du mal a convaincre qui que ce soit, que --- lorsqu’il y a forte dilution, et que dans les ehantillons il ne reste plus aucune molecule acvtive.--- l’excipient, donc l’eau, puisse agir. nous sommes bien ici dans le cas de molecules, pas de chaines !

          Cela dit, ce commentaire est naturellement hors sujet. Ca fait du bien de troller de temps a autre.


        • clostra 7 août 2009 14:05

          Ouaf ! moi pas chercher à convaincre toi, moi chercher à dire moi pas comprendre toi dans démarche !


        • clostra 7 août 2009 14:10

          Troll toi-même ! tu t’es vu quand t’a bu avec tes doigts en forme de ribosomes !


        • HELIOS HELIOS 7 août 2009 16:39

          Toi y’en a comme Chantal Goya....

          ... ce matin... un lapin... a tué un chasseur.... la, la ,la...


        • clostra 7 août 2009 19:02

          C’était un lapin qui avait un fusil...PAN !


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 août 2009 11:28

          Bonjour,

          j’écoutais ce matin sur e1 qu’une femme avait installé depuis trois ans en Afrique un centre laboratoire capable de fournir des médicaments génériques pour deux sous et surtout un médicament qui soulage du Sida à un demi euro pièce. J’étais malheureusement pas bien réveillé, mais peut-être quelqu’un a écouté avec plus d’attention. Cette info n’est pas bien en rapport avec votre étude, mais elle participerait à démystifier nettement la complexitude de l’analyse des comportements d’apprentis chimistes auxquels vous vous livrez, voie dans laquelle vous nous engagez les yeux fermés.


          • clostra 7 août 2009 12:26

            Oui, d’ailleurs, il y a eu une terrible déconvenue avec les images de synthèse en 3D susceptibles de supplanter un pragmatisme (qui pour la pharmacologie « moderne » fait frémir : ne sélectionne-t-on pas les « nouvelles » molécules d’un futur médicament à partir de ses effets secondaires...) ancestral (l’émission de Nicolas Hulot hier soir montrait un savoir basé sur les effets (je pense à la strichnine des flèches empoisonnées, recueillie sur un arbre, dans une forêt primaire) dispensé par des êtres humains ne connaissant ni l’écriture, ni la lecture...
            De même ces feuillages particuliers agités dans l’eau poissonneuse pour en diminuer l’oxygène et faire remonter les poissons « groguis » qui seront « péchés » à la main...


          • W.Best fonzibrain 7 août 2009 12:58

            le sida est une fausse maladie,savez vous que montagner a bosser dans un labo US dans les années 70.



            • David Krauss 7 août 2009 13:58

              Fausse maladie n’est pas le bon terme... le sida est une vraie maladie !!! Que cela soit clair ! C’est surtout le lien VIH-SIDA qui peut poser problème selon certains chercheurs...

              Un tout nouveau documentaire qui a récolté un prix à un festival de Las Vegas aborde le sujet : www.houseofnumbers.com

              http://www.mediapart.fr/club/blog/vincent-verschoore/210409/house-numbers-nouvelle-remise-en-question-de-l-association-vihsi

              La bande annonce contient des paroles assez étonnante venant du co-découvreur du virus qui a reçu un prix Nobel il n’y a pas longtemps pour cette raison... et qui a aussi fait une conférence et écrit un livre tentant de réhabiliter Jacques Benveniste et sa mémoire de l’eau !!!

              A croire que Montagnier a plus que dérivé vers la dissidence mais sur le sida, il reste soft... on se demande pourquoi... pas trop envie d’avoir des problème comme d’autres chercheurs plus téméraire quand à la gestion de leur carrière ?

              http://www.lesmotsontunsens.com/luc-montagnier-vaccin-contre-le-sida-memoire-de-l-eau-jacques-benveniste-2744


            • David Krauss 7 août 2009 15:01

              Le problème du VIH-SIDA extrait d’un article sur le documentaire :

              « Connaissez-vous la différence entre le HIV et le Sida ? Savez-vous combien de gens sont infectés au niveau mondial ? Savez-vous si vous pouvez faire confiance à un test de dépistage VIH ? Vous savez tout cela comment ?

              Est-ce que le VIH existe ? Ca se discute.

              S’il existe, est-il la cause du Sida ? Ca se discute.

              Peut-on être testé positif dans un pays et négatif dans un autre : clairement, oui.

              Tant qu’il est possible d’être considéré comme malade dans un pays et non malade dans un autre la recherche et le traitement du SIDA reste une blague de très mauvais goût, une blague non scientifique qui coûte cher en vie humaine et en argent.


            • clostra 7 août 2009 14:24

              @Hélios with my very confuse...

              Juste plus sérieusement pour dire qu’il s’agit bien d’épistémologie et que sur ce genre d’article : a-t-on quelque chose à dire de plus (bien sûr : chapô pour cette mise en évidence) c’est Dugué avec ses titres « vendeurs » qui incite à regarder par la fenêtre, à associer et à faire des commentaires (certainement non autorisés).
              Ce n’est pas une boutade que de penser que les scientifiques y avaient déjà pensé mais qu’ils ne l’avaient pas « prouvé » et du coup, l’ARN messager est appelé à une nouvelle vie...car certainement celà entraine d’autres réflexions, de nouveaux travaux etc la découverte se fait rarement par le chemin qu’on veut lui tracer.

              Quant au lien avec l’homéopathie, il est ici juste : c’est pas parce qu’on n’a pas prouvé que ça n’existe pas. (Pauvre Galilée, quand j’y pense...)


              • HELIOS HELIOS 7 août 2009 16:43

                C’est toujours dur de vaincre les certitudes des uns et des autres... lol

                Je dois avouer que je baisse souvent les bras, par fatigue, pas couardise, par respect, par doute ... alors quand les autres font comme moi, je ne vois pas en quoi je devrais leur donner des leçons.

                Bonne aprem


              • HELIOS HELIOS 7 août 2009 16:44

                PS : aucun problème


              • clostra 7 août 2009 14:27

                Bref, le sujet de l’article n’a pas grand chose à voir avec le SIDA, donc pourquoi pas avec l’homéopathie...
                Le titre est donc trompeur.


                • Lachésis 7 août 2009 14:56

                   si, puisque cette découverte s’est bien faite sur le virus du SIDA et pas un autre... Cela dit ça tient plus de la recherche « fondamentale » que de l’appliqué. ça pourrait certainement servir plus tard mais... pas dans l’immédiat, donc c’est certain que ce n’est pas d’un intérêt fou (quoique..) pour la plupart des lecteurs de ce site (même si ça pourrait servir à plein de choses dans l’absollu !)


                • clostra 7 août 2009 16:32

                  Voyons, le virus du SIDA est le virus certainement le plus étudié au monde, il y avait donc toutes les chances pour que cette découverte se fasse grâce à lui.
                  Le titre de l’article aurait pu être
                  « La biologie cellulaire et moléculaire bousculée par le virus HIV »

                  (mais quand même avec un petit rappel de ce qu’est l’ARNm, les ribosomes et comment la séquence de l’ARNm, s’attache aux ribosomes pour fabriquer ensemble une protéine unique et peut-être comment l’ADN a lui-même une structure secondaire etc, l’ARNm semblait être là pour la recopier en la rendant « lisible » c’est-à-dire 3 bases -> 1 acide aminé, en séquence pour aller jusqu’à la chaine protéique d’une protéine donnée etc effectivment s’il a une structure secondaire il devient moins « prévisible », ce qui va vraiment compliquer la tâche des chercheurs qui partent de la protéine pour arriver au gène...)


                • David Krauss 7 août 2009 16:53

                  "Voyons, le virus du SIDA est le virus certainement le plus étudié au monde, il y avait donc toutes les chances pour que cette découverte se fasse grâce à lui."

                  Et pourtant il n’a jamais été réellement isolé en suivant strictement les protocoles scientifiques utilisés avant le VIH.

                  Pourquoi n’existe-t-il pas de protocole standard quand à son dépistage ?

                  Est-ce normal qu’aucun chercheur ne s’en étonne ?


                • clostra 7 août 2009 19:06

                  Il faut dire que s’il fait des choses pareilles, c’est un véritable trublion !


                • tonton raoul 7 août 2009 16:52

                  Question sérieuse à Mr Dugué


                  Voyant que vous faites un effort de vulgarisation j’en profite pour poser une question de base. D’après ce que j’ai compris depuis un certain temps, c’est la forme 3D des protéïnes qui conditionne leurs fonctions chimiques et donc leur comportement dans l’organisme. Et pour être + précis, c’est la forme et la structure du nuage électronique qui les entoure qui fait leur identité fonctionnelle.
                  Or s’il existe, je suppose, de bonnes corrélations entre les séquences de gènes et les fonctionnalités, ces liens ne sont cependant pas toujours déductibles. En ce cas, en est-on réduit à faire des expériences avec des protéïnes déjà construites, ou existe-t’il d’autres méthodes ? Où en sont les scientifiques à ce niveau-là ?

                  • Pyrathome pyralene 9 août 2009 23:45

                    Où en sont les scientifiques à ce niveau-là ?....

                    Au même niveau que toi.......


                  • xray 7 août 2009 18:10


                    Médical terreur ! 

                    Ne vous fatiguez pas. Les virus médicaux sont toujours imaginaires. 

                    Une imposture de curés  
                    En matière médicale, les virus n’existent pas. 
                    Le mot « Virus » est une explication  « passe partout » dans le cadre d’une arnaque médicale. 

                    La cuisine diabolique des croyances  (Le Sida) 
                    http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/25/la-cuisine-diabolique-des-croyances/ 

                    Les virus de curés 
                    http://levirusmachin.hautetfort.com/
                     


                    SIDA, 
                    Depuis trente ans, les « chercheurs » nous insultent et ridiculisent la science. 


                    Trois documents rarissimes sur le Sida.  Le doute !
                     

                    Le VIH n’est qu’une image qui n’a rien à voir avec le Sida. 
                    http://www.dailymotion.com/video/x8f7sg_documentaire-rarissime-sida-le-dout_news 

                    Business is business, Tu empoches le fric et tu fermes ta gueule ! 
                    http://www.dailymotion.com/video/x8f7tr_documentaire-rarissime-sida-le-dout_news 

                    Un test à la tête du client 
                    http://www.dailymotion.com/video/x8f7vb_documentaire-rarissime-sida-le-dout_news 


                    On ne le répètera jamais assez !  
                    On prend un risque considérable en allant consulter un médecin pour savoir si l’on est malade. On peut en mourir. 

                    Un bien portant est un malade qui s’ignore. 

                    La connerie humaine est la seule approche que l’on peut avoir de l’infini. 



                    • clostra 7 août 2009 19:12

                      Qui a kidnappé Dugué ?


                      • clostra 7 août 2009 19:15

                        Il a du se prendre les doigts de pieds dans un épissage alternatif dans la toile...


                        • Lachésis 7 août 2009 20:13

                          il poste très peu sur les commentaires. J’ai déjà essayé de le prendre à parti sur d’autres de ses articles, il n’y réponds jamais...


                        • Atlantis Atlantis 7 août 2009 19:34

                          hmm, le « pic de pétrole » et « l’impossibilité de croissance infinie » ont bien été avouées récemment, mais je pense qu’on devra attendre encore un peu avant que la médecine avoue ses crimes ...


                          • Paul Cosquer 7 août 2009 22:19

                            Moi, je n’ai rien compris ! Et de lire en plus dans les commentaires que les virus sont imaginaires ne fait qu’ajouter à la confusion de mon esprit à la lecture de ce charabia scientifique.

                            CONCRETEMENT : y aura-t-il moins de malades, moins de morts ? Est-ce que cela va prolonger la vie des malades ? De combien de temps ? Mais si j’ai compris le peu que j’ai compris : tous ces beaux raisonnements de laboratoire ne mènent pour le moment à aucun résultat tangible. Je comprends pourquoi l’auteur a pris la tangente...


                            • Lachésis 7 août 2009 22:42

                              en gros : l’ARN contient une information génétique (comme l’ADN, avec des différences du point de vue chimique mais là on va zapper sinon ça serait trop long).

                              L’ARN est présent dans nos cellules pour faire la transition noyaux/ribosome (l’ADN ne quitte jamais le noyau et les ribosomes sont là où sont produites les protéines).

                              _l’ARN sert également de support génétique exactement comme l’ADN chez certains virus (pas tous, ceux-ci présentent une très grande diversité de conservation de l’information génétique : ADN/ ARN double brin/mono brin, mais là aussi je zappe un peu)

                              _il y a quelques temps déjà on s’est rendu compte qu’il y avait aussi une structure tridimensionnelle sur cette informaition : lorsque le brin d’ARN est seul (monobrin ou séparé de son ARN complémentaire) ; il a tendance à se tordre et se plier sur lui-même à cause des attractions électromagnétiques entre les nucléotiques qui le composent (G/C et A/U) : cette structure va permettre à partir d’un seul brin de faire plusieurs choses qu’un brin linéaire n’aurait pas permi de traduire.

                              Là, la nouveauté serait que de nouvelles choses seraient réalisées grâce à cette structure une fois qu’elle est portée sur les ribosomes. On pourrait s’en servir pour trouver comment empêcher le virus de se multiplier, ou peut-être (je m’avance sans doute un peu trop là) trouver une région qui soit suffisament stable (ie : non mutable) pour être utilisable par un vaccin (d’ailleurs l’une des propriétés de l’ARN par rapport à l’ADN c’est que c’est une molécule moins stable : les virus qui varient très vites sont plutôt des virus à ARN qu’à ADN...)

                              P.S. les connaisseurs seront très aimables de corriger mes approximations. J’ai la flemme de fouiller dans mes archives là-tout de suite et faut le dire si je suis trop dans le flou...


                            • Lachésis 7 août 2009 22:43

                              Pour le reste, oui, ça relève plutôt de la science fondamentale (quoique, selon mon maitre de stage, cette dénomination est inventée par les journalistes : y a pas de recherche fondamentale/appliquée, simplement on cherche et si on a du pot y a une application pratique pas trop lointaine pour ce qu’on trouve...)


                            • clostra 8 août 2009 10:00

                              Voilà pourquoi j’ai contesté le titre « accrocheur » de cet article qui nous fait partir sur un hors sujet.

                              En effet, on clique pour trouver une piste nouvelle de traitement de la maladie alors que, semble-t-il cette découverte n’a, dans un premier temps, qu’une valeur d’avancée dans les connaissances. Après, on peux se hasarder à faire toutes sortes d’hypothèses sur les conséquences de cette découverte formelle.

                              Et là, on part sur la pointe de la recherche où seuls des scientifiques peuvent, sans élucubrer - quoi que - en tirer quelques conclusions.

                              Sans trop m’aventurer, je ne pense pas comme Lachesis que cette découverte soit favorable à un vaccin car ceux-ci sont dirigés vers des protéines.
                              En m’aventurant, - les virus à ARN sont de très vilaines bêtes - on pourrait imaginer quelque chose qui aboutisse à un ARN antisens destiné à neutraliser non pas la séquence puisqu’il semble qu’il puisse la masquer, mais un ARN antisens de sa structure secondaire. Boaf !


                            • janequin 8 août 2009 13:08

                              Quand on sait que les chimistes les plus au fait de ces méthodes calculatoires (détermination de l’énergie libre minimale d’un système) sont très sceptique quant à la marge d’erreur concernant les résultats obtenus ( parfois 1000%), on peut se demander s’il y avait ne serait-ce qu’un chimiste dans le comité de lecture de Nature.

                              Pas de manip ici, uniquement une détermination par un calculateur de la structure probable (voir ce que j’en dis au-dessus), sans vérification par RX de l’enveloppe du matériel. Et on voudrait que ce soit une avancée dans la connaissance du mécanisme de fonctionnement du VIH !

                              Mais au fait, je croyais qu’on savait comment il tuait, ce VIH. Eh bien il faut croire que non.
                              Finalement, on ne sait pas grand chose sur lui, mais son « existence » arrange bien les affaires de pas mal de personnes.


                              • ozopingu 9 août 2009 11:55

                                « mais son « existence » arrange bien les affaires de pas mal de personnes. »

                                C’est précisément une question que je me pose depuis longtemps : y-a-t’il réellement un quelconque intérêt à rechercher un vaccin contre le VIH ?

                                Les approches thérapeutiques sont incomparablement plus intéressantes pour les pharma (financèrement parlant, bien sûr).

                                Connaissez-vous l’existence de débats là-dessus ?


                              • georges 9 août 2009 12:09

                                je suis daccord avec ozopingu , beaucoup de grands professeurs le confirment en privé
                                c est la question tabou concernant ce virus et il n est pas question de delire conspirationniste


                                • janequin 9 août 2009 13:24

                                  Les débats à ce sujet sont très nombreux aux USA. Mais ils sont également extrêmement tendus.

                                  Il y a plusieurs thèmes qui s’entremêlent :

                                  - le VIH existe-t-il en tant qu’entité responsable à elle seule du Sida (cause nécessaire et suffisante) ? Rien que les propos du Pr. Montagnier dans le trailer de House of Numbers cité par David Krauss ci-dessus portent à penser qu’il n’en est rien et qu’en tous cas, il n’est pas la cause suffisante.
                                  C’est vraiment le thème le plus controversé, et c’est celui qui déclenche les polémiques les plus acharnées. Il suffit de lire divers blogs et forums de discussion américains pour s’en rendre compte :

                                  D’abord chez les tenants de la vérité officielle :

                                  aidstruth

                                  Le blog de Tara Smith

                                  Maintenant chez les contestataires :

                                  Le blog de Henri Bauer

                                  Le forum le plus étoffé et le plus ancien : Aidsmythexposed.
                                  Les polémiques y sont parfois rudes.

                                  Le blog de Clark Baker, nouveau venu dans la contestation. Lire en particulier Gallo Eggs.

                                  Trois sites d’archives et dinformations :

                                  Virusmyth, l’ancêtre.
                                  Le site de David Crowe, président de Rethinkingaids.
                                  Le site du groupe de Perth.

                                  Si vous en avez le courage et le temps, vous pouvez lire le débat en ligne qui s’est déroulé du 28 février 2003 au 17 avril 2005 sur le site du British Medical journal.

                                  Vous constaterez que les opinions sont bien diverses, les contestataires étant eux-même divisés sur cette question de l’existence du VIH. Le point commun que l’on peut leur trouver réside dans le fait qu’ils estiment que le VIH n’est pas la véritable cause du sida.

                                  - en ce qui concerne l’action des médicaments et la découverte sans cesse repoussée d’un vaccin, elles pourraient certes s’expliquer par des considérations de marketing, mais l’approche des contestataires font découvrir ce problème sous un tout autre angle, à savoir qu’il est peut-être impossible de trouver un vaccin dans le sens classique du terme.

                                  Je voudrais cependant donner un lien en français, où ces choses sont quelques peu résumées, parfois trop technique et avec des exemples un peu anciens certes, mais encore d’actualité.


                                  • ozopingu 12 août 2009 13:24

                                    J’étais plutôt intéressé par des débats traitant de l’intérêt des entreprises pharmaceutiques à conserver l’approche thérapeutique (tri-thérapies, etc) qui fabrique de merveilleux consommateurs garantis à vie plutôt que d’engager des recherches sur une solution de type vaccin.

                                    La question se pose sur bien d’autres maladie, évidemment...


                                    • @politique @politique 23 septembre 2009 18:39

                                      Bonjour à tous,

                                      D’après ce que vous dites, il existe donc des sidéens, malades, avec un Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise chez qui le VIH n’est pas présent et des personnes porteurs du VIH qu’il est alors absolument inutile de suivre et de traiter.

                                      Me voilà rassuré.

                                      Je propose donc aux chercheurs ayant un doute sincère sur la cause du SIDA de s’inoculer le VIH pour prouver ainsi son innocuité à l’ensemble de la population mondiale. Je plaisante bien sur vous aussi non ?

                                      Cordialement...

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