@Stef : le principe d’augmenter ton rendement en augmentant la biodiversité du lieu (à la place de simplement d’y mettre de l’engrais) est tout à fait dans le sens de la permaculture ;)
@philippe913 : La sélection de plants joue un rôle mais ce n’est de loin pas le seul facteur qui permet de minimiser les intrants. En permaculture l’aménagement du terrain joue un rôle essentiel car cela demande un effort à un moment donné et peu d’effort ensuite pour l’entretenir. Si je peux sélectionner un plant de tomates peu gourmand en eau, je peux aussi aménager mon sol pour qu’il retienne mieux l’humidité naturelle (creuser une rigole pour capter l’eau de pluie, pailler le sol, ...).
Je t’invite à regarder les vidéos sur ce site, elle sont très instructives (si tu es anglophone) http://geofflawton.com
@lermontov : « Contrairement à ce qu’on pense, la permaculture n’a pas des visées de production mais des visions d’émancipation de l’individu ». Je pense que ce n’est pas vrai. L’émancipation est une conséquence possible d’un tel système agricole mais pas un but. Par exemple le fait de minimiser le plus possible les intrants (engrais, pesticide, travail) n’a pas pour but de s’affranchir des sociétés tierces qui vendent ces intrants mais a plutôt pour but d’augmenter la résilience du système mis en place (tout en augmentant le ratio investissement - production).