« tout le monde n’a pas la force de surmonter le »blues« post-partem - autre invention d’un siècle entêté à faire l’autruche. »
« Depuis que j’ai posté ça, j’ai lu des interventions troublantes de cliniciens selon lesquels le déni de grossesse peut transformer l’aspect de la gestation... »
Je pense que vous auriez beaucoup gagné à vous renseigner sur le déni de grossesse, le « baby blues », et la dépression du post-partum avant de rédiger cet article à vomir. Ainsi donc, une femme atteinte de cette pathologie serait, selon vous et quelques autres, une « simulatrice ». Si vous aviez lu quelque chose de sérieux avant de malmener votre clavier, peut-être auriez-vous écrit quelque chose d’intelligent. Mais j’arrive même à en douter.
« Je ne ferai pas de commentaire sur l’agrégation qui est un concours qui n’a de lieu d’être que pour placer certains enfants de la bourgeoisie à une place bien chaude. Je méprise hautement ce concours qui dit-on donne les professeurs les plus compétents... à qui on donne le moins d’heures et donc le moins d’élèves tout en leur donnant un meilleur salaire. La bonne blague ! »
Ben, voilà : vous auriez dû commencer par ce commentaire hautement édifiant et qui reflète bien l’ambiance de l’Education Nationale. Vous avez tenté de le passer, ce fameux concours de l’agrèg ??? Ah, raté ?
Pfff, je ne savais même pas que mes enfants étaient des enfants de bourgeois ! On nous cache vraiment tout.
« Eh bien ! vous pouvez entrer dans les ordres... »
Inutile. Vous ne m’avez pas concaincu, il s’en faut.
« D’abord, citer un passage sans remise dans le contexte global de la théorie freudienne et de son évolution (car la pensée de freud n’a cessé d’évoluer au contact de l’expérience) ne relève pas de la plus grande honnêteté intellectuelle. »
Cette citation de freud semble vous gêner énormément. Pour quel motif ? « Je suppose que ce passage est sorti de « Introduction à la psychanalyse », un livre de vulgarisation écrit par Freud pour le grand public, très approximatif,dont la traduction de Jankelevitch est trés imparfaite. »
Vous supposez bien, mais je ne vois pas en quoi la traductiuon du Dr. S.Jankelevitch serait « imparfaite ». C’est une traduction, et même la seule autorisée actuellement en France. L’ouvrage que je possède date d’ailleurs de ...1965. Si donc on ne peut pas faire confiance à ce médecin, il faudra aussi mettre en doute les traductions de « Totem et Tabou », « Psychologie de la vie quotidienne » et autres ouvrages traduit par le même médecin. Je ne doute pas un instant que vous puissiez me répondre que l’oeuvre de Freud n’est compréhensible qu’en langue allemande. Mon allemand, poussiéreux et désormais inopérant ne me permet pas cette facilité que vous semblez avoir. Il est vrai que les calembours auxquels peut se livrer Freud, les lapsus lingués ne sont pas traduisibles en français, ce qui fait de l’interprétation des lapsus et des actes manqués une « science » assez étrange, délimitée par... une frontière, une langue (?)
« Mais on ne résume pas une théorie si fine et toujours en mouvement en quelques phrases. » Merveilleuse façon de botter en touche !
« Je vous invite à vous instruire. » Merci, mais je n’ai pas attendu cette invitation un peu tardive : j’ai vécu la psychanalyse de l’intérieur et je peux vous dire que, tant que le malade admet comme « vraie » une simple hypothèse émise par son analyste, il va mieux. Dès qu’il commence à émettre des doutes sur celle-ci, tout est à refaire. En un mot comme en cent : la psychanalyse est affaire de croyance, de foi. C’est un placebo qui remplace avantageusement (surtout pour l’analyste !) toute autre croyance religieuse. C’est une « technique médicale » à réserver aux bien portants.
Auriez-vous l’amabilité de lire très attentivement ce passage extrait d’un fameux livre ?
« Je dois toutefois supposer que vous savez que la psychanalyse est un procédé de traitement médical de personnes atteintes de maladies nerveuses. Ceci dit, je puis vous montrer aussitôt sur un exemple que les choses ne se passent pas ici comme dans les autres branches de la médecine, qu’elles s’y passent même d’une façon tout à fait contraire. Généralement, lorsque nous soumettons un malade à une technique médicale nouvelle pour lui, nous nous appliquons à en diminuer à ses yeux les inconvénients et à lui donner toutes les assurances possibles quant au succès du traitement. Je crois que nous avons raison de le faire, car en procédant ainsi nous augmentons effectivement les chances de succès. Mais on procède tout autrement, lorsqu’on soumet un névrotique au traitement psychanalytique. Nous le mettons alors au courant des difficultés de la méthode, de sa durée, des efforts et des sacrifices qu’elle exige ; et quant au résultat, nous lui disons que nous ne pouvons rien promettre, qu’il dépendra de la manière dont se comportera le malade lui-même, de son intelligence, de son obéissance, de sa patience. Il va sans dire que de bonnes raisons, dont vous saisirez peut-être l’importance plus tard, nous dictent cette conduite inaccoutumée. »
Si c e n’est pas de la manipulation mentale, doublée d’une escroquerie, je veux bien me faire moine.
le sujet de l’article est l’accueil des touristes etrangers qui viennent sur invitation
Bah, oui, mais ce n’est pas du tout la même chose : un touriste prendra un visa « touriste », tandis que la personne qui vient sur invitation (pour une visite privée) devra demander un visa « visite privée. » C’est dans le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Je ne suis donc pas certain que vous ayez compris vous-même le sujet de l’article. Mais c’est bien de vouloir l’expliquer aux autres.