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a.mary

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  • Premier article le 20/04/2010
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Derniers commentaires



  • a.mary a.mary 20 avril 2010 14:52

    En effet, les effets de censure (de refoulement ?) dans les films ont leur importance. Il serait intéressant d’en voir une version non-tronquée.


    A Vincent Delaury : pour moi, il n’est pas du tout évident que la fin de ce film soit ouverte. La référence aux articles de Freud « la perte de réalité dans la névrose et la psychose » et « névrose et psychose » (dans leur lecture américaine, un peu naïve) peut nous faire penser qu’il y a eu un mouvement d’internalisation de la contradiction : d’abord, contradiction entre Daniels et le reste du monde (son conflit oppose son psychique à la réalité), puis, contradiction interne à Daniels (conflit intrapsychique). Ce déplacement de l’antagonisme est portée au sublime dans ce trait d’esprit « vivre en monstre ou mourir en homme de bien » qui relève d’une dialectique névrotique et qui compte pour preuve de la réussite du traitement (son thérapeute référent le réalise !).
    S’il y a ouverture, ce n’est pas la fin de la fiction qui est ouverte, c’est simplement qu’il y a un retour au sens, à l’équivoque, à l’ambigüité. Nous pouvons certes partager l’aveuglement sur soi de Daniels (se croire un homme de bien), mais étant extérieur à la fiction, il nous est plus facile de juger, et de décider de notre position. L’ouverture dont l’on pourrait parler, c’est l’écart irréductible entre la situation d’énonciation du héros (il court à sa trépanation, il y aura des conséquences pour les autres malades...) et ce qu’il dit ou croit dire.


  • a.mary a.mary 20 avril 2010 12:24

    J’essaie de souligner les effets subjectifs que cette fiction convoque chez le public. A ce que j’ai compris, en discutant avec ceux qui avaient lu le livre, ces effets seraient moindre dans le roman. Suis-je capable d’assumer ma condition de coupable ? Le héros véritable ne serait-il pas celui qui peut regarder sa honte en face et l’assumer ?

    Plus largement, c’est un peu de mon inquiétude qui passe : vivons-nous à présent dans un monde qui voit l’héroïsme chez celui qui sacrifie les autres pour son confort ? - car j’ai été frappé d’entendre tellement de personnes m’assurer que cette fin est optimiste.

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