Abou Antoun

@rosemar
Fernand Raynaud l’avait déjà sortie celle là.

@Francis, agnotologue
Bien entendu et il y a longtemps que cela se pratique à grande échelle. Les paiements en nature ou par service rendu sont légions.
Un week-end à Saint Domingue en compagie d’une ’escort’ se transforme en participation à un congrès ou un séminaire, etc..
Par ailleurs il restera toujours une monnaie pour les échanges même si ce n’est pas la monnaie du pays.

Et puis il y a aussi autre chose que personne ne relève.
Ces loisirs innocents du ’bon vieux temps’ sont payants.
Consos, parties de flipper, juke-boxes tout est payant comme le sont les microsillons, les places de concert le magazine ’salut les copains’ etc.. c’est le début de la société de consommation. Les hommes d’affaires sont à l’affût de faire du fric avec la jeunesse par tous les moyens.
Dans cette excellente évocation du passé vous auriez pu aussi trouver une place pour les ’clopes du fauché’ paquets de 4 brunes ’parisiennes’ ou blondes ’highlife’ (prononcer igliffe’) à côté de ça le paquet de gauloises, c’est du luxe et ne parlons pas des gitanes avec leur boîte en carton..

Bonjour Fergus,

Article évocateur, bien écrit comme toujours. Comment les ’vieux’ dont je fais partie ne pourraient être touchés et réagir.

Cependant les quelques interventions ’critiques’ sur le fond ne peuvent être ignorées. la génération d’après-guerre est la première touchée par l’américanisation. Les Yéyés, à quelques rares et glorieuses exceptions près ne font que traduire des succès américains. Flippers et Juke-box nous arrivent (sans traduction) des USA avec le coca et tout le restant.

Mais finalement ce qui suscite l’émotion ce n’est pas tant le souvenir d’une époque globalement ni meilleure ni pire qu’une autre, chacun pleure sur sa jeunesse perdue. Mais on ne repasse jamais par sa jeunesse.

C’est un peu comme tous ces témoins éplorés lors des enterrements qui ne pensent en fait qu’à leur propre mort.

On ne pleure jamais que sur soi-même.

Bonjour Fergus,

Excellent article !

Comme toujours quand vous ne parlez pas de politique...