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Je suis d’accord avec vous, le monde actuel n’a rien d’idéal. Je suis pour le rassemblement, le respect, la compréhension de l’autre (Sarkozy lui prône plutôt la division et la stigmatisation).
Mais ce que je vois surtout, c’est que vous vous faites une image concrète de la femme « libre ». Mais où sommes-nous ? Depuis quand c’est vous ou moi qui décidons d’une définition de la femme « libre » ? Certaines femmes se voient libres quand elles portent un voile, d’autres se disent libres quand elles peuvent se couper les cheveux ou se faire une couleur, d’autres se disent libres quand elles peuvent ne pas travailler et s’occuper de leurs enfants.Ce n’est pas parce qu’une communauté vit avec des principes différents aux vôtres qu’elle n’est pas libre. Il n’y a pas de normes dans la liberté. Et vouloir forcer un individu à être comme nous c’est le privé de cette liberté. -
« Derrière le voile, il y a le refus de la mixité, le mépris des femmes. »
C’est ce que vous pensez, mais pas ce que pensent toute les femmes. Vous dites agir au nom de vos soeurs, mais la majorité d’entre elles vont bien et ne vous rien demandé. C’est vraiment lourd que d’insister à vouloir aider quelqu’un qui n’a pas besoin de votre aide parce qu’il va très bien.Au nom de quoi dites-vous que les femmes voilées ont besoin d’aide ?Ce n’est pas parce que vous ne voulez pas porter de voiles que toutes les femmes ne veulent plus le porter, faut arrêter. Les dictateurs quelque part, c’est vous. -
L’amour est un concept humain, qui existe certes, mais qui est diffère selon les personnes. Il ne faut pas tout confondre. Personne n’a dit qu’il fallait regarder la femme ou l’homme comme un objet de reproduction, d’ailleurs les meilleurs poètes, écrivains, qui parlent le mieux de l’amour sont des hommes.
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« Toutes ses idéologies vous expliquent que c’est biologie d’être un salop et une salope dans le fond, qu’il faut surtout mettre l’humain dans une cage, et surtout qu’il en sache le moins possible sur sa vrai nature, sur ses possibilités, on doit lui apprendre comme dans le meilleur des mondes à entrer dans une case, et on se trouve avec des gammas des alphas etc.. »
Vous êtes dans l’hypocrisie, c’est le moins que l’on puisse dire sur ce coup. Vous pensez avoir eu la chance d’échapper à ce qui semblerait être un « conditionnement de la société ». Pourtant, venant d’une femme qui pense que le voile est un objet de soumission, permettez-moi de penser le contraire. Prenons l’exemple du Liban : les femmes portent le voile (chrétiennes comme musulmanes) par choix, car celui-ci est vu principalement comme un accessoire de mode. Preuve que votre façon de penser n’est pas LA façon dont tout le monde doit penser.Le genre humain connait très bien toutes les possibilités qui s’offrent à lui, il suffit de regarder l’histoire pour le voir. Dans l’antiquité comme au Moyen-Age, la femme n’était qu’un objet, alors qu’aujourd’hui on lui offre la possibilité de s’exprimer, de donner son avis, de peser sur l’avenir du monde. Vous pensez que tout le monde est conditionné à être tel ou tel personne, je vous donnerai raison si l’on parlait de racisme, mais nous parlons ici d’être homme ou femme. et ce n’est pas une histoire de conditionnement, mais bien de science et de nature.Être libre ne consiste pas seulement à pouvoir porter un mini-short si nous en ressentons le besoin, mais aussi de pouvoir porter un voile ou même une burqa si on en ressent l’envi. Empêcher les personnes de faire ce qu’elles veulent comme vous dites, c’est justement les privées de liberté.Vous êtes dans un raisonnement subjectif. -
Très bon article.
Comment dévier les mouvements de protestations à l’encontre des dirigeants occidentaux ?En inventant un ennemi commun, l’islam. On nous a endoctriné, conditionné à penser que les musulmans sont les seuls et uniques responsables des malheurs qui nous frappent, alors que ceux-ci n’ont aucun rapport avec aux.Le vrai problème, c’est cette oligarchie qui nous dirige, nous impose sa vision des choses. On laisse un système totalitaire nous dire ce qui est juste, et personne ne se rend compte qu’aujourd’hui, nous ne sommes plus dans un monde où le peuple peut décider de ce qui est bon pour lui, en élisant un président au suffrage universel, qui appliquerait avec son gouvernement, un système où les seules valeurs qui seraient mis en valeur sont le respect et la justice.Non, aujourd’hui, c’est le système bancaire qui commande, sans avoir besoin de l’approbation des peuples. On a bien vu la situation en Grèce, pays qui n’a plus aucune souveraineté nationale, et où la Troïka règne en maître.Et au lieu de nous révolter, nous sommes toujours là à nous faire berner par un même principe, qui consiste à diriger notre attention sur une communauté, en la stigmatisant, et la rendant coupable de la situation actuelle. Comme si elle état responsable de la crise, de la baisse des salaires, du fort taux de chômage, d’une baisse de la qualité des soins de santé, d’une hausse de la pauvreté.Les VRAIS responsables, ce sont les banques, les marchés, qui jouent avec nos vies et nos familles.
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