Vous vous croyiez malin et Fouad en une seconde vous a mouché. Le sujet est autrement plus grave que votre jeu stupide. Le CRAN n’est pas brillant mais le qualifier de raciste c’est bien le monde à l’envers. Il n’a aucun pouvoir et se demène pour existé à l’ombre d’un CRIF tout puissant qui est son mentor.
Et se demander qui est Noir est d’une stupidité sans nom. Le racisme n’est pas un divertissement !
Une fois de plus le politiquement incorrect Fouad a reprécisé les termes du débat. Spontané et choquant, il dit les choses comme il les sent sans hypocrisie ou presque. Ce qui ne signifie pas évidemment que ce soit juste. Vu les réactions épidermiques, on peut bien se dire que l’oeuvre de Hergé n’a pas été neutre sur la perception des Noirs encore en cours aujourd’hui.
Mein Kempf publié dans les mêmes années est bien interdit à la vente. Cette BD que la plupart des adolescents, même Africains ont apprécié dans un 1er temps, (Makan ne me démantira pas j’imagine) véhicule des clichés certes rigolos mais inadmissibles. Elle exige donc une distance que seuls des personnes averties possèdent. L’idée avancée par certains est le rajout d’une préface précisant le contexte de sa rédaction.
Fouad votre mépris pour les Africains est bien injustifié. Il révèle un flagrant manque de culture historique sur le sujet et de cynisme. Ce n’est pas parceque tout va mal que tout le monde est minable quand on sait qu’une oppression permanente sape à la source toute initiative authentique d’émancipation.
L’exemple arabe devrait depuis le temps vous avoir instruit. Eux qui ont tout pour réussir (unité historique, religieuse, culturelle, linguistique et des richesses incommensurables, continuïté territoriale...) mais systématiquement échouent « lamentablement ». J’imagine que vous ne les confondez ni aux Ottomans, ni aux Perses qui sont les seuls à tirer leur épingle du jeu au MO.
Gazi Borat, Votre méfiance est une véritable défiance. Vous avez parlé de Peron et absolument pas de Chavez. C’est bien la 1ère fois que je vous vois à côté de la plaque. Je pense qu’il y a une raison à cela que vous n’osez pas dire.
Chavez est l’espoir par excellence, non seulement de son pays mais de toute l’Amérique latine et d’une immense partie du monde. Il a sauvé à lui tout seul les acquis de la révolution cubaine. Il a la modestie de s’effacer et de s’aligner derrière ses prédécesseurs Bolivar, le Che et Castro, il soutient vigoureusement Haïti et d’autres un peu moins mal lotis, il a initié la banque du sud entre autres. Le tout face à la monstrueuse adversité US.
Ce n’est qu’un humain biensûr, de surcroît élévé dans la violence, mais son positionnement et son oeuvre parlent déjà pour lui. L’apprécier en épine dans le pied de l’oncle Sam est particulièrement réducteur. Et surtout ce qui importe, je crois, n’est pas ce qu’on fait CONTRE mais plutôt POUR. Le dire honnêtement ne nous prive en rien de notre esprit critique que nous ne mettrons jamais en veilleuse.
Chems, je ne suis pas militant de Survie, juste admiratif de personnalités comme F-X Verschave ou Odile Tobner qui ont disséqué la question et pris le taureau par les cornes. Je m’élève simplement contre les idées reçues qui sous couvert de bonnes intentions font un mal fou aux pays en développement et finissent ici par nous lasser tellement c’est illogique.
Vous êtes surprise de ma virulence. SVP relisez-moi attentivement. Vous pourrez ensuite me dire quel est le bilan de ces décennies d’aide « pour construire, renforcer, former, mais aussi des transferts de technologies, de techniques et de compétences ». Vous le comparerez sur chacun des points que vous avez cité aux dragons asiatiques qui en 60 avaient le même niveau de développement et les ressources naturelles en moins.
Vous pourrez alors juger OBJECTIVEMENT de ma virulence en faveur des centaines de millions de personnes victimes de cette hypocrisie. Et dire à qui profite une amitié qui infantilise pour permettre de piller, d’abrutir et de massacrer en rond.
La seule amitié pour les Africains et les autres PVD est le combat contre les tyrans locaux et leurs commanditaires du nord, contre cette hydre baptisée par Verschave Françafrique ou Maffiafrique, selon son périmètre.
« La faute vient-elle de ceux et celles qui l’ont apportée, y compris au concret ou de celles et ceux qui étaient censés la recevoir et qui l’ont peu ou mal utilisée ? » La faute vient de ceux qui ont défini une pseudo aide qui est en réalité le cache-sexe de leur forfait de spoliation. C’est d’autant plus pervers que les peuples « récipiendaires » croient réellement à cette aide/infériorité et ferment les yeux sur les pillages, tandis que les peuples « donateurs » sont persuadés de leur grandeur/supériorité et ne contrôlent pas les activités politicoéconomiques dans ces terres désolées. Tout cela pour le plus grand bonheur des politico-maffieux qui se servent grassement et arrosent leur clientèle de politicards africains de pots de vins suffisants pour les fidéliser à jamais dans la lutte contre leurs propres peuples.
Si vous êtes de bonne foi, alors vous êtes étonnament naïf. Mais sur 20 ans on a peine à y croire. Les gens comme vous vivent de cette aide. Ce sont des petits princes persuadés de faire l’histoire de ces peuples plongés de force dans l’obscurantisme. Comme les soldats au front, ils tirent mais ne sont pas responsables de la mort des autres combattants. Parfois, ils risquent leur peau, sont même sacrifiés, mais se demandent rarement quel est le sens de leur combat.
« C’est un peu trop simple de décréter, que par définition, les pays en développement ne sont pas en mesure de définir exactement ce dont ils ont besoin. » Je ne comprend pas cette affirmation qui ne vient pas de mon post précédent. Les pays en développement sont certainement capables de définir leurs besoins. Il faut juste qu’on les laisse faire et leur demande leur avis, ce qui semble vous gêner.
D’après vous le plus simple serait d’aider plutôt que de payer au prix du marché, qui n’est pas nécessairement « le juste prix ». Cette idée ne vous fait-elle pas mal au crâne ? Quand vous allez à la superette, vous cassez la gueule à l’épicier, vous vous servez et ensuite vous lui accordez un énorme 5 à 10% de ce que vous avez pris pour l’aider. Cela vous réjouis et vous semble tout à fait normal.
Pour finir, je reprendrais ma conclusion, PAS D’AIDE, PAS DE NUISANCE, C’EST TOUT ! Les vrais amis de l’Afrique militent avec Survie http://survie-france.org/