Votre analyse est asbolument plausible. Elle rejoint une info faisant état avant les législatives de son rapide remplacement par Bruguiere qui s’en était arrangé avec le petit maître. Malheureusement pour les conspirateurs, les électeurs n’ont pas voulu du juge politicard compromettant le projet. En politique, les plans ne se déroulent souvent pas comme prévu.
Laissez tomber l’imposture. L’auteur parle du tyran sanguinaire et kleptocrate françafricain Sassou Nguesso, et non de Gbagbo dont les défauts ne sauraient masquer les turpitudes françaises en Côte d’Ivoire, ami du gnome nouvellement tout puissant.
Vu votre zèle à faire diversion, il ne fait aucun doute que vous tentez de défendre des intérêts opposés à ceux des copropriétaires légitimes des ressources de leurs pays : les deux Congo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Tchad...
Vous avez manifestement des intérêts inavouables en Côte d’Ivoire mis en péril par Gbagbo. Nier aussi grossièrement l’implication française dans le déclenchement de cette rébellion et le trafic de cacao est désormais inutile. De plus, l’évocation de fonds anglo saxons est d’un ridicule rare. Leur existence, même avérée de société écran ou prête-nom ne serait une surprise que pour gros dadais.
L’article et son contenu sur les dictateurs françafricains et le détournement sémantique sont percutants et limpides. Votre tentative désespérée de diversion n’y pourront rien.
La vile indécence se poursuit, servie par une ignorance crasse ou une malhonnêteté inexpugnable. Je voudrais juste vous rappeler Mesdames, Messieurs, qu’environ un million de personnes innocentes ont perdu la vie dans ce macabre plan.
Ce qui ne sera peut-être jamais dit est que le statu quo (France pour Habyarimana) ou la conquête du Rwanda (Etats-unis via Kagamé) visaient précisément le sous-sol minier de l’est du Congo (RDC) en passant par le maintien ou le renversement de Mobutu passé des US à la France. Le dictateur à la toque de léopard a fini par tomber malgré les vaines tentatives de création d’un front au Congo par les anciens génocidaires rwandais exfiltrés par l’opération « Turquoise » et l’appui des militaires Tchadiens et autres mercenaires et barbouzes. Ce nouveau conflit à causé près de 4 millions de morts cette fois au Congo. Il a permis de piller comme jamais auparavant les minérais de ce « scandale géologique » pour le plus grand bénéfice des commanditaires réconciliés au conseil de sécurité des Nations unies. En contrepartie du maintien hors de tout contrôle étatique du pillage, ils ont envoyé à Kinshasa la plus improtante mission de l’Onu, finançant grassemment des politicards abrutis et verreux tandis que des chefs sangunaires assurent la viabilité des exploitations de force privatisées.
Bien joué tout ça ! « Que valent ces masses d’Africains englués dans leurs barbarismes de conflits ethniques et autres coutumes archaïques face à nos intérêts hautement civilisés »
Mesdames, Messieurs, au moment où les medias tous complices ou ignorants commencent timidement à revenir sur leur déni, je pense que nous devons tous et en toute unanimité condamner sans réserve ce(s) génocide(s).
A moins de considérer que seuls nous avons droit à la paix, à la justice, à l’affection des notres, à l’éducation, à la santé, au travail, au confort en un mot à une existence digne ou à la vie tout court.
Vos articles sont à chaque fois une bourrasque d’air frais sur la place d’Avox face à la furieuse tentation de repli (régressif). Vous forcez à la curiosité intellectuelle, au rêve conceptuel, à l’analyse multidimensionnelle (sans formatage) des technologies et des sociétés.
Merci pour tous ces horizons illimités tour à tour joussifs (perspectives et opportunités) ou anxyogènes (cyberflicage...) que vous nous offrez.