Dans son rapport de 2001, le GIEC conclut que les gaz à effet de serre anthropogéniques « jouent un rôle important dans le réchauffement global »186.
En 2003, l’Union américaine de géophysique affirme que « les influences naturelles ne permettent pas d’expliquer la hausse rapide des températures à la surface du globe »187.
Le 7 juin 2005, les académies des sciences des pays du G8N 5 et celles des trois plus gros pays en voie de développement consommateurs de pétroleN 6 ont signé une déclaration commune à Londres,
affirmant que le doute entretenu par certains à l’endroit des
changements climatiques ne justifie plus l’inaction et qu’au contraire,
il faut « enclencher immédiatement » un plan d’action planétaire pour
contrecarrer cette menace globale188.
En 2007, le quatrième rapport du GIEC, annonce que la probabilité que le réchauffement climatique soit dû aux activités humaines est supérieure à 90 %c 1.
De nombreux scientifiques estimèrent que ce rapport du GIEC n’était pas
assez clair et qu’il fallait mettre en place un programme international
pour réduire drastiquement les deux sources principales de gaz à effet
de serre (ici surtout dioxyde de carbone CO2) : le transport routier et les centrales à charbon189. En effet les centrales à charbon représentaient, en 2017, 44 % des émissions de CO2, alors que ces dernières émissions sont produites à 80 % par les pays du G20190 et que des solutions techniques existent pour capter le CO2 dans ces centrales191,192. Toutefois, en 2018, ces solutions resteraient plus onéreuses que les énergies renouvelables193, tout en représentant un surcoût limité par l’adaptation des centrales existantes194. Ainsi d’après l’AIE, il serait possible de ramener d’ici 2050 au niveau de 1975 les émissions de CO2 provenant du secteur énergétique (qui représentent, en 2017, 46 % l’émission de CO2195) en investissant moins de 1% du PIB mondial cumulé à cette échéance196. En Europe, les principaux pays utilisateurs de centrales à charbon en quantité totale étaient, en 2014, l’Allemagne197, la Pologne et le Royaume-Uni198,199 ; ce dernier a depuis lors divisé par quatre sa production d’électricité à partir de charbon200. La rentabilité d’un charbon non émetteur de CO2,
en comparaison des énergies renouvelables, nécessiterait une taxe
carbone minimale au moins équivalent au coût de captage de CO2, c’est-à-dire d’environ 40$/tonne CO2201,202. Cependant dans le cas du procédé de combustion du dioxyde de carbone supercritique203,204,205, le montant de cette taxe carbone pourrait être encore inférieur (le CO2
capté améliorant l’efficacité de combustion du combustible initial). La
production de charbon des pays européens reste inférieure à celle des
plus gros consommateurs au niveau mondial, même en rapportant la
consommation à la population : Chine, États-Unis206. Si, par ailleurs, le forçage radiatif cumulé du méthane est moindre que celui du CO2, la réduction des émissions de méthane ne doit pas être oubliée207.
"Vous, quand vous vous prendrez une de ces armes extraordinaires sur la tronche, vous tomberez des nues.
" écrivez-vous..
Parlez-vous du largage de tracts UPR par avion ? Avant de les larguer, il faut bien penser à défaire la ficelle des paquets de 3kg, sinon il est vrai que cela peut-être très dangereux pour la population