Décidément, si on n’est pas d’accord avec vous, on est forcément un Wallon. Vous ne seriez pas affilié à la NVA par hasard ?
Et je sais très bien qu’en restant liée à la Wallonie, la situation économique et fiscale des Bruxellois ne sera pas géniale. Mais je préfère rester citoyen d’une « demi-Belgique » francophone que devenir celui d’une cité-état enclavée en Flandre. A moins que vous n’ayez une idée géniale pour faire accepter au Nord du pays un élargissement des frontières de la capitale ?
Libre à vous de rester scotcher sur le PIB... Je maintiens qu’en cas de scission une grande partie de cette manne se délocalisera rapidement.
Sur les 400.000 navetteurs, une bonne part occupe des emplois dans les administrations fédérales, à la SNCB, etc. Ces emplois quitteront vraisemblablement Bxl.
Quant aux entreprises privées, une fiscalité appropriée peut les maintenir, mais ce n’est pas la panacée. Les loyers, l’espace disponible, les facilités d’accès entrent aussi en ligne de compte.
Malgré tout le tintouin autour de la capitale de l’Europe, Bxl a perdu Renault, DHL et VW.
J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui prenez les gens pour des billes. Bxl c’est peut-être 20% du PIB belge, mais cette richesse beaucoup de Bruxellois n’y participent pas et n’en profitent pas.
La capitale compte 20% de chômeurs, la plupart n’ont même pas un diplôme du secondaire. Quelle est leur place dans une ville-état tertiarisée que quittent progressivement les industries et les PME pour les zonings de la périphérie ?
Pensez-vous vraiment que l’Europe financera les surcoûts liés au rôle international de Bruxelles (infrastructures, police, Belaymont, etc.) ? Au premier coup de sang d’un gouvernement britannique ou polonais, les Bruxellois se retrouveront tous seuls à payer les factures.
Bruxelles a de nombreux atouts, mais faire croire à ses habitants qu’en cas de scission de la Belgique, leur ville deviendra un petit Monaco sous la tutelle bienveillante de l’Europe, j’appelle ça zieverer.
Sauf qu’il y a quelques années encore on démolissait des logements pour les remplacer par des bureaux.
Et si on a mis tant de bureaux dans la capitale, c’est aussi parce que Bxl est le dernier coin de ce pays plus ou moins neutre linguistiquement. Une entreprise qui a son siège à Bxl n’est ni flamande ni wallonne, elle peut se dire belge et faire des affaires avec tout le monde.
Le sexisme actuel, c’est lorsque deux personnes mariées travaillent dans une même entreprise et que le patron donne une belle augmentation au mari « valable pour vous deux ».
Ce sont des regards consternés lorsqu’un homme réduit son horaire de travail pour mieux s’occuper de ses enfants alors que la même demande faite auparavant par son épouse était jugée tout à fait normale.
Ce sont des clients ou des fournisseurs qui élèvent la voix face à la réceptionniste et baissent soudain de deux tons dès qu’ils ont un employé masculin devant eux...
Et ce ne sont que les exemples de ces derniers jours.