• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

AlainV

AlainV

Je suis intéressé par l'Allemagne où j'ai vécu assez longtemps, travaillant en R.D.A. puis en R.F.A. La vie des riches et des stars ne m'intéresse pas, mais celle des petites gens, c'est-à-dire de la quasi totalité de la population. En France, en Europe, dans le monde.

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 370 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • AlainV AlainV 18 juillet 2013 22:27

    En Grèce, il faut commencer par apurer la dette odieuse. Faire payer la troika, responsable de la montée fulgurante de cette dette. Ne jamais oublier qu’au début de la crise, la dette grecque n’était que d’une cinquantaine de milliards que l’Europe aurait pu éponger avec le FMI et la BCE.

    Rendons à César ...



  • AlainV AlainV 15 juillet 2013 23:17

    Franc,
    j’aime bien ce que vous dites.
    « Il n’est pas choquant de payer un bon ouvrier au m^me niveau qu’un bon professeur voire m^me à la limite qu’un bon ingénieur » (et la suite, la fin comprise).
    Ca me rappelle la RDA où j’ai vécu près de sept ans de 70 à 77. Il n’était pas rare qu’un bon ouvrier gagnait plus que l’ingénieur de la même usine, grâce aux primes de qualité. Mais les enseignants gagnaient plus que les ingénieurs ! Même là-bas, on reconnaissait qu’il est plus dur de tenir une classe de 30 gamins que de rester toute la journée derrière un bureau ou une planche à dessin, voire sur une machine en construction (les ingénieurs mettaient tous la main à la pâte aux côtés des techniciens).

    Votre intervention est pleine de bon sens, ce bon sens qu’on aimerait retrouver chez nos politiques et chez ceux qu’on appelle « nos élites ».



  • AlainV AlainV 14 juillet 2013 23:04

    lulupipistrelle,
    Plutôt qu’une amie qui aurait dit que ... allez demander à un prof de Fac comment ça se passe dans son Département, et dans les autres de l’UFR, et dans toute l’université. La dotation financière se calcule maintenant selon le nombre d’étudiants qui réussissent aux examens l’année précédente. Donc, l’intérêt n’est pas d’inscrire une masse d’étudiants, mais beaucoup de bons étudiants.
    La règle du jeu a changé, en effet, depuis 2012 !
    Quant aux conseillers d’orientation, ils font de leur mieux, mais ils sont rarement bien renseignés, j’en ai fait l’expérience pour mes enfants comme pour mes étudiants. Dans ma ville, ils ignoraient certaines des formations universitaires que nous proposions ! Ca s’est un peu amélioré. Peut-être que l’un d’eux pourra nous expliquer à quoi c’est dû ...



  • AlainV AlainV 13 juillet 2013 22:45

    Il n’est pas démontré qu’il y aurait une baisse du niveau général des 20 ou 30% qui réussissaient autrefois.
     Il y a plusieurs explications au sentiment de baisse.
    D’une part, on retrouve en lycée des jeunes qui n’y seraient pas entrés il y a 20 ou 30ans.
    D’autre part, les jeunes ont des compétences nouvelles que l’école ne mesure pas ou insuffisamment, des compétences en informatique par exemple. Et parallèlement, des faiblesses en ’ortograf’’, les communications par sms s’écrivant de manière simplifiée, proche de l’écriture phonétique (fonétik). N’oublions pas que l’italien et l’espagnol ont opté pour l’écriture phonétique (ex. ’teatro’ pour ’théâtre’) dans les années 30. Nous n’avons pas eu le courage de faire la même réforme, par conservatisme probablement. Les Allemands ont encore simplifié leur orthographe il y a une douzaine d’années ... et préparent déjà leur prochaine réforme, en particulier dans la simplification des mots d’origine étrangère.

    Cela n’est qu’un aspect du problème. L’autre, c’est la pédagogie qui demande davantage d’individualisation. Dans les RASED, largement supprimés par Sarko, on prend les élèves par deux ou trois, on utilise des méthodes différentes, et on arrive souvent à mener les jeunes à un niveau tel qu’ils peuvent ensuite retourner dans des classes normales. Cela démontre que pour les élèves en difficulté (30 à 50%, selon les auteurs), des possiblités de travailler autrement pendant une période limitée et sur des points précis leurs permettraient de ne pas décrocher. C’est ce qui se pratique en Finlande, par exemple.
    Alors où est le problème ?
    Il faudrait tout simplement que le pays décide de faire de l’éducation une vraie priorité, de former suffisamment d’enseignants (sans exiger un niveau master-de-n’importe-quoi, mais avec une formation solide en pédagogie). C’est donc une question de volonté et d’argent. L’argent, il faut le prendre là où il est. Mais pour cela, il faut avoir quelque chose dans le pantalon, comme on dit.



  • AlainV AlainV 13 juillet 2013 22:23

    Et que va-t-on faire de tous ces jeunes qui vont entrer à l’université, alors que très peu d’universités vont pouvoir boucler l’année 2013, par manque d’argent.
    Dans toutes les formations supérieures ’normales’, le personnel enseignant est en baisse, des cours sont supprimés - même s’ils sont prévus dans la maquette. Ou alors, ils sont ’mutualisés’, c’est-à-dire qu’on regroupe dans les mêmes cours des étudiants de formations différentes. On veut faire apprendre l’anglais oral à des groupes de 48 étudiants.
    Dans le même temps, les Départements universitaires qui ne laissent pas assez d’étudiants passer en 2e Année sont pénalisés dans leur budget. Le mot d’ordre est : si vous voulez que votre formation survive, faites « réussir » vos étudiants ! Peu importe s’ils ont acquis les connaissances pour suivre dans l’année supérieure.

    On veut donner le bac à tout le monde, soit. Mais l’entrée à l’université doit alors faire l’objet d’un examen de ’capabilité’ (de capacité à suivre des études supérieures).
    Il y a cependant une parade pour les universités qui veulent ’trier’ sans faire passer d’examen : découvrir que les capacités d’accueil sont limitées, soit pour les TP, soit pour les postes d’ordinateur, soit pour la taille des salles.
    Faute de place, les ’vocations tardives’ resteront sur le carreau.

    A force de dire que chacun peut faire ce qu’il veut dans son orientation, on crée des chômeurs.
    Qui a dit qu’une « orientation plus contraignante » en Troisième ou Seconde résoudrait une partie du problème. Une autre partie de ce problème peut être résolue par un système qui fonctionne bien dans les pays du nord, c’est l’implication des entreprises dans les formations professionnelles, et cela par la mise en place de vrais formateurs professionnels (diplome de maitrise) qui reçoivent les apprentis à mi-temps dans l’entreprise ; l’autre mi-temps est consacré à la formation générale en lycée professionnel (français, langues, math-physique, culture civique et générale, ...)

    Attention, il n’est pas question de privatiser la formation professionnelle ! La formation dans l’entreprise est supervisée par l’enseignement public qui délivre le diplome, mais les apprentis apprennent sur du bon matériel, dans cadre professionnel et sont rémunérés pour leur travail.

    On peut rêver ...

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv