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Alison

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  • Premier article le 06/02/2015
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Derniers commentaires



  • Alison 1er novembre 2011 13:59

    Georges Papandreou vient de dévoiler son véritable visage.
    Celui que l`on surnomme « l`Ameriki » ici depuis des années, né aux USA d`un pere grec et d`une mère américaine Geórgios Papandréou commence sa scolarité à Toronto au Canada. Il suit ensuite ses études au Amherst College, dans le Massachusetts, où il obtient son baccalauréat en arts, à l’université de Stockholm, à la London School of Economics où il obtient son master en sociologie, et enfin à l’université Harvard.
    Celui dont on dit qu`il parle mieux le l`anglais que le grec vient de trahir son pays et l`Europe en ouvrant de nouveau la porte a la spéculation financière américaine sur toute l`Europe !
    Après des mois de palabre a quémander des fonds a l`UE pour la survie de son pays baigné dans la corruption il engage un referendum, le 1 er en Grèce depuis les colonels sur non pas une politique nationale mais sur l`avenir de la nation a se financer...
    Par ce geste vous imaginez la libération des pays de la finance et bien bon courage car il va falloir que la Grèce se finance d`ici le referendum grosso-modo janvier ou février 2012. L`Europe va voler en éclat d`ici la !

    Papandreou est a la solde des USA. Pourquoi demander un referendum alors que l`essentiel des plans d`austérités ayant entrainer le peuple grec a ce qu`il est aujourd`hui est déjà en place.

    Cette homme est dangereux et n`oubliez pas que l`argent qu`a versé d`UE c`est vous peuple européen qui allez payer la facture....



  • Alison 30 octobre 2011 12:37

    Il y a un malentendu grec au sein de l’Union européenne. Alors qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’évoquer l’Empire romain en parlant de l’Italie de Silvio Berlusconi, rares sont ceux qui ne font pas le lien entre la Grèce antique et la Grèce moderne. Comme si le glorieux passé des Grecs leur avait donné une traite sur le présent. C’est ainsi pour son « apport à la civilisation européenne » que Valéry Giscard d’Estaing obtint, en 1981, l’adhésion de ce pays à la CEE alors qu’il ne remplissait aucun des critères nécessaires. En 2002, Athènes fut admise dans l’euro quasiment pour les mêmes raisons alors que tout le monde savait pertinemment qu’elle n’était économiquement pas prête. Et aujourd’hui, on n’hésite pas à invoquer les mânes d’Aristote pour justifier le coûteux sauvetage financier d’un pays en faillite. Pourtant, la Grèce moderne, dont l’histoire débute avec l’indépendance de 1828, n’a plus grand-chose en commun avec la Grèce antique : quatre siècles d’occupation ottomane sont passés par là.

    L’historien grec Nicolas Bloudanis, 54 ans, qui vit à Patmos (l’île où fut déporté l’évangéliste Jean qui y écrivit l’Apocalypse), vient de publier Faillites grecques : une fatalité historique (éditions Xérolas). Il est aussi l’auteur d’une Histoire de la Grèce moderne, 1828-2010, mythes et réalités (Xérolas). Il propose une vision décapante de l’histoire grecque moderne, débarrassée de ses clichés nationalistes, éclairant d’un jour nouveau la crise de la dette publique qui menace la stabilité de la zone euro.

    Peut-on dire que la Grèce est un pays sans Etat ?

    Il y a un Etat en Grèce, mais il fonctionne par intermittence. Cela a été le cas, par exemple, du lendemain de la guerre civile, en 1950, à la fin de la dictature des colonels en 1974. Mais chaque fois que l’Etat a plus ou moins bien fonctionné, il s’agissait d’un Etat autoritaire où les libertés politiques et civiles étaient limitées. Sans parler des années de dictature, il y a eu des périodes de l’histoire grecque où l’Etat était tenu par une très forte personnalité, comme Elefthérios Venizélos au début du siècle ou Constantin Caramanlis dans les années 50-60. Dans la mémoire collective grecque, l’Etat est donc un Etat autoritaire dont il convient de se méfier.

    La Grèce est sous tutelle européenne. Or, ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans cette situation…

    Effectivement, après la faillite de 1893, la Grèce a été mise sous tutelle en 1897 par ses créanciers, soit principalement la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ce qui a eu un effet positif, même si 10% de sa population a émigré. La tutelle de l’époque, qui a pris la forme d’une Commission financière internationale (CFI) installée à Athènes et chargée de contrôler directement le budget de l’Etat, a permis de construire un Etat. La situation financière et économique s’est améliorée, les détournements et abus qui caractérisaient la Grèce de l’époque (entre 1828 et 1892, 75% du total des emprunts ont été détournés par la classe politique) ont été limités et le pays a pu emprunter à nouveau pour effectuer d’importants travaux d’infrastructures qui faisaient cruellement défaut, l’Empire ottoman n’ayant pas laissé grand-chose derrière lui.

    Surtout, une bourgeoisie moderne et un capitalisme local ont pu enfin émerger : elle a pris le pouvoir en 1909 en portant à la tête du gouvernement, Elefthérios Venizélos, le chef du Parti libéral. Une nouvelle Constitution a permis d’assainir la vie politique et la justice, l’administration a commencé à être purgée de ses éléments corrompus, des réformes sociales ont été votées (impôt sur le revenu, réforme agraire, etc.). La société grecque s’engage enfin sur la voie de la modernisation.

    Mais la guerre contre la Turquie a stoppé net ce mouvement…

    La Grèce voulait achever la libération des territoires (Macédoine, Epire, Crète…) et des populations grecques encore sous domination ottomane. Les guerres balkaniques, qui débutent en 1912 et s’achèvent par le traité de Londres en 1913, ont été des succès : le territoire triple de taille et la population passe de 2,5 millions à 5 millions.

    La Première Guerre mondiale permet encore de s’étendre en Thrace et en Anatolie (autour de Smyrne), la côte Turque actuelle. Mais cette « Grande Grèce » réveille le nationalisme turc. Une nouvelle guerre se termine par un désastre : le traité de Lausanne de 1923 signe la perte de Smyrne et de la Thrace et 1,2 million de Grecs vivant en Asie mineure depuis deux millénaires doivent s’installer dans une Grèce ruinée par dix ans de guerre. Imaginez le choc : 1,2 million de personnes pour une population de 5 millions. Surtout, cet afflux de population venue d’Asie mineure a ramené la Grèce aux traditions orientales de ses débuts, un siècle plus tôt : leur esprit levantin, fait d’habilité, de compromis et de finesse, mais aussi de passivité et d’indifférence politiques, fruits de la réalité de l’Empire ottoman du XIXe siècle, a renforcé le clientélisme et la corruption qui commençaient à s’estomper.

    La classe politique grecque acquiert à cette époque les traits qui la caractérisent encore aujourd’hui.

    Cette classe politique commence alors à se préoccuper davantage du maintien de son pouvoir et des privilèges qui en découlent, que de l’intérêt de l’Etat. Elle acquiert sa « conscience » propre lors des périodes de dictature, comme celle du général Métaxas, en 1936-1940, ou des colonels, entre 1967 et 1974 : ces régimes autoritaires constituent en effet de rudes concurrents pour les politiciens, notamment au niveau des privilèges et des possibilités d’enrichissement réservés aux détenteurs du pouvoir. Tant avant la guerre qu’au début des années 70, on a vu se développer une convergence d’intérêts et une solidarité entre factions politiques auparavant ennemies, et qui avaient perdu leurs privilèges…

    Après le rétablissement de la démocratie en 1974, une partie de la gauche grecque, jusque-là pestiférée du fait de la guerre civile (1946-1949), a aussi été intégrée dans la « famille ». A de rares exceptions près, cette situation n’a pas changé. Aujourd’hui encore, alors qu’on demande d’énormes sacrifices à la population, les députés et politiciens de tous bords refusent obstinément de baisser leurs salaires, pourtant démesurés, ou de se défaire d’un iota de leurs privilèges.

    La seconde faillite, celle de 1932, est-elle due à cette impéritie de l’Etat ?

    Je ne l’affirmerai pas. La période 1929-1932 a été, économiquement parlant, beaucoup plus difficile que ce que nous vivons aujourd’hui et de nombreux Etats ont fait faillite, comme l’Autriche, la Bulgarie, ou même l’Allemagne. La Grèce ne pouvait en outre se permettre de dilapider la totalité des crédits étrangers qu’elle avait obtenus entre 1924 et 1930, car la plupart de ceux-ci étaient gérés par la Société des nations et servaient au reclassement des 1,2 million de réfugiés de 1922-1923.

    Par ailleurs, l’Etat grec restait formellement sous tutelle : la Commission financière internationale créée en 1897 a en effet siégé à Athènes jusqu’en 1936. Peu de pays dans la situation de la Grèce auraient pu s’en sortir différemment. Finalement, les gouvernements grecs ont négocié chaque année le service de la dette avec les créanciers et en ont assuré entre 30 et 45%. Les procédures de remboursement ont par la suite été redéfinies en 1944-1945 et se sont terminées en 1969.

    Les Américains, lors du plan Marshall, se heurtent aussi à la « réalité grecque »…

    En 1947-1949, les Etats-Unis, comme condition de leur aide financière, ont exigé un assainissement des pratiques économiques et de la situation sociale du pays. Paul Porter, qui était à la tête de la commission chargée de l’évaluation de la situation grecque en 1947-1948, décrit ainsi l’état du pays dans son rapport au Congrès : « Le niveau de vie extrêmement bas de la population est le facteur principal de la tension sociale qui caractérise la Grèce. L’économie se trouve au point mort, alors que des sommes fabuleuses sont englouties dans des opérations financières frauduleuses et pour l’importation de produits de luxe. Le gouvernement n’a d’autre politique que de mendier sans cesse l’aide étrangère afin de maintenir son pouvoir et préserver les intérêts de la clique de marchands et de banquiers… décidée à défendre à tout prix ses intérêts sans se préoccuper de ce que cela peut coûter au pays. » Evidemment, monsieur Porter était un homme du New Deal.

    Le traitement de choc qu’infligent à la Grèce depuis deux ans l’Union européenne et le Fonds monétaire international est-il adapté à ce pays ?

    La structure économique de la Grèce, largement étatisée, l’apparente davantage aux pays d’Europe de l’Est sortant du communisme au début des années 90. Il faudrait donc plutôt lui appliquer les recettes qu’on a utilisées pour les anciennes « démocraties populaires » en transition, notamment en privatisant les entreprises publiques et en réduisant drastiquement la taille de la fonction publique. Il faut aussi s’attaquer à l’immunité fiscale dont jouissent les professions libérales et l’Eglise orthodoxe. Accabler les citoyens de taxes nouvelles, alors même que le système fiscal ne fonctionne que très imparfaitement, ne sert pas à grand-chose sinon à alimenter le sentiment d’injustice sociale pour ceux qui ne peuvent échapper à l’impôt. Faute d’avoir posé le bon diagnostic, le malade reçoit un traitement inadapté et son état s’aggrave à l’inverse de ce qui se passe, par exemple, en Irlande.

    L’économie grecque n’est donc pas une économie de marché ?

    Ce n’est pas une économie de marché fonctionnelle, même s’il existe en Grèce, à côté du secteur public, un secteur privé important. Le problème est qu’il est essentiellement composé d’entreprises minuscules (entre un et dix travailleurs), qui vont de la taverne à la petite manufacture en passant par l’artisan. Il y a aussi quelques grandes entreprises privées, surtout dans l’armement maritime, qui, parce qu’elles sont en contact avec l’économie mondiale, fonctionnent efficacement. Mais elles sont une exception. Tout le reste de l’économie est contrôlé par l’Etat.

    Comment en est-on arrivé là ?

    Jusqu’à la fin des années 70, la Grèce n’était pas vraiment une exception en Europe. C’était alors le règne de « l’économie mixte de marché », l’Etat contrôlant un grand nombre d’entreprises, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. Au début des années 80, ce modèle, à tort ou à raison, a été remis en cause par l’idéologie libérale venue des pays anglo-saxons et cela a conduit à un reflux de l’Etat du secteur économique.

    Ce mouvement a eu lieu partout, sauf en Grèce. Sans doute parce que l’Etat grec a dû suppléer tout au long de l’histoire moderne du pays aux défaillances du capital local qui a rarement investi sur place : l’Etat a dû créer lui-même des entreprises ou des infrastructures industrielles.

    Le pire est que la Grèce, petit pays dépendant totalement de son environnement international, a même navigué à contre-courant en étatisant davantage son économie à partir de 1981, avec l’arrivée au pouvoir du Pasok (Parti socialiste) d’Andréas Papandréou, le père de l’actuel Premier ministre. Ainsi, entre 1981 et 1985, pas moins de 230 entreprises ont été nationalisées. Aujourd’hui, l’Etat emploie directement ou indirectement 45% de la population active. En France, il y a certes eu les nationalisations de 1982, mais on a reprivatisé à partir de 1986.

    Cette étatisation n’a pas été un succès…

    C’est même un échec patent. Les entreprises publiques sont peu compétitives et innovantes : il faut dire qu’elles comptent un personnel pléthorique bien mieux payé que les salariés du privé, mais largement incompétent car nommé selon des critères politiques. Pis : elles sont quasiment cogérées par les syndicats qui ont leur mot à dire sur les choix stratégiques, mais sans que leurs représentants en aient la capacité. Le bilan de la politique économique du Pasok est catastrophique. Les seuls points positifs sont le chômage réduit, puisque l’Etat a créé des dizaines de milliers d’emplois « fictifs », et mis en place une sécurité sociale relativement avancée.

    Le Parti socialiste a donc une forte responsabilité dans le dérapage des comptes publics grecs ?

    Andréas Papandréou a construit un « socialisme à crédit ». Mais il n’est pas le seul responsable : la droite est tout aussi étatiste que le Pasok. Autant dire que la crise de la dette publique ne date pas de 2009, même si les marchés ont mis du temps à s’apercevoir qu’il y avait un problème. La classe politique grecque a toujours dramatiquement confondu revenus et emprunts. Surtout depuis que l’adhésion de la Grèce à l’euro, en 2002, lui a permis d’emprunter presqu’aux mêmes conditions que l’Allemagne.

    Rares sont ceux qui ont essayé de réagir. Il faut bien comprendre que la classe politique ne veut pas d’une remise en cause de cette politique étatiste, car elle permet de se constituer des clientèles politiques. On ne vote pas pour des idéologies en Grèce, on vote pour celui qui vous aidera matériellement. Les partis politiques sont d’ailleurs structurés autour de grandes familles : fils, neveux, protégés restent fidèles à l’ancien. Ainsi, on peut trouver au sein du Pasok, le parti qui a le plus dirigé le pays ces trente dernières années, des gens de sensibilité d’extrême droite, mais qui y sont fidèles par tradition familiale. Ce système clientéliste, qui est la base de la société grecque, date du XIXe siècle et de l’indépendance.

    En 2002, la Grèce n’aurait donc pas dû entrer dans la zone euro ?

    Objectivement, non. Mais en 2001, l’Allemagne et la France, qui voulaient qu’il y ait le plus de pays possible dans la zone euro, ont fait pression sur la Commission pour qu’elle puisse les rejoindre. Cela étant, cette adhésion aurait pu faire du bien à la Grèce : jusqu’en 2005, il était encore possible de redresser la situation. Mais le gouvernement de droite de Costas Caramanlis junior (neveu de Constantin Caramanlis), élu en 2004, n’a strictement rien fait par peur de déplaire à sa clientèle : aucune privatisation, aucune réduction de la fonction publique, aucune réforme de l’Etat n’ont eu lieu.

    Et lorsque le Pasok est revenu au pouvoir en octobre 2009, il était trop tard : la situation budgétaire échappait déjà à tout contrôle. Aujourd’hui, l’appartenance de la Grèce à la zone euro est un fait : la tutelle fédérale qu’elle subit, conséquence directe de son choix pour l’Europe, peut être positive. Elle va l’obliger à bâtir un Etat de droit, une économie de marché digne de ce nom et en finir avec les illusions sur la soi-disant « réalité grecque » qui excusait toutes les dérives.



  • Alison 29 octobre 2011 15:57

    Extrait d`edito de Los Teignos sur AudioFhttp://fr.audiofanzine.com/audio-fanzine/forums/t.474003,editorial-du-29-octobre-2011-commentaires.htmlanzine&nbsp ;

    Merci a lui,

    « 100 miyards ! 100 miyards d’euros ! Oui, ça fait beaucoup d’argent… Mais ce sera loin, très loin d’être suffisant pour éponger la dette qu’a contractée le Monde auprès de la Grèce. Ce serait l’inverse ? Non, j’insiste : la Grèce ne doit rien à personne, parce tout le monde lui doit beaucoup beaucoup plus que des milliards de milliards d’euros.

    Sans même parler du carré de l’hypoténuse, du nombre Pi, du théorème de Thalès ou de la géométrie euclidienne qui vous replongeraient un peu trop douloureusement dans le programme de maths de 4e, sans même m’attarder sur Hippocrate, le père de la médecine, Théophraste, celui de la botanique, Leucippe, celui de la chimie ou sur Aristote, père d’à peu près beaucoup trop de choses pour qu’on puisse les citer dans un mail de moins de 2 Go, sans même m’attarder sur Socrate, et Platon, et Hésiode, et Homère, et Diogène, et Epicure, et Sophocle, sans même m’attarder sur tous ces gens en chiton donc, je me souviens.

    Je me souviens que notre sens du beau, du juste ou du rationnel, à nous occidentaux, a été forgé dans ce petit pays. Tout comme la démocratie que nous chérissons. Je me souviens qu’à peu près tous les mots les plus intéressants de la langue française ont une racine grecque, et je me souviens surtout, lorsque j’accorde une guitare , que les douze notes qui font toute la musique que j’aime, elles ne viennent pas du blues, comme le croient Johnny ou Nikos Aliagas, mais de Pythagore.

    Alors bon, 100 milliards, à l’heure où toute idée se monnaye, où tout propos se copyrighte, avouez que c’est finalement peu cher payé comme licence d’utilisation de notre monde moderne. Et puis je vois mal comment on pourrait reprocher aux Grecques d’être dans une telle mouise, dans la mesure où si quelques sangliers bon marché suffisaient à sustenter Toutatis et Belenos, c’était une autre paire de manches que d’avoir une centaine de Dieux de l’Olympe tous les jours à table, au prix où étaient le nectar et l’ambroisie… Et c’est sans compter les factures d’eau et d’électricité atteignant des montants astronomiques à chaque fois que Zeus et Poséïdon, un peu bourrés en fin de repas, se mettaient à refaire la cosmogonie… »



  • Alison 29 octobre 2011 13:56

    "elle organisa depuis les années 1950 l’arrivée massive des immigrants grecs qui participèrent à la renaissance de l’industrie allemande dans des conditions similaires à celles des travailleurs nord africains en France."

    Vous pensez réellement que l`Allemagne doit son bilan économique grâce a l`immigration grecque des années 50 ? Les Grecs ont fait comme bon nombre d`habitant de la méditerranée ils ont cherchés fortune a l`étranger alors que leur pays était peu prospère.

    A la fin des années 1950, un manque de main-d’œuvre se dessina à la suite de la forte croissance économique aussi nommée le "miracle économique". Poussé par le patronat, le gouvernement conclut des accords avec les États du sud de l’Europe afin de rendre possible l’appel massif aux travailleurs immigrés venus du Bassin Méditerranéen. Au début vinrent surtout des Italiens, mais ils furent bientôt suivis par des Espagnols, des Grecs, des Turcs et des Yougoslaves. Alors qu’ils n’étaient que 80.000 en 1955, leur nombre était passé dix ans plus tard à plus d’un million.
    Les travailleurs immigrés italiens travaillaient entre autres dans l’industrie automobile. A vivaient à une époque plus de 5.000 Italiens, « Castellupo » (traduction en italien de Wolfsburg, « château du loup ») devenant ainsi le plus gros village italien au nord des Alpes. Cependant souvent il n’y avait à proximité des entreprises allemandes que des hébergements provisoires, il s’agissait pour la plupart de baraquements en bois entourés d’un grillage et dont l’accès était contrôlé. Ainsi se formèrent de véritables ghettos et la population locale ne se donnait que rarement la peine d’établir des contacts avec les nouveaux « concitoyens » (Mitbürger) et collègues de travail. Poussés par le mal du pays, les hommes passaient une grande partie de leur temps libre dans les gares, car celles-ci représentaient le seul véritable lien avec leur patrie.

    Pour info, voici ce que que représentait l`immigration en Allemagne en 2000 :

    http://www.deuframat.de/deuframat/images/4/4_1/wittenbrock/bild06.jpg

    Et si on parlait diaspora...

    Les Grecs ont depuis longtemps une tradition d’émigration lointaine. Leur diaspora est considérable en comparaison de la population du pays.

    La diaspora grecque représenterait quelque 6,5 millions de personnes sur les cinq continents et principalement au États-Unis (de 3 à 4 millions). Chicago, avec 300 000 Grecs est la troisième ville grecque du monde après Athènes et Salonique. Melbourne serait la quatrième (quelque 700 000 Grecs vivent en Australie). 300 000 vient au Canada, 50 000 en Amérique latine, 130 000 en Afrique (notamment en Afrique du Sud), 600 000 dans l’ex-URSS (une diaspora très ancienne et que l’on oublie souvent) et enfin quelque 500 000 en Europe où ils sont arrivés nombreux dans les années 1960-1970. La moitié de la diaspora européenne vit en Allemagne, un quart au Royaume-Uni et environ 35 000 en France.

    Comme pour toutes les diasporas ces chiffres sont assez généreux dans la mesure où ils prennent aussi en compte des descendants de Grecs, issus de mariages mixtes qui pour beaucoup ne parlent plus le grecs. Même sans liens avec la Grèce, le sentiment d’appartenir à la communauté hellénique reste fort, un peu partout dans le monde.

    Lorsqu’à la suite de la crise pétrolière une stagnation de l’économie ouest-allemande se dessina, le gouvernement décida le 23 novembre 1973 de  aux travailleurs immigrés. Jusqu’à cette date, 14 millions d’Européens du sud, surtout des hommes, étaient venus travailler en Allemagne. Environ trois millions d’entre eux ne retournèrent pas dans leur pays d’origine. Souvent ils firent venir aussi leur famille en Allemagne et dans la plupart des cas les enfants et petits-enfants de ces travailleurs immigrés se sont entre-temps largement intégrés dans leur nouveau pays.

    Il n`y a qu`un seul et unique problème en Grèce, la corruption de l`État ! Et cela dure et durera encore même a l`heure actuelle, les Grecs se refusent a payer toutes taxes fort de son expérience passée ou les dirigeants successifs ou plutôt « familles » ont gangrenés le pays.

    La Grèce vit depuis des lustres sur « l`histoire » notamment l`entretien permanent de l`ennemi juré le Turc ! Au nom de ce passage de l`histoire elle continue de dépenser des fortunes pour son armement sous l`oeil bien veillant de l`Église orthodoxe grec.

    Que dire de la Grèce avec l`immigration albanaise du début des années 1990 occupant pour la plupart, les segments les plus précaires du marché du travail. Aujourd’hui se sont des Philippins ou de Pakistanais mais aussi d’Éthiopiens, de soudanais ou de Sri Lankais, les Polonais, ainsi que quelques centaines milliers de Grecs pontiques (originaires de l’ex-URSS), ces derniers se voient facilement attribués la nationalité grecque alors que Le code de la nationalité grecque est toujours principalement fondé sur le droit du sang, ce qui de facilite pas l’intégration des nouveaux arrivants.

    Plutôt que d`imaginer que l`Allemagne rendra les lauriers pillés il y a soixante dix ans, ne ferait elle pas mieux de lutter contre les milliards qui sont partis et continue de s`envoler de la part des riches grecs mettant le fruit de leur « défiscalisation en Suisse. Ça c`est en ce moment  !

    Enfin aux grecs aillant quelques »trous de mémoire" je rappelerai le rapport accablant d’Amnesty international datant de 2005 ou tout allait encore bien Grèce, une Grèce condamnée a plusieurs reprises par le tribunal européen. N`a t`elle pas elle même exploitée une misère ? Sanscompter le méga concert organisé par Theodarakis pour soutenir la Serbie au plus fort de la guerre, alors que des milliers d’Albanais erraient sur les routes de Macédoine et d’Albanie.

    Lorsque l`on veut prendre l`histoire a témoin il ne faut pas faire abstraction de certains passages...

    Le problème de la Grèce est avant tout grec. Balayons devant notre porte avant de voir celle des autres.


      



  • Alison 21 octobre 2011 10:45

    Tout a fait et tout le monde répand des rumeurs, le bruit qui court, le on dit ne faire qu`aggraver la situation a travers les agences de notation qui guette le moindre fait et geste pour speculer un peu plus chaque jour.

    Arrêtez de les conforter dans leur role svp ! Verifiez vos informations avant de les communiquer, merci.

    J`habite en Grèce depuis un certain nombre d`année et je ne peux que constater le mal qui est fait que ce soit par les médias nationaux a la solde de l`État, de même que les médias internationaux sans compter désormais les rumeurs sur les médias libres comme ici ou tout et n`importe quoi circule.

    Certains voient la Grèce précurseur d`une révolte ? Regarder ce que j`essaye d`expliquer en répondant a des clichées tout fait,

    10h30

    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/les-grecs-doivent-se-serrer-la-102791

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