"Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du
militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations
le développement indéfini de la démocratie et de la paix, ce n’est pas
seulement servir l’Internationale et le prolétariat universel, par qui
l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie
elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans
l’Internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute
garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’Internationale a
ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque
dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup
d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de
l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène.« Jean Jaurès, »L’armée nouvelle« , 1911.
»Je crois que l’existence des patries autonomes est nécessaire à
l’humanité. Je crois notamment que la disparition ou la domestication de
la France, serve d’une volonté étrangère, serait un désastre pour la
race humaine, pour la liberté et pour la justice universelles...« Jean Jaurès, »Rallumer tous les soleils", édition Omnibus, 2006, p. 646.
Mais rassurez-vous, cher ami !!!... Hollande, comme avant lui Sarkozy, obéira, au doigt et à l’œil, aux marchés financiers, et abandonnera par « la force des choses » les promesses faites à ses électeurs, toute honte bue, et le petit peuple paiera l’addition comme à l’accoutumée... !