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Anka

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  • Anka 2 août 2007 01:38

    citation Boileau : « Ingmar Bergman vient de mourir et vous venez nous parler d’un obscur Jean-Jacques je-ne-sais-quoi (...) »

    @Boileau Je passe sur les chicanes stériles, visiblement sur ce site il ne faut pas trop en espérer en terme de correction...

    Si la qualité se mesurait à la notoriété cela se saurait. Que la mort de Bergman vous paraisse importante au point de faire cesser toute conversation sur quelque sujet que ce soit, grand bien vous fasse. Que faites vous donc sur ce fil ?

    Ce que souligne cette intervention, c’est un problème majeur de la société actuelle à mon humble avis : le manque de curiosité et d’esprit d’ouverture. Ne serait bon à apprécier que ce que la critique a déjà formellement reconnu, en l’occurrence il est de bon ton d’aduler Bergman (sans en avoir vu un seul, of course), ses films transformant à peu de frais le spectateur-visionnaire en oiseau rare, en « VIP » de la culture pour ramener cette attitude à un registre qui n’en est pas si éloigné. Une fois ce premier pas abrupt franchi, on peut enfin parler de Bergman d’un air ampoulé, en rendant les choses les plus ennuyeuses possible, parce que, hein, c’est sérieux, c’est pour les initiés. On ne badine pas avec Bergman surtout ! Les GRANDS NOMS, voilà qui plaît. C’est d’une absurdité complète...

    Ce type de réflexion fait du tort au plaisir artistique, qui n’a rien à voir avec la pseudo notoriété décrétée par on ne sait qui. Mais elle fait également du tort à Bergman, en le rendant poussiéreux. Sortez les torchons par pitié...



  • Anka 2 août 2007 01:03

    Ayant découvert ce peintre lors d’une exposition consacrée à Puvis de Chavannes, à Amiens, je confirme, ce peintre est envoûtant et du moins son obsession interroge (et ce ’minimum’ n’est pas acquis à tout le monde...). Je cite cette exposition, car justement, faire le lien entre Henner et Chavannes ne semblait pas si simple pour la néophyte que je suis (un rapport au « Symbolisme » suffit-il ??? Leur approche semble pourtant très différente). Le reste de l’exposition était très détaillé et documenté, mais concernant le parallèle Chavannes/Henner je n’ai pas été très concaincue et je me demandais si vous aviez un avis sur ce rapprochement.

    Les préraphaëlites, en effet. Difficile de ne pas y songer.

    Merci pour cet article qui permet de se rendre compte une fois de plus que Paris regorge d’expos intéressantes et que le net n’en fournit qu’une liste pauvre... en voilà une où je me rendrai, merci.



  • Anka 26 juillet 2007 12:00

    J’avais bien noté que vous appréciiez ce film, et vais me mettre à la recherche de celui de Leduc.

    Je souscris, tant quant au physique si merveilleusement lissé de dame Hayek (et pourtant, Frida Kahlo, photographiée par Werner Bischof notamment, semble revêtir une grâce toute féline) que quant à la qualité de la BO.

    Je file de ce pas faire un tour sur ebay, dont les publicités au bas de cette page nous promettent « 200 modèles » à prix modique. vivement le T-Shirt ! smiley



  • Anka 25 juillet 2007 15:17

    Merci pour cet article, je ne connaissais pas l’existence d’une telle « fridamania ». A quand les pansements « Frida » ???

    Un commentaire pour vous conseiller d’écouter à l’occasion Angélique Ionatos, chanteuse envoûtante à tous points de vue, qui s’est penchée sur le journal de Frida Kahlo pour nous offrir un disque fabuleux (« alas pa’ volar »). smiley

    On aimerait pouvoir apprécier une exposition charnue des oeuvres de Frida Kahlo. Dire qu’aucune reproduction ne saurait approcher la rencontre de visu avec une oeuvre est un cliché, mais pour ce que j’en sais, dans le cas de Frida Kahlo, c’est d’autant plus vrai que l’image qu’en a tout bon lycéen ayant étudié l’espagnol est celle d’une vague illustratrice dont les oeuvres sont au mieux symboliques au pire vraiment pratiques pour acquérir un fringant vocabulaire et quelques images d’épinal banales concernant le Mexique.

    Et pourtant... Il faudrait pouvoir regarder ces corsets en plâtre, peints par elle, (sublimés ou tout simplement oubliés, refusés ?)qui loin de dire la douleur parlent de la façon dont l’art, pour elle, peut-être, la transcenda. Mais pas seulement. Il faudrait voir le métal martellé de certains de ses tableaux, frappé par elle pour y poser ses couleurs et sa symbolique. On a tendance à remâcher dans la biographie de l’artiste le compte de ses blessures physiques et amoureuses, comme pour mieux expliquer les oeuvres, pour leur donner un sens. Et cela me dérange un peu. Chez nombre d’artistes, on refusera souvent de lier l’oeuvre et le biographique, et sur cette femme, on ne peut s’empêcher de poser ce regard (condescendant ?). On objectera qu’elle-même en fit le sujet principal de ses oeuvres (seulement en apparence à mon humble avis), s’effaçant rarement, tant et si bien qu’elle illustre maintenant dans quelques livres scolaires le chapitre « autobiographie », une consécration (hum) en quelque sorte.

    Personnellement, j’apprécie infiniment le film de Julie taymor qui recèle de nombreuses qualités, et qui notamment fait le lien entre les oeuvres de Kahlo et sa vie. Mais cette approche ne doit pas à mon sens être considérée comme une pâle lecture biographique des oeuvres. Elle est un parti pris : l’art s’abreuve à la vie. En tant que tel, il ne saurait se nourrir que d’elle. Dans ce film l’aspect biographique s’efface souvent devant les impressions graphiques, soulignant que l’art ne trouve pas sa solution dans le déchiffrement de la psyché de l’artiste. Ceux qui ont en mémoire ce film se souviennent certainement que la scène de l’accident de tramway est traité comme une explosion de couleurs, une épiphanie picturale en quelque sorte, avec sa part d’inexpliqué.

    Ce film en forme de prisme renvoie très bien je trouve aux oeuvres de l’artiste, mêlant le soleil mexicain, le politique, l’intime, l’art pour l’art, avec la nécessaire ellipse qui nous rappelle qu’une lecture intimo-curieuse de ces oeuvres ne saurait suffire.

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