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  • ANRI 13 février 2012 15:52

     

    Bien que le débat ait cessé, j’y reviens après une absence...
    gogoRat a écrit :
    « N’est-il pas profitable à tous de pouvoir prendre le risque d’être incompris de certains, (quitte aussi à se voir signaler ses propres erreurs ... ) s’il reste plausible de contribuer à une progression de la réflexion quelque part ? Peu importe le pourcentage supposé de cette part

    Mon accord est total... quelques remarques sur le fond de notre débat :
    Le chiffre est un être délicat, qui soumis à la torture, se livre à des aveux conformes au désirs de son bourreau (Alfred Sauvy)

    Retraité, ce n’est pas par masochisme que je pense utile le transfert de charges pesant sur les coûts du travail.

    Si nous pouvons mettre en oeuvre d’autres moyens c’est l’essentiel...

    Il reste que le déficit de nos échanges est, l’an dernier, d’environ 1000 euros par français... si nous pouvions vendre un peu moins cher à l’extérieur et acheter un peu plus cher ce qui vient d’ailleurs, cela pourrait aider à rétablir la situation qui risque de devenir dramatique.

    Tant pis si nous devons acheter des écrans plus petits, renouveler moins souvent nos téléphones portables etc. Il faudrait aussi manger moins de fruits venus de l’autre bout du monde.

    Certes il n’y aura pas de mesure miracle... l’exemple danois donne à penser que c’est une voie efficace et les différences soulignées par gogoRat me font espérer qu’il ne serait pas nécessaire d’aller aussi loin qu’eux.

     Les mesures d’accompagnement manquent totalement dans le projet actuel... il faut compenser l’incidence sur le pouvoir d’achat des moins favorisés et récupérer sur les entreprises qui ne sont pas soumises à la concurrence étrangère les économies que ce transfert leur ferait faire.

    Il reste que l’avantage des outils de la fiscalité, c’est que nous pouvons les mettre en oeuvre sans risquer des mesures de rétorsion, prélude éventuel d’une aggravation de la guerre économique.



  • ANRI 6 février 2012 11:27

    Concernant ma critique des réactions partisanes et à visées électoralistes, je ne vise personne en particulier, mais tout une ambiance et de nombreux discours... Oui il faut être constructifs et chercher touts les moyens envisageables pour éviter que nos entreprises soit détruites par une compétition excessive avec de moins disants sociaux et environnementaux.
    Une mesure seule, ne sera pas à la hauteur de ce qui est nécessaire... Beaucoup de choses devraient, notamment ,être faites aux niveau européen.
    L’avantage de la TVA c’est que nous avons une marge de maneuvre au niveau national sans contrevenir à des accords antérieurs. Nous pouvons compenser pour les mois favorisés d’entre nous son impact sur le pouvoir d’achat et c’est ce qui manque au projet actuel.
    Si l’exemple de l’Allemagne, qui à fait un transfert vers un point de TVA, me parait non valable, celui du Danemark qui à transféré vers la ficalité directe et la TVA la quasi totalité de sa protection sociale me parait particulièrement intéressant.



  • ANRI 5 février 2012 15:55

    Oui gogoRat, il ne faut pas que les difficultés présentes soient un prétexte pour réduire les mesures de solidarité et de protection. Bien que je pense que le transfert en question soit souhaitable et à un niveau nettement plus élevé que ce qui est envisagé, je ne met pas cette proposition au crédit de la majorité sortante.
    En effet, bouclier fiscal, défiscalisation et exonération des heures sup, baisse des droits de succession, niches fiscales en tous genres, etc, sont pour moi impardonnables.
    Mais je regrette vivement que le débat se fasse avec des à priori partisans et des soucis uniquement électoraux.



  • ANRI 4 février 2012 15:24

    Très juste trèsjuste gogoRat, les clients exemptés de TVA sont les étrangers à qui nos entreprises peuvent vendre leurs produits. Dans le même temps nos achats de produits venant d’ailleurs ne participent au budget français que par la TVA donc un peu plus si elle est un peu plus élevée.
    Nous ne pouvons pas longtemps continuer à acheter à l’étranger plus que nous ne vendons !!!. 



  • ANRI 3 février 2012 20:01

     

    Les choses sont complexes et techniques. Les politiques avancent des arguments en fonction de leurs intérêts électoraux, en s’appuyant souvent sur des demi vérités.

    Il faudrait s’entendre sur un diagnostic avant de discuter des remèdes... les entreprises sont de très gros collecteurs des ressources nécessaires à la solidarité nationale, protection sociale sous toutes ses formes et impôts nécessaires au fonctionnement de l’Etat et des collectivités territoriales. En effet, si à un instant donné on peut faire un prélèvement sur les entreprises leur survie n’est assurée que dans la mesure où les consommateurs acceptent de payer les produits et services à des prix qui permettent de couvrir toutes les charges.

    Consommateurs, en achetant des produits venus d’ailleurs, nous nous nous sommes, sans y penser, exonérés, hormis la TVA, de toutes les contributions à la solidarité nationale qui étaient incluses dans les produits fabriqués en France. Ce faisant, nous avons détruit des entreprises, des emplois, et sommes entrés dans le cercle vicieux du chômage et de l’endettement lié à des échanges déficitaires.

    Certains pensent qu’il suffirait de transférer des charges pesant sur les salaires à des prélèvements basés sur la valeur ajoutée crée par l’entreprise... ceci ne serait pas sans intérêt, car cela modifierait les calculs qui conduisent à investir pour supprimer des emplois. Ces investissements qui augmentent la productivité du travail dans l’entreprise, sont contre-productifs quand, de fait, il génèrent du chômage et n’augmentent pas la productivité par personne de l’ensemble du pays. D’autre part, l’emploi ne serait plus la seule variable d’ajustement, puisque ces charges transférées s’ajusteraient automatiquement en cas de conjoncture plus difficile.

    Cependant, ce transfert vers la valeur ajoutée dégagée par l’entreprise ne peut aller trop loin sans compromettre le développement et à terme la survie des entreprises de pointe dont nous avons le plus grand besoin.

    Il me semble que le transfert de charges salariales vers la TVA serait, non la solution, mais un moyen à ne pas négliger, à condition de le rendre acceptable. Il faudrait déterminer son incidence sur les personnes disposant de revenus à hauteur du SMIC et utiliser une partie des ressources dégagées pour compenser pour chacun à hauteur de cette incidence.


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