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  • Premier article le 28/01/2013
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Derniers commentaires



  • Antoine E. 29 janvier 2013 01:11

    que tout le monde constate et subit*



  • Antoine E. 29 janvier 2013 01:00

    Habitant moi même à Marseille Je ne peux qu’approuver le fait que parmi les personnes dépensant le plus (en tout cas à Marseille) il y a une part non négligeable de « proches » des trafics. Cela sembla exagéré mais c’est malheureusement vrai. 

    Cependant dans cet article j’ai plutôt strictement séparé (c’est un choix qui ne dépend que de mon opinion) les délinquants des « chefs de réseaux », même si ils sont pour la plupart issus de la petite délinquance. 
    Les chefs de réseaux ne sont peut être pas assez inquiétés car réinjectent leur argent dans le commerce, et je pense qu’ici je rejoins votre avis. 
    Quant aux petits délinquants qui participent à l’insécurité que tout le monde, que ce soit dans les quartiers nord ou les quartiers sud, je pense qu’ils n’en ont rien à faire de la politique, et la politique en l’état actuel des choses ne semble rien pouvoir faire « contre » eux tellement les racines du problème de la délinquance sont profondes... 


  • Antoine Evin 28 janvier 2013 23:08

    Je ne pense pas que tout cela soit une question uniquement politique. Les facteurs économiques et sociologiques sont aussi (à mon avis) très importants.

    Certes il y a sûrement une volonté très (trop) faible des politiques de s’occuper du cas des quartiers « sensibles », mais ils ne pourraient à eux seuls résoudre le problème de l’insécurité (présente dans tous les quartiers de Marseille lorsqu’il s’agit de petite délinquance).

    De plus, l’absence de police dans certaines zone me semble être la conséquence et non la cause de comportements comme celui que vous avez évoqué.



  • Antoine Evin 28 janvier 2013 15:59

    Tout d’abord l’article n’était pas vraiment un article de fond sur la pauvreté et la situation dans les cités à Marseille. Le sujet ne pourrait être abordé en un article et je n’aurais pas la prétention ni de décrire ce qu’il s’y passe, n’y de trouver des solutions à ces problèmes dont souffrent des tant de personnes. Honnêtement, quoi qu’on en dise, j’aime ma ville et je ne peux être qu’attristé par la tournure que prennent les choses.  

    Je n’ai évoqué les cités que pour expliquer que la majorité des marseillais ne sont pas touchés directement par les fusillades et règlements de comptes en tout genre comme on essaye de faire croire dans la presse. J’aurais voulu parler des habitants des quartiers défavorisés, de la séparation de plus en plus nette qui se marque à Marseille, mais je serais sorti du cadre de l’article, et j’espère y consacrer un article à part entière.

    Je pèse mes mots quand je parle de tolérance zéro. Ce n’est pas une preuve d’intolérance « morale », mais j’estime que le moindre trafic devrait être sanctionné  comme le prévoit la loi. Je ne sais pas si vous connaissez bien la ville et ses trafics, mais la police connaît les dealers, les points stups, et ne prennent pas le temps (ce n’est pas une critique, ils sont obligés de taper dans le plus gros) de s’arrêter pour une barrette de shit. C’est la justice qui est mal faite, ses moyens qui sont trop faibles.
    Il est évident qu’il serait impossible d’éradiquer le trafic stupéfiant, surtout dans une ville « carrefour » comme Marseille, mais la facilité avec laquelle vous pouvez vous procurer des produits est affligeante. Si ce n’était pas si facile de vendre, acheter, le problème serait moindre.

    Le problème ne vient pas de ces personnes, et sans légitimer leur action, comment résister à de l’argent si facile ? Comme on le sait, dans les zones « sensibles », le chômage est fort, l’isolation aussi, et les conditions de vie ne donnent pas toujours aux parents le moyen de donner une éducation complète, ou du moins ne leur permettent pas d’écarter leurs enfants de ce genre de trafics. Cependant, rien ne justifie les fusillades, les braquages, les arrachages, et je reste persuadé qu’il est possible de ne pas « sombrer » dans ce genre de délinquance.

    C’est d’ailleurs ce qui est dit dans « petit frère » que je connais, bien sûr, tout comme les autres chansons d’IAM qui décrivent très bien, il y a de ça des années déjà, la situation actuelle à Marseille.



  • Antoine Evin 28 janvier 2013 15:32

    Je suis d’accord avec votre commentaire. Le but de cet article n’était pas du tout de dire que MP2013 était la solution à quoi que ce soit. J’aurais très bien pu ne même pas mentionner cet évènement, et à part pour le titre, il m’a juste permis de souligner l’attitude (hypocrite) des médias, qui après avoir pendant toute une année parlé de Marseille comme d’une ville de non-droit, ne parlent (presque, voir articles sur la revente de colliers en or sortis il y a juste une heure) plus que de Marseille comme capitale de la culture.

    S’agissant des quartiers qui ont totalement été mis de côté, je ne peux qu’appuyer vos propos. Cet évènement permet juste à la mairie de « nettoyer » le centre-ville qu’ils avaient délaissé depuis plusieurs années, pour en donner une image correcte vis-à-vis des touristes.

    Il sera peut être approprié de faire dans quelques mois un article bilan, mais honnêtement, à part quelques nouvelles infrastructures et lieux à visiter le week-end (sympathiques cependant, il faut le reconnaître), l’année de la culture n’aura aucun impact sur le quotidien des marseillais, et le problème des cités reste entier.


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