En complément de l’éclairage riche de D Folscheidt, je suggérerai le blog présentant une alternative au leurre transhumaniste : http://andre-p.eklablog.com
ainsi que l’ouvrage précis d’O Rey : Leurre et malheure du transhumanisme. où ’nous nous trouverions ravalés au ang d’esclaves de pulsions
primitives irrationnelles’.
Les propos d’E. Philippe du 12/06
laissent présager de sa faveur pour un acte remis entre les mains de la
médecine procréative, là où rien ne relève d’une infertilité médicale ! Qu’une
telle demande de de femmes seules ou homosexuelles ouvre à une légalisation est
une incompréhension majeure de l’intérêt supérieur de l’enfant comme y invite l’ONU.
En effet, la conséquence immédiate d’une prétendue ‘PMA pour toutes’ est de
donner vie intentionnellement à une enfant privé de ses origines paternelles. Or
étant personnellement confronté de près à ce qui signifie d’être orphelin, je trouve
inqualifiable une telle loi qui voudrait approuver ce qui, au lieu d’être un
aléa de la vie qui engendre déjà des souffrances, devient un désir absolutisé de
naissance d’enfant aux dépens de son équilibre. Les Français ne sont d’ailleurs pas dupes de l’enjeu
de la paternité quand ils sont interrogés sur la place du père :
essentielle pour 91% d’entre eux (sondage IFOP de 2018). De même les Etats Généraux
de la Bioéthique ont mené aux mêmes demandes notables des citoyens pour ne pas
franchir le cadre actuel de la PMA. Soyons lucides pour suivre ce bon sens,
seul repère d’une humanité sur son chemin de maturité.
L’amendement législatif du 12/02 pour officialiser des formulaires de
l’Education Nationale avec les mentions parent 1 et parent 2 est fort de
signification. L’abandon des réalités de ‘père’ et ‘mère’ est une atteinte aux
familles et au réel. Comment des législateurs peuvent imposer une telle fiction
d’enfants potentiellement nés à partir de 2 hommes ou de 2 femmes ?
Ce conditionnement des esprits
par ce qui ressemble fort à un totalitarisme nouveau voudrait effacer le caractère primordial de la sexuation
homme-femme alors qu’il est fondateur de vie.
Pourtant sous prétexte d’un
égalitarisme idéologique, ce brouillage majeur de la filiation introduit une
discrimination par une hiérarchie numérique (parent 1 et 2) : inversement,
la parité homme-femme est essentielle
dans l’engendrement et l’intérêt de l’’enfant.
Combien il conviendrait de
mesurer l’injustice subie par les enfants privés de pouvoir nommer leur père et
leur mère.
Comme énoncé dans cet article, le fond nihiliste contemporain constitue un tremplin pour le transhumanisme ... qui de ce fait se détache des acquis humanistes. Approfondir le sens des idéologies multifaces de ce courant ne corrobore nullement à une forme de technophobie comme le développe le blog suivant :
La loi Claeys-Leonetti de 2016 a
introduit la sédation ‘profondeet
continue jusqu’au décès’ : son objectif majeur consiste à repousser la
souffrance tout en étant préservé d’une obstination déraisonnable. Toutefois, son
périmètre d’applicabilité manquait de clarté jusqu’à pouvoir induire le risque
d’interprétations à visée euthanasique. C’est pourquoi l’avis de la Haute
Autorité de Santé du 15/03 est essentiel : il insistesur l’obligation collégiale en amont d’une décision
sédative forte. D’autre part, il s’agitd’attirer l’attention sur la cible de la fin de vie sur laquelle porte
exclusivement cette loi et non sur des personnes cérébro-lésées par exemple dont
le pronostic vital n’est pas engagé.