Khadafi est un dirigeant aux méthodes et aux idées souvent contestables. Certes. Et en tant que tel, je suis d’accord sur le fait que les opinions publiques ne doivent pas rester les bras ballants devant ce qu’elles considèrent comme étant des faits graves perpétrés sous sa direction. Et si l’on veut être juste, cela devrait même être le cas vis-à-vis de tous les dirigeants quel qu’ils soient, dès lors qu’ils agissent contre leurs peuples. ou contre d’autres peuples. Mais ne révéler, sciemment, qu’une partie de la vérité, c’est se compromettre à son tour. C’est faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle caractérisée.
Dans les dictatures, les dirigeants justifient souvent l’absence de démocratie par le fait que leur peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui. Ils expliquent donc la nécessité pour ces dirigeants, de prendre les décisions qui s’imposent et qu’ils imposent. Ils prétendent ainsi agir un peu comme des parents qui voudraient protéger leurs enfants irresponsables... dans leur intérêt. Sauf que les peuples ne sont pas aussi immatures qu’on ne veut bien nous le faire croire et certainement pas aussi irresponsable que les enfants.
Le devoir d’un journaliste est d’informer, de livrer une information
le plus objectivement possible. Après, il faut faire confiance aux lecteurs qui se forgeront
leur propre opinion à la lecture de ces informations et d’autres. Alors, lorsque les médias ne nous disent pas toute la vérité, la déforme ou la travestissent, et que par conséquent ils nous manipulent, je considère qu’ils n’ont pas plus de respect pour nous que ces dictateurs n’en ont pour leurs peuples.
L’article n’avait pour but ni de défendre Kadhafi, ni d’enfoncer Ahmadinejad. Je n’exprime aucun avis à leur sujet ; et je les défend encore moins. Il n’était donc pas nécessaire de s’emballer.
L’article traite des médias et soulignait le parti pris des journalistes qui, sur un sujet aussi sérieux que le discours d’un dirigeant très controversé, auraient dû privilégier le fond sur les faits anecdotiques entourant son intervention.
Et les premières réactions que je constate prouvent bien qu’« il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
Je me demande s’il est possible d’avoir un débat constructif en parlant d’Israel ou des Palestiniens. Dès que des critiques sont émises, on commence immédiatement à coller des étiquettes aux gens : un autocollant « terroriste » sur le front de celui-là, un autre « antisémite » sur le front d’un autre, « assassin », « barbare » etc... et je passe sur les jeu de mots à 2 balles du style « sale ame à loukoum ».
Il y a des mots qui, quelque soit la langue dans laquelle ils sont prononcés, devraient être chéris et protégés et pas salis, quelqu’en soit les raison. Et le mot « Paix » (salam, shalom) en fait partie.
A bon entendeur salut !
François Bayrou a de bonnes et vraies idées et son divorce avec l’UMP ne peut que servir la France. Le problème c’est qu’il lui manque du charisme... Et sans charisme son message ne passe pas...