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attis

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  • Premier article le 06/05/2015
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Derniers commentaires



  • attis attis 3 août 2016 00:29

    @eugene
    Ma rhétorique vous semble sans doute étrange, manichéenne et paranoïaque parce que vous n’êtes pas suffisamment informé sur toutes ces questions. L’article proposé ici devrait pourtant commencer à vous déciller les yeux.
     
    Nous sommes en guerre. Une guerre aussi vieille que l’histoire, qui oppose l’oligarchie du moment au peuple. De nos jours, cette guerre est menée de façon plus subtile que du temps de Thucydide : les principes de Sun Tzu ont été intégrés par l’oligarchie, qui mène désormais une guerre psychologique permanente contre le peuple, dans le but de lui faire déposer les armes avant d’avoir tiré un seul coup de fusil, et « d’aimer sa servitude ». Huxley, Orwell, Wells et tant d’autres (écrivains, cinéastes, journalistes, agents de relations publiques, scientifiques, etc., etc.) sont les soldats d’un type nouveau envoyés sur la ligne de front actuelle, celle de l’esprit.
     
    Quant à Sade, il ne m’émoustille pas comme « une adolescente boutonneux ». Je trouve le fond répugnant, le style superbe.



  • attis attis 2 août 2016 16:48

    @eugene
    Pas facile de déboulonner ses idoles, n’est-ce pas ? :)
    La littérature est un puissant outil de propagande, et les Huxley, Wells et Orwell ont tous été recrutés par les services de contre-espionnage britanniques (Huxley a été « prêté » à la CIA après son exil américain). Sur le cas d’Orwell, sa biographie officielle a été trafiquée pour nous faire croire qu’il était un pauvre fils de colons exilés en Birmanie. La vérité est que son père descend des comtes de Westmoreland et que sa mère appartient à une famille de riches exploitants de bois. Sa bio a été truquée pour lui donner une couverture crédible lors de ses missions d’infiltration du petit peuple. Comme cité dans l’article ci-dessus, Orwell ressentait lui-même le « mur de classe » entre lui et les prolos. Je vais vous donner un seul exemple, qui devrait vous faire réfléchir : dans Dans la dèche à Paris et à Londres, Orwell a un « ami » qui se trouve être un russe blanc, et qui lui permet d’entrer dans une organisation bolchévique clandestine. Décodage : ce russe blanc est un agent, le référant parisien de l’agent Orwell, qui permet à ce dernier d’infiltrer une organisation coco. Le reste de sa carrière est à l’avenant. Pour rester dans la catégorie des soi-disant « auteurs-aventuriers » - mais qui sont en réalité des agents - nous avons Hemingway, dont même la CIA admet qu’il était un agent.
    Le meilleur des mondes et 1984 sont des ouvrages complexes. Pour comprendre une partie des mécanismes à l’oeuvre ici, je vous invite à lire cet article, centré sur Wells, qui explique le fonctionnement de la "fiction normative" (si vous ne souhaitez pas tout lire faites un simple ctrl+F - « fiction normative »). De façon plus terre à terre, 1984 combat le stalinisme pour promouvoir la troisième voie fabienne.
    Je considère ces auteurs comme de vulgaires agents de propagande, ni plus ni moins.
    Je ne vais pas commenter sur Stefan Zweig, ne connaissant pas sa bio, et n’ayant lu de lui que La confusion des sentiments (que je n’avais d’ailleurs pas apprécié).
     
    Au moins quand leurs écrits possèdent un tant soi peu de la grâce, et provoque débat, questionnement, fascination et engagement, par le fait des bandes de billard à trois boules, malgré le temps passé, on peut dire qu’ils n’ont pas écrit en vain.
    Oui, c’est ce qui me fascine chez le divin marquis. Quel écrivain merveilleux ! Et il semble que plus ses ouvrages sont scabreux, plus son niveau d’écriture s’élève. La lecture des 120 jours de Sodome est presque insoutenable, mais quelle prose, quelle verve incroyable.
     
     C’est le cas, aussi, me direz vous, de »Mein Kampf", écrit par un vrai psychopathe indiscutable, et chez qui on retrouve des idées du divin Marquis
    Je n’y avais jamais pensé, mais maintenant que vous le dites... Mais Hitler n’était pas aussi bon écrivain que Sade. La lecture de Mein Kampf est surtout insoutenable par la lourdeur de son style.



  • attis attis 2 août 2016 00:07

    @eugene
    Chaque être humain a un côté obscur, bien entendu. Mais les Huxley, Wells, Orwell & co. auront été franchement malveillants vis à vis de l’ensemble de leurs congénères. Eh oui, Wells et Orwell ne valaient pas tellement mieux que Huxley, même si ce dernier décroche sans doute le pompon dans le domaine de la malignité. Je ne vais pas développer sur Orwell et Wells, il faudrait écrire deux articles au moins aussi longs que celui-ci.
    Je considère tous ces gens comme des psychopathes mégalomanes : les psychopathes ont tendance à se contenter de faire du mal à leurs proches. Eux auront fait du mal à l’ensemble de l’humanité (mis à part les « 0.5% » qu’ils servaient).
     
    D’un point de vue purement littéraire, je n’ai jamais été un admirateur de Huxley, que je trouve trop emphatique et trop démonstratif. Dans la catégorie des auteurs-psychopathes, mon préféré est de très loin Sade.



  • attis attis 1er août 2016 22:27

    @Ouam
    Chaque grande cause a ses martyrs...



  • attis attis 1er août 2016 19:32

    @Daniel Roux
    Ce qui est intéressant n’est pas que ce genre d’intellectuel flamboyant s’exprime, mais qu’il soit lu, entendu, commenté, décortiqué.
    Ce que je trouve intéressant est surtout que pendant près d’un siècle, et jusqu’à aujourd’hui, il a été donné au public une vision de Huxley diamétralement opposée à la réalité : celle d’un visionnaire, progressiste, humaniste qui s’opposait au totalitarisme et à l’eugénisme. Or nous avons affaire à un partisan d’une dictature oligarchique totalitaire fondée sur l’eugénisme, la propagande et la distribution de drogues, dans laquelle « les vastes hordes » d’esclaves sont conditionnés à « aimer leur servitude ».
    Comment et pourquoi une telle erreur d’interprétation a-t-elle été possible pendant tout ce temps ? Les travaux de Bradshaw sont connus depuis plus de vingt ans, et ils restent pourtant confidentiels, tout comme ceux de Jan Irvin, dont je ne saurais trop recommander la lecture. Les médias dominants allument régulièrement leur cierge à la mémoire de saint Huxley, les professeurs de lettres continuent de l’encenser (voir cet article publié ici même il y a quelques semaines), et les moutons continuent de croire que Huxley était un prophète, alors qu’il s’agissait plutôt d’un équarrisseur au service de l’oligarchie.
    Cette propagande universelle en faveur de Huxley, cette inversion des valeurs, ces erreurs grossières d’interprétation, voilà ce que je trouve réellement fascinant.

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