je vous raconterai plus tard deux ou trois anecdotes qui pourraient s’intituler : Auguste et les vieilles dames indignes. Sûrement grivoises mais pour fins gourmets ;)
J’aime vos beaux contes, qui devraient vous faire de bons amis.
J’ai suivi votre conseil : Préférer un bon bouquin à un mauvais match de rugby et j’ai trouvé la perle rare, perdue parmi des centaines d’ouvrages qui dorment dans une bibliothèque poussiéreuse : « Vieux Contes de L’Aubrac » par Ernest Plagnard ( Editions Subervie), dont il a été tiré 300 exemplaires sur papier alfa numérotés de 1 à 300 et constituant l’édition originale, dont je possède l’exemplaire N° 14.
Laissez donc tomber l’enseignement, fermez à double tour votre salle de classe et jetez la clef dans la Loire, avant que le burn-out ne vous dévore.
Vivez intensément vos autres passions, pour notre plus grand plaisir, au grand dam des trolls velus et autres malfaisants.
J’ai trouvé hier un curieux échange sur Midi Libre :
papy01 le 24/02/2014, 14h58
entre Béziers Est et Béziers Ouest les PL sont interdit de se doubler SURPRISE ils ne font que ça clignotant et hop la file du milieu. pour certains qui respectent cette interdiction ils roulent Q à Q donc nouvelle infraction mais que faire nous ne sommes pas des gendarmes !!!!!!!!
Répondre à papy01
Mach II le 24/02/2014, 16h09
Si un camion roule à 90 km/h, pour être Q à Q, comme vous dites, l’autre camion doit aussi rouler à 90 km/h, MAIS EN MARCHE ARRIERE. Ainsi donc, je préférerais dire nez à cul. Mais je peux me tromper....
Je suis un septuagénaire Carcassonnais de la pire engeance, un Trivallien d’antan, ayant vécu au milieu de « gitanous et de barraquets » (gitans sédentarisés et réfugiés Espagnols). Nous parvenions à communiquer grâce à un dialecte, savant mélange d’Occitan, de Catalan et d’Espagnol, auquel les non initiés ne comprenaient rien.
Enfin, nos origines importent peu et le Lézignan d’aujourd’hui m’insupporte avec ses radars de feux tricolores, au point de faire comme mes autochtones en stoppant au feu vert. Revenons donc à nos pompes et autres engins hydrauliques : Deux chaussées en béton régulaient le cours de l’Aude, celle du Païchérou, qui permettait d’irriguer les jardins potagers de l’Ile, de fournir une énergie gratuite aux minotiers, et même d’activer une micro-centrale électrique exploitée par la Sté Méridionale de Transport de Force.
L’autre, située en aval, dite « chaussée de Talmier » alimentait la SOMECA côté Canal du Midi et comportait à l’autre extrémité une tour en pierre fermée par une lourde porte de fer, qui hébergeait une énorme pompe à godets mue par une chute d’eau. Lorsque le régisseur du domaine de Bourriac venait ouvrir la vanne, le monstre de métal démarrait dans un fracas où se mêlaient le grondement de l’eau et les grincements des chaînes. Il faut dire que le mécanisme était aussi bien graissé qu’une poêle à châtaignes.
Vous connaissez la suite, il fallait jouer de la rabassière, autant pour ouvrir et fermer les ruisseaux que pour faire la chasse aux abrutis qui détournaient l’eau.
A chaque crue de l’Aude, tout était perdu et recouvert d’un pan de limon qui devenait aussi dur que du ciment en séchant. Je me pose encore la question de savoir pourquoi je me suis acharné sur cette terre ingrate pendant plus de vingt ans.
De tous les travaux physiques accomplis depuis mes quatorze ans, je sais ce j’ai récolté : Un lombostat et deux cannes anglaises.