La réunion de Bilderberg de 2014 se termine aujourd’hui, et toujours rien dans les médias français. C’est franchement lamentable. Dans d’autres pays, les médias en font au moins état.
C’est évident que ce n’est pas pareil et que la partie n’est pas jouée !
Si on parvient à arrêter le coup de Bruxelles contre la neutralité du net, on pourra ensuite soulever d’autres questions. Mais si cette manoeuvre passe, ce sera catastrophique et irréversible.
D’accord pour les actions proposées plus haut :
- diffuser cette information autant que possible (listes, blogs, amis, réunions...) avec des explications pertinentes ;
- définir clairement devant le public le principe de la neutralité du réseau internet ;
- interpeller et placer publiquement devant leurs responsabilités les candidats aux élections municipales et européennes ;
- souligner qu’internet est un service public, ce qui exige sa neutralité ;
- participer aux mobilisations proposées par Save the Internet (appels téléphoniques et courrier électroniques originaux aux députés européens...) ;
- autant que possible, interpeller et placer publiquement devant
leurs responsabilités toutes sortes de dirgeants politiques,
associatifs, syndicaux... exigeant des prises de position claires et des
efforts de mobilisation ;
- si possible également, envisager des réunions publiques et des manifestations ;
- voir aussi ce qui peut être mis en ligne sur des sites de
Bruxelles et de ses alentours, sur des sites en anglais lus par des
internautes francophones...
- placer en ligne des tracts que tout le monde puisse reprendre et rediffuser à son tour sous forme papier ou virtuelle.
Et j’ajouterai la question : que font dans la pratique les partis politiques pour informer et mobiliser la population ?
Où veut en venir eresse ? Il ne nous propose pas de faire quelque chose contre la bulle de filtrage, mais surtout de ne pas bouger à propos des débats et du vote de la Commision ITRE. Une telle attitude est très peu claire.
C’est évident qu’il y a une très grave urgence, et qu’il faut agir tout de suite contre les propositions de Kroes et del Castillo dont le contenu est bien pire que l’affaire de la bulle de filtrage.
Quant aux sponsors de la Wikimedia Foundation, Ingrid a raison. On y trouve même Goldman Sachs :