Pour mettre en évidence la censure politique dans le cas de l’auteur indiqué plus haut, Ingrid avait souligné que ses articles « ne posaient aucun problème » quand il s’en prenait à Bové, Buffet, Royal... Par exemple :
Mais justement, le dogme de l’Assomption, c’est de l’histoire récente (Pie XII, 1950).
Comme celui de l’Immaculée Conception (Pie IX, Ineffabilis Deus, 1854), même si l’Inquisition persécutait déjà ceux qui pensaient que Marie avait pu avoir d’autres enfants avec Joseph (cf. Directorium Inquisitorum de Nicolau Eimeric, annotations du Doyen « tridentin » de la Rota Francisco Peña).
Le culte de Marie est dans doute apparu comme une sorte de contrepoids aux pouvoirs féodaux qui se disaient de droit divin. Dans la Chanson de la Croisade Albigeoise, le chroniqueur (sans doute, catholique) de la deuxième partie invoque la Vierge Marie :
"Mas la Verges Maria lor en sira guirens,
Que segon la dreitura repren los falhimens,
Per que la sanc benigna no’s sia espandens,
Car Sent Cernis los guida, que non sian temens,
Que Dieus e dreitz e forsa e’l coms joves e sens,
Lor defendra Tholoza ! Amen."
(Mais la Vierge Marie saura nous protéger, Par Elle enfin la justice triomphera et le sang innocent ne sera pas versé. Toulousains, point d’effroi, Saint Sernin vous assiste et Dieu le Droit la Force, avec le jeune comte, défendent votre ville ! Amen.)
Le dogme de l’Assomption est un dogme très récent. Rien à voir avec l’héritage du christianisme primitif qui fut le véritable courant révolutionnaire et novateur.
Ce dogme fut proclamé par la Constitution apostolique « Munificentissimus Deus » [qua fidei dogma definitur Deiparam Virginem Mariam corpore et anima fuisse ad caelestem gloriam assumptam], de Pie XII, le 1er novembre 1950. Voir, par exemple :
Je pense que, globalement, il y a une prolétarisation des classes moyennes et un appauvrissement programmé de la population. Le tout, générant une détresse croissante également planifiée.
A présent, on se sert également de la peur de la « crise », de la peur d’une « menace » russo-chinoise, etc...
On peut, je pense, être assez d’accord avec ces articles :
M. Nicolier, je suis perplexe devant votre article et devant les réponses que vous faites aux internautes. Dans la dernière, vous écrivez :
" 1) Le Conseil Constitutionnel a diffusé l’information sous forme de communiqué un peu avant 16 heures le 16 août, et pas aussi tardivement que vous le pensez ;
2) C’est ne rien connaître au fonctionnement d’une rédaction de penser que la journaliste de France 2 n’avait pas le temps entre 16 heures et 20 heures, soit pendant 4 heures, de réfléchir à une question à poser à Mme le Ministre. "
Voici donc vos deux « arguments », et j’en suis quelque peu surpris.
Entre l’heure de la diffusion du communiqué par le Conseil Constitutionnel et celle des dépêches évoquée par les commentaires, il y a une différence qui correspond à un délai tout naturel de traitement de l’information, de première analyse... C’est pourquoi les dépêches mentionnées ont été diffusées entre 18h et 19h. Il paraît logique, dans ces conditions, qu’un journal télévisé de 20h n’ait pas couru avancer sa propre analyse de la décision du Conseil Constitutionnel.
Quant à la question à poser à la ministre, pardon mais vous me faites rire avec votre « réfléchir à une question ». Surtout, étant journaliste. Le problème qui se pose à un présentateur n’est pas de « réfléchir à une question », mais de formuler des questions qui appellent une réponse. En l’occurrence, comme d’autres l’ont souligné, la ministre n’avait aucun besoin de répondre sur un texte du Conseil Constitutionnel diffusé quelques heures plutôt, qui concerne une loi relativement longue et qui fait lui-même sept pages lorsque je l’imprime chez moi.