C’est déplorable, mais cela ne fait que confirmer l’impasse dans laquelle se sont fourguées les sciences du vivant depuis plusieurs décennies en omettant systématiquement d’autoriser et de faciliter les directions de recherche en biologie théorique. Au lieu de cela, l’industrialisation grandissante et affairiste des techniques de génie génétique a vaudouifié pratiquement tous les laboratoires.
Il est intéressant également de constater que du point de vue agronomique, toutes les chaires de biologie des sols ont été supprimées depuis la fin des années 80 en France, et notamment au niveau international. Tout cela favorisant un modèle agricole complètement destructeur des sols et basés sur les intrants chimiques (engrais et pesticides).
Les universités ne se sentent pas concernées par la biologie théorique ni même par le vivant, mais par le développement de techniques et le développement de marchés industriels liés à ces techniques. Ce n’est plus de la science qui est produite dans de nombreux laboratoires, mais de la recherche-innovation, en partenariat avec des industries, et le mouvement de dégradation s’accélère avec des systèmes universitaires encourageant la compétition et notamment économique, poussant les directeurs d’université à orienter la recherche vers des objectifs de rentabilité.
Pourtant la biologie théorique est un domaine très large et important, et maintenant la science est obligée de se faire sous le manteau, et l’on retrouve même sur Agora Vox des essais de publications concernant la biologie théorique à défaut de trouver un autre espace pour pouvoir s’exprimer, et un auditoire intéressé.
Beaucoup d’athlètes des JO n’ont plus rien d’humain, et les tests actuels sont sûrement inadéquats face par exemple aux artefacts génétiques développés pour certains athlètes.
Le sport est aujourd’hui devenu un spectacle à vomir. Et qui s’intéresse encore aux JO sinon les publicitaires et industriels, et toute la populace conditionnée aux divertissements de masse et vivant des vies de seconde voire de troisième main devant leur poste de télévision ?
Les forces en présence sont beaucoup plus importantes que la simple liberté d’expression, et vous aurez beau pouvoir vous exprimer, ce n’est pas cela qui fera forcément changer quoi que ce soit. Ce n’est pas que la liberté d’expression ne sert à rien, elle est utile, mais elle reste grossièrement limitée. Chercher le changement à l’extérieur est une voie sans issue.
Malhaureusement, beaucoup de rédacteurs sont devenus des gros shootés de l’article. Il y en a qui publient tous les jours pendant de longues périodes. Ou alors d’autres qui s’affichent dans tel ou tel parti et qui ont la porte ouverte à leur grosse propagande politique complètement acitoyenne avec des articles en 4, 5 ou 6 parties. La politique ça n’a rien à voir avec la citoyenneté. Agora Vox n’est clairement pas de manière générale un média citoyen.
ça n’existe pas, personne n’est libre de s’exprimer, la preuve Agora Vox sélectionne les articles et ne diffuse pas certains.
Les journaux dépendent de ceux qui les dirigent, y compris Agora Vox.
Agora Vox, c’est la nouvelle exploitation moderne, celle d’internet. On crée une structure et on laisse les autres faire le boulot en leur proposant l’accès à la structure. C’est pareil que pour une usine, il y a ceux qui possèdent les outils et ceux qui les utilisent. Si pour beaucoup, l’échange accès à la structure-travail d’écriture fait illusion, on peut très vite s’apercevoir des limites de ce système, qui dévalue non seulement le travail d’écriture, mais ne produit que des mini-scoops quotidiens, versant souvent dans le sensationnalisme, et aussitôt lus aussitôt oubliés.
A-t-on déjà vu d’ailleurs un article d’Agora Vox être repris dans la presse générale ?