« Peu après, le cabinet Kendall and Freeman lui a proposé de signer une lettre d’excuses, en contre-partie de l’abandon des poursuites pour le versement de ces dommages intérêts. Sur cette base, ils ont signé une lettre stipulant que leurs informations contre le banquier saoudien étaient fondées sur des sources qui s’étaient rétractées postérieurement à la publication de leur livre. Les représentants de Khalid Bin Mahfouz, Kendall and Freeman, ont ensuite acheté des encarts publicitaires dans les grands quotidiens européens pour offrir une large diffusion à cette lettre. »
Il est également très important de rappeler que ces informations très sérieuses sont passées quasiment inaperçues pour deux raisons :
Le jour même, le 16 vril 2007, a eu lieu la fusillade de Virginia TEch qui a occupé les médias américains pendant plusieurs jours.
En France, cet article sortait 5 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle alors que tous les médias avaient les yeux rivés sur la campagne politique intérieure.
La nature de ces informations vaut pourtant son pesant journalistique, car elles remettent complètement en question les affirmations de l’administration Bush peu après les attentats et évoqués par les principaux responsables, disant qu’aucun signal d’alerte n’avait été donné et que rien ne pouvait laisser prévoir de tels attentats.
Cette note de la DGSE n’est pas la seule et de nombreux services étrangers ont aussi fait part d’informations de ce type à l’administration américaine, tout cela ayant été aussi relaté dans la presse étrangère. D’autre part, un PDB interne à la Maison Blanche daté d’août 2001 indiquait des risques très précis de ce type peu vant les attentats. Ce document a été déclassifié par la suite.
Toutes ces informations sont relatées dans le documentaire « 911 Press For Truth » disponible sur le net, réalisées à partir du travail d’enquête de familles des victimes du 11 septembre et d’enquêteurs indépendants (cf 911 complete Timeline, de Paul Thompson.)