J’espère quand même que les Camerounais responsables se préparent à la succession de Paul Biya ?
A moins qu’il ne soit aussi éternel... grâce bien sûr à la volonté divine
Ah, les Camerounais sont décidément très chanceux !
Non, mais sérieusement : quel gâchis, toutes ces années perdues dans la corruption, mais le Cameroun est encore riche malgré le pillage incessant de ses ressources naturelles. J’ai confiance pour son avenir car les Camerounais sont si divers : ils seront naturellement enclins à facilement trouver les regroupements et compromis qui existaient du temps de Ahidjo.
anneche le 26 novembre 2007 à 15H31 :
« Moi ce qui m’amuse c’est de voir que les premières critiques à l’encontre du Modem concernent son...nom. »
Critiques basées sur le fait que le modem serait une technique archaïque, ce qui est un contre-sens, puisque tous les modulateurs-démodulateurs, ADSL, optique etc, du plus lent au dernier cri le plus rapide, sont bien tous des modems...
Mais ce n’est pas seulement un contre-sens, c’est aussi manque d’imagination et de « poésie », car quand bien même « modem » désignerait une technologie un peu datée, cela resterait le symbole d’une approche totalement nouvelle : ce qu’était le Net à ses débuts, aux glorieux et révolutionnaires temps des 14400 bit/s et même moins...
La Taverne des Poètes a écrit le 27 novembre 2007 à 23H09 :
« vivelecentre : mais pourquoi Bayrou vous énerve-t-il autant s’il n’est rien du tout ?.. »
C’est bien la réflexion qui vient à l’esprit quand on vous voit. Rien que votre pseudo indique déjà clairement à qui vous vous attaquez : au « centre »
(cela épargne Bayrou et le MoDem qui sont bien plus que ce vieux cliché « ni-ni » qui ne garde un sens que parmi certains lecteurs de Libé... et parmi ceux qui continuent tête baissée avec leur « pas de programme »...).
Non, mais sérieusement : Est-ce que vous auriez eu un problème personnel avec FB ?
Ou peut-être est-ce que vous êtes un de ces vieux UDF, version « droite bien assumée » ?
Mais après tout, vous êtes peut-être tout simplement dévoué à l’UMP et chargé spécialement du « dossier centre » avec ce pseudo ironique ?
A moins que plus prosaïquement, vous ne voyiez en FB (que vous confondez avec un hypothétique « centre ») une sorte de souffre-douleur à la mesure de votre clavier ?
Ecrivez-vous aussi sous d’autres pseudos tout aussi ironiques, à propos des gens de gauche, ou des gens de droite ?
(Bahal le 27 novembre 2007 à 16H43)
Tout-à-fait d’accord. Ceux qui ont voté Bayrou sont généralement des gens qui savent ce qu’ils veulent et qui savent ce que l’alternative démocratique Bayrou apporterait à la France, sans avoir besoin qu’on leur formate le cerveau avec de la démagogie ou du bourrage de crâne.
C’est pourquoi ce chiffre de 17% sera probablement un socle difficile à influencer/manipuler/détourner.
L’envers de cette médaille, c’est peut-être justement la difficulté de faire accéder à la conscience et à la responsabilité, une masse plus importante de citoyens, sans avoir recours à la démagogie, et aux différents lavages de cerveaux « à la TF1 » dont se servent allègrement les deux grands partis « uniques ».
Val :
« Comment expliquez-vous que se soient les élèves finlandais qui obtiennent les meilleurs résultats aux tests PISA alors que c’est un pays qui applique depuis près de trente ans la pédagogie que vous dénoncez ( la construction personnelle des savoirs ) ? »
et
« Si c’est la pédagogie qui est en cause, pourquoi réussit-elle en Finlande mais pas en France ? »
Bonsoir Val,
Je suis moi-même un Français résident en Finlande depuis des années ; laissez-moi tenter de vous répondre avec mes pauvres moyens :
On ne peut pas comparer un pays come la Finlande avec un pays comme la France. Tout les oppose ou presque, au point de vue des conditions qui font que telle ou telle méthode réussit pour l’une et échoue pour l’autre.
La Finlande a peu d’habitants, c’est de plus une société très homogène, tant sociologiquement qu’ethniquement.
Le tout-état-providence, utopie qui est restée réalisable et même longtemps profitable dans un tel pays, a fait notamment que les Finlandais, encore aujourd’hui alors qu’ils viennent de passer au capitalisme débridé et aussi à une politique d’immigration en provenance d’autres pays que les traditionnels voisins russes, ont un écart entre pauvres et riches extrêmement faible, avec la même belle constance aussi entre les moins éduqués et les plus cultivés.
Il y a aussi des aspects propres à la culture en elle-même, qui eux aussi font que la mesure qu’ont les peuples de leur propre niveau, et aussi la facilité qu’ils peuvent avoir à remplir tels ou tels critères de réussite ou d’excellence, diffère selon les pays
(particulièrement quand les cultures sont aussi éloignées que peuvent l’être des mondes aussi différents que le Français et le Finlandais)
et n’est pas toujours facile à quantifier dans les critères internationaux qui servent à ce genre de comparaison.
A titre d’exemple, si les Finlandais se considèrent aussi comme les moins corrompus du monde, ce qui est vrai mais pas aussi nettement que le montrent les statistiques de Transparency International, c’est aussi beaucoup tout simplement parce que leur culture les pousse à minimiser les irrégularités qu’ils constatent quotidiennement (à l’inverse, les Français, pas si corrompus que ça, auaient tendance, grâce à leur esprit critique et frondeur, à se hâter de pointer le mal partout où ils le voient).
Pour les facultés de lecture et d’écriture, il y a un peu de cet ordre d’idées : le finnois écrit colle phonétiquement au finnois parlé. Donc pour faire des fautes, il faut aussi manquer de sens commun et de culture générale, alors que le français écrit, du fait qu’il n’a pas bénéficié de suffisamment de réformes, est encore beaucoup trop handicapé par des problèmes secondaires mais envahissants d’exceptions, de particularités, etc.
Il y aurait beaucoup à prendre du système finlandais d’éducation, cependant,
mais,
beaucoup plus, infiniment plus que les seuls critères des ministères de l’Education, des professeurs et des théoriciens en général,
le véritable problème de l’analphabétisation de la France et de sa dramatique régression, est avant tout et surtout un problème plus général de culture et de mentalité.
C’est mon opinion actuelle, elle peut changer et je peux me tromper...