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  • Baasiste 2 14 avril 2015 19:35

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras

    « Il parle d’une « divine surprise »140 à propos de l’accession au pouvoir du Maréchal Pétain141. Il soutient le régime de Vichy, non la politique de collaboration142 car il est un nationaliste profondément germanophobe mais certains aspects du discours de la Révolution nationale143. Il se félicita par exemple de l’abolition par Vichy du décret Crémieux très mal vu des populations musulmanes144.
    • Mais ce soutien va surtout à la personne du Maréchal Pétain et non à tous les dirigeants ou toute la politique de Vichy : Maurras fêta le renvoi de Laval dans les locaux de L’Action française132. Maurras chercha à user de son influence auprès des dirigeants de Vichy comme il le fit auprès de Raymond Poincaré pour contrer les mesures qui lui semblaient mauvaises. Au cours des mois de juillet et août 1940, il joue de ses relations auprès du maréchal Pétain qu’il rencontre le 27 juillet pour faire échec au projet de parti unique lancé par Marcel Déat. Il écrit que de toute évidence, Marcel Déat est égaré par l’exemple de l’Allemagne et de l’Italie145. À un journaliste japonais, Marcel Déat confiera qu’il s’est heurté par-dessus tout dans son projet d’État totalitaire et de nouvel ordre européen à la résistance de l’Action française146. Maurras s’oppose à toute orientation germanophile ; il voit dans les partisans de la collaboration les continuateurs de Jaurès et Briand et note comme l’un des hauts responsables nazis en France, Schleier, que « la grande majorité des partisans de la politique de collaboration vient de la gauche française : Déat, Doriot, Pucheu, Marion, Laval, une grande partie de l’ancien personnel briandiste147. » »


  • Baasiste 2 14 avril 2015 19:31

    « Après la seconde guerre mondiale, Charles Maurras fera le point sur ses rapports avec Philippe Pétain et démentira avoir exercé une influence sur lui197 : après avoir rappelé qu’ils se voyaient à peine avant 1939 (selon Jacques Madaule, Philippe Pétain s’opposa à l’élection à l’Académie française de Charles Maurras, et il félicita François Mauriac d’avoir fait campagne contre lui217), il protesta contre la « la fable intéressée qui fait de moi une espèce d’inspirateur ou d’Éminence grise du Maréchal. Sa doctrine est sa doctrine. Elle reste républicaine. La mienne est restée royaliste. Elles ont des contacts parce qu’elles tendent à réformer les mêmes situations vicieuses et à remédier aux mêmes faiblesses de l’État. (…) L’identité des problèmes ainsi posée rend compte de la parenté des solutions. L’épouvantable détresse des temps ne pouvait étouffer l’espérance que me donnait le remplacement du pouvoir civil impersonnel et irresponsable, par un pouvoir personnel, nominatif, unitaire et militaire ». Le projet de constitution du 30 janvier 1944 que prépara le Maréchal Pétain était d’ailleurs explicitement républicain même s’il renforçait le rôle du chef de l’État, président de la RépubliqueCharles Maurras considérait cette orientation préférable impliquant un exécutif fort à celle du régime précédent et il avait confiance en Philippe Pétain pour ne pas engager militairement la France aux côtés de l’Allemagne, ce que souhaitait les collaborationnistes mais cela ne suffit pas à faire du régime de Vichy une émanation idéologique de l’Action française.

    • L’universitaire et spécialiste israélien de l’antisémitisme Simon Epstein critique la tendance à surestimer le poids des maurrassiens dans la Révolution nationale et il parle de « maurrassification intempestive » de la collaboration218.
      • À titre d’exemple, Simon Epstein cite le second statut des Juifs beaucoup élaboré par Joseph Barthélémy, venu d’horizons opposés à l’Action française et qui fut beaucoup plus drastique que le premier élaboré par le maurrassien Raphaël Alibert. Sur le plan institutionnel, la place d’Alibert fut prise par Lucien Romier au conseil national de Vichy dreyfusard et hostile à Maurras. Ignorer Barthélémy et Romier pour ne parler que d’Alibert, c’est camoufler selon Simon Epstein l’apport des autres courants de pensée à l’élaboration et à la pratique vichyssoise219. Au conseil national de Vichy, les parlementaires et syndicalistes de gauche occupent une place importante. Les racines républicaines de Vichy sont encore plus visibles si on prend en compte le corps préfectoral et les hauts fonctionnaires220. L’antisémitisme n’est pas une spécificité de l’Action française et si Charles Maurras lui-même accueille avec enthousiasme les premières lois antisémites du régime, qu’il salue dans le quotidien du nationalisme intégral comme l’accomplissement des causes de l’Action françaiseF 14, le durcissement et la radicalisation de l’antisémitisme ne sont pas le faite de proches de l’Action française.
      • De plus, les maurrassiens de Vichy comptent parmi les pétainistes antiallemands et donc les moins favorables à la politique de collaboration. Pour Simon Epstein, ce point est rarement mentionné et cela est dû selon lui au fait que ceux qu’il appelle « les doctrinaires de la continuité ne se préoccupent pas des allemands qui ne font que de rares incursions dans leurs écrits car ils cherchent avant-tout l’origine des maux qu’ils décrivent dans une permanence franco-française ».
      • Vichy n’attend pas longtemps pour se délester des maurrassiens y exerçant quelques responsabilités192 : dès 1941, Raphaël Alibert, ministre de la Justice, Paul Baudouin ministre des affaires étrangères, Georges Groussard, ancien cagoulard qui commande les groupes de protection de Vichy et qui procéda à l’arrestation de Laval trop favorable à l’Allemagne et s’orienta vers la Résistance quittent Vichy. Ceux qui ne sont pas partis quitteront le gouvernement lors du retour de Laval en 1942 : Pierre CaziotSerge HuardYves BouthillierRené Gillouin, Henry du Moulin de Labarthète, Xavier Vallat, c’est-à-dire avant l’entrée des partisans d’une franche collaboration avec l’Allemagne nationale-socialiste. Ces maurassiens étaient mal vus des amis de Pierre Laval qui les accusent d’avoir favorisé son renvoi, des Allemands qui n’apprécient pas leur hostilité à la collaboration, des collaborationnistes qui les accusent d’être réactionnaires à l’intérieur et germanophobes à l’extérieur193. »


  • Baasiste 2 14 avril 2015 19:23

    @Le p’tit Charles
    quelle inculture historique mais pas étonnant de la part d’un beauf. l’action fr était loin d’être collaborationniste et pro allemande, au contraire :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Action_fran%C3%A7aise
    « Maurras n’est « ni germanophile ni philo-nazi, [et] veut considérer que son choix de la “seule France” est compatible avec sa fidélité au maréchal Pétain et à son régime201 ». Ainsi, Maurras considère Pierre Laval « comme un traître », et plusieurs maurrassienscagoulards organisent son enlèvement en octobre 1940, même si l’Action française n’a pas joué elle-même un rôle déterminant dans l’opérationA 63.
    • Quand d’anciens sympathisants de l’Action françaises deviennent collaborationnistes, ils sont réprouvés par Maurras et exclus de l’Action française comme Charles Lesca ou Jean Loustau ou le milicien Henry Charbonneau. Ils côtoient de nombreux anciens militants ayant quitté depuis plus ou moins longtemps l’Action française, comme Louis Darquier de Pellepoix qui a rompu avec Maurras en 1936 ou Claude JeantetJean-Henri Azéma et Paul Chack qui ont adhéré au PPF entre 1937 et 1939. Certains amis combattront sous l’uniforme allemand dans la LVF puis la Division SS CharlemagneA 64 — comme Jean Loustau, militant de l’Action française, qui fut volontaire dans la Division Charlemagne202 — ou dans la Milice, comme Joseph Darnand, son dirigeant, ancien militant d’AF. Quelques militants font partie de l’Agence de presse Inter-France, dont l’action est dénoncée par Maurras, ou de l’équipe de Je suis partout, tels Robert Brasillach ou Lucien Rebatetnote 31.
    • Maurras tout en dénonçant avec virulence gaullistes et communistes, rejettent autant que lui en laisse la possibilité la censure l’Allemagne nationale-socialiste et ses projets de nouvel ordre européen :
      • Dans une conférence au café Neuf de Lyon, le 3 février 1943, Maurras proclama publiquement que l’Allemagne restait pour la France l’ennemi no 1, la censure empêchant que ses prises de position soient publiées203.
      • S’il a approuvé dans un premier temps la création de la Milice comme une police qui protégerait les gens contre les attentats communistes qui visaient indifféremment de vrais collaborationnistes et des pétainistes antiallemands, il la désapprouva énergiquement dès qu’il appris que son commandement était soumis à l’autorité allemande et interdit ses partisans de s’y engager,204 ; de fait, les miliciens réquisitionnèrent ses bureaux et lui firent une « figure féroce205 ».
      • À un correspondant lui proposant d’annoncer une exposition antisoviétique dans L’Action française, il répondit que ce ne sont pas les Russes qui occupaient la France et que si on organisait une exposition antiallemande, il en rendrait compte ses articles206.
      • Il met en avant que ses articles visaient à tromper la censure pour mieux faire passer un message antiallemand ; ainsi, le 12 février 1943, il montre l’impossibilité d’intégrer la France dans un ensemble européen et pour son partisan Pierre Boutang, il ne pouvait y avoir alors de tract clandestin plus utile contre l’occupant207.
    • Charles Maurras fut donc une cible privilégiée de la presse pro-hitlérienne parisienne qui l’accusait de prôner l’attentisme et d’être opposé à tout renforcement de la collaborationnote 32. En effet Maurras défend la thèse de la France seule, celle-ci devant se tenir à la fois à l’écart de l’Allemagne et des Alliés. Il ne prône pas de collaboration politique ou d’aider militairement l’Allemagne. Les Dreyfusards collaborateurs tels Armand Charpentier et René de la Marmande attaquent régulièrement ses positions194. Les pacifistes des années 1920 reprochaient à Maurras d’être hostile au rapprochement franco-allemand. Devenus collaborateurs, ces pacifistes témoigneront d’une ténacité idéologique et d’une constance argumentaires remarquables, puisqu’ils lui feront le même reproche sous l’Occupation208. »


  • Baasiste 2 13 avril 2015 22:50

    @le bot de l’upr payé pour répéter 50 0000 x les mêmes mensonges auquel j’ai déjà répondu, franchement ta présence me gave au plus haut point, tu n’es pas un membre normal, tu es un agent rémunéré ou un bot humain.


    on va encore le répéter :  « 2002 1er tour : Extrême droite (Le Pen + Mégret) : 5 471 739 voix
    2002 2ème tour : Extrême droite (Le Pen seul) : 5 525 906 voix
    2012 1er tour : Extrême droite (Le Pen seule) : 6 421 773 voix différence 1million de voix donc pas de baisse mais au contraire une hausse de plus de 18% »


    « pourcentage des inscrits : 2002 (le pen + mégret) = 13 .28 %

    http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2002.htm

    Pourcentage des inscrits : lepen 2012 = 13.95 %

    http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2012.htm

    soit + 0.67% »


    pour le 2nd tour ms maligne : le nb de voix diminue naturellement puisqu’au 1er tour t’es éliminé de plein de départements.


    40 % de tps de parole consacré au fn sur bfm tv tu te fous de ma gueule j’espère ? :


    du 9 fév au 20 mars (jusqu’au 1er tour) tps de parole du fn sur bfmtv : 13 %
    du 23 mars au 27 mars (2nd tour) : 16 %, le fn a eu plus de temps de parole pendant seulement quelques jours, normal au 2nd tour on avait dans les cantons presque seulement le ps, l’ump et le fn comme partis en liste.






  • Baasiste 2 13 avril 2015 22:27

    @Fifi Brind_acier
    tu oublies juste (à cause de ta mauvaise foi d’un niveau infini) qu’aux cantonales il y a naturellement plus d’abstention. je sais tu es jalouse vu que ton idole fait 0 %. compares les cantonales à toutes les cantonales précédentes, compares avec ce qui est comparable, tu verras que le fn a largement augmenté. après tu vas définitivement arrêter de sortir ces mensonges quand le fn aura 25 % des voix sur 85 % de participation en 2017 (les présidentielles habituellement sont les élections où la participation est la plus massive), là ça fera plus de 20 % d’inscrits.



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