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Baptiste

Je suis un étudiant français passionné d'économie. Je partage sur cette page mes réflexions économiques ou sur l'actualité en général.

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  • Premier article le 24/04/2020
  • Modérateur depuis le 09/06/2020
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Derniers commentaires



  • Baptiste B. 25 avril 2020 17:27

    @papat
    Merci pour votre commentaire.

    N’hésitez pas à me dire si je n’ai pas totalement compris votre question.

    Si l’état français emprunte 1 milliard d’euros à un taux d’intérêt à 0% sur 1 an auprès d’un créancier (agent à capacité de financement), on peut alors considérer qu’il s’endette gratuitement. Pourquoi ? Le taux d’intérêt c’est le taux par lequel vous allez multiplier votre emprunt pour savoir combien rembourser au créancier : en d’autres termes c’est le coût du crédit.

    Si le taux d’intérêt est supérieur à zéro, le crédit à un coût et le débiteur remboursera plus que ce qu’il a emprunté. Dans votre exemple, si l’état français emprunte 1 milliard auprès d’un acteur financier privé à un taux à 2% pour 1 an, l’état devra rembourser dans 1 an les 1 milliard (soit l’argent emprunté) plus 20 millions (2% de 1 milliard) lié au taux d’intérêt, soit un total de 1 milliard 20 millions (1 milliard x 1.02). Cette situation économique est logique, lorsque quelqu’un prête de l’argent, il prend le risque de ne pas être remboursé et il ne peut plus utiliser cet argente qui lui aurait peut être permis de le faire fructifier, le taux d’intérêt compense ces deux pertes.

    Cependant, aujourd’hui les taux varient autour de zéro. Dans votre exemple si l’état emprunte 1 milliard, il devra seulement rembourser 1 milliard. Il ne rembourse pas plus que ce qu’il a emprunté : il s’endette gratuitement.
    Si jamais le taux est négatif : il remboursera moins que ce qu’il a emprunté, il est payé pour emprunter. 
    Comme je l’explique un peu plus en détail dans l’article ces deux situations (taux zéro ou négatif) nient les principes fondamentaux de l’économie.



  • Baptiste B. 25 avril 2020 16:59

    @zygzornifle

    Vous avez raison, la France est le pays le plus taxé du monde. L’étude annuelle de l’Organisation pour la coopération et le développement (OCDE) sur la fiscalité révèle que la France est en 2017 le pays le plus taxé au monde avec des recettes fiscales atteignant 46,2 % de son PIB. Elle est juste devant le Danemark (46% de son PIB). 
    L’augmentation de la pression fiscale est une tendance de long terme dans les pays développés. En effet, la moyenne des recettes fiscales des pays de l’OCDE s’élèvaient à 34,2% du PIB en 2017 contre 33,8 % en 2000.

    Les fais sont là : la France prélève beaucoup et elle s’endette beaucoup. Alors où va l’argent ? Comment pouvons nous avoir que le 26 ème IDH le plus élevé (ex-aequo avec la Tchéquie) ?

    Il y a plusieurs éléments à prendre en compte pour répondre à cette question et il est sûr que les responsables politiques et les différents gouvernements successifs doivent prendre leurs parts de responsabilité. Mon article ne les épargne guère et je critique cette utilisation trop fréquente des politiques économiques à des fins personnelles et carriéristes.

    Cependant, je pense qu’il important de ne pas tomber dans la caricature. De ne pas crier au « tous pourris » ! J’espère que j’ai toujours raison de croire que certains politiques ont toujours une véritable vision et ne sont pas de simples carriéristes. Peut-être que je suis naïf, peut-être que je changerai d’avis, mais j’y crois.



  • Baptiste B. 25 avril 2020 14:51

    @Wald
    Merci pour votre commentaire.

    Il ressort toujours quelques choses d’un débat de fond et il permet aux deux parties d’affiner leur idée. 

    Pour l’Italie la situation est en effet pas rassurante.

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-economie-italienne-survivra-t-elle-au-covid-19-20200325



  • Baptiste B. 25 avril 2020 12:47

    @titi
    Merci pour votre commentaire.

    Alors oui, le déficit permet « de relancer l’économie, faire des investissements, passer une crise » comme vous dîtes. Mais nous n’avons pas eu de crises importantes tous les ans depuis Mitterrand pourtant nous avons eu le déficit.

    Je suis d’accord avec vous sur sur le fait que rapporter la dette au PIB peut être trompeur. 
    Par exemple, ce rapport peut porter à confusion notamment lorsqu’on le compare entre les différents états. Prenons l’exemple de deux pays, l’un qui n’est pas fait le choix d’être un état fortement social comme les Etats-Unis où la part de recettes publiques dans le PIB est d’environ 25% et un état fortement social comme la Suède où cette part est d’environ 47%. Si leurs rapports PIB/Dettes étaient ils porteraient confusion quant au véritable danger que représente leurs dettes pour notre économie.
    En fait lorsque l’on parle de la dette il faut prendre de nombreuses mesures en compte : recette fiscale/ taux d’intêrets sur 10 ans/ PIB ... .

    Mais, on pourrait aussi parler de dette nette c’est à dire une dette à laquelle on soustrait les « réserves financières » des états : les actifs financiers (actions..). Dans ce cas au contraire cette dette nette serait inférieure à la brute (environ 37% du du PIB en 2007 pour la France).

    La comparaison des résultats économiques de la France est extrêmement populaire. Logique ! Nous sommes deux pays aux histoires liées et sur le même contient. Je ne rentrerai pas dans une comparaison entre la France et l’Allemagne dans ce commentaire (il faudrait un livre). Simplement, je pense que la culture économique des Allemands est différente de la notre. Les Allemands n’aiment pas la dette, elle se traduit d’ailleurs par « Schuld » mot qui se traduit aussi par faute, cela n’explique pas tout évidemment mais c’est déjà une piste de réflexion.

    Je suis d’accord que le véritable problème est celui des dépenses : que fait-on avec cet argent ? Et j’explique brièvement mon point de vue dans l’article.



  • Baptiste B. 25 avril 2020 12:12

    @Louis
    Merci pour cotre commentaire.

    Le contexte est également à prendre en compte vous avez raison. Mais le choix du courage politique est lui intemporel.

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