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Bella Ciao

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  • Premier article le 18/07/2017
  • Modérateur depuis le 30/03/2018
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Derniers commentaires



  • Bella Ciao 29 août 2018 10:12
    @Self con troll

    Vous me donnez l’occasion de revenir vers vous smiley

    En raison d’oublis de ma part lorsque je vous ai répondu au sujet des « robots » mais aussi parce que cette question du gros attelage piloté par GPS nécessite de ma part un complément d’information.

    Effectivement, comme vous l’écrivez, ce pourrait être la tentation d’un pilotage à distance, depuis son bureau… comme les gars qui depuis les USA ou Hawaï pilotent des drones au-dessus de l’Afghanistan ou au-dessus de la Mésopotamie. Mais, en réalité, il s’agit d’autre chose et ce qui est important dans ce que j’ai décrit réside dans l’association de la cellule GPS sur le terrain et de l’antenne sur le toit de l’engin effectuant une opération. Car cette association conduit à une résolution de l’ordre… du centimètre. C’est-à-dire qu’un tel système -et il y a de plus en plus d’exploitations agricoles équipées- évite les recoupements, les doubles doses… d’engrais (par exemple les compléments azotés en végétation), de pesticides (bio aussi bien que conventionnels), de n’importe quel intrant ; permet de piloter une irrigation plus économe en eau… Cela est appelé « agriculture de précision ». Vous me direz « tels que décrits, ces systèmes restent dans le cadre d’un modèle agricole à remettre en cause. C’est vrai MAIS toute avancée technologique de ce genre pourra être récupérée dans le cadre d’une agriculture plus vertueuse, plus acceptable, plus durable… tout en restant suffisamment productive pour nourrir une population croissante à partir de moins en moins de terres labourables et de surfaces prairiales disponibles…

    Ce qui m’amène aux drones et à mes oublis. J’ai également eu l’occasion il y a quelques années de voir les premiers drones permettant d’observer et de quasiment quantifier avec grande précision topographique l’état de parcelles de vigne subissant une attaque de mildiou. En lumière naturelle comme ne infra-rouge fausses couleurs les caméras embarquées décrivaient parfaitement l’état physiologique d’une portion de vignoble, tout comme la prévision de récolte et livraison de raisins au chai… En perspective à l’époque : faire appliquer en localisé et avec précision une éventuelle pulvérisation bas volume de pesticide (même bio)…

    Enfin, sauf à le scanner (mais…© ?), je lisais hier dans la revue Réussir Vigne un article fort intéressant sur les travaux et espoirs d’un chef de culture sur un domaine de renom en Champagne (La Malmaison à Epernay) en matière de production durable, agroécologique et même agroforestière. En attendant un quasi non-travail du sol, ce monsieur pose la question »Et si on créait un pulvérisateur autonome sur coussins d’air pour limiter les tassements ?". Et, derechef il utilise sur les tracteurs enjambeurs à roues (*) un système de télégonflage adaptant la pression des pneus à l’état du sol en fonction de l’opération à réalisée. 

    (*) Je précise à roues parce que certains sont équipés de chenilles répartissant évidemment la pression au sol...


  • Bella Ciao 28 août 2018 10:07

    @Self con troll


    Pour les robots, je suis non seulement incompétent mais surtout pas informé… En revanche il y a des agriculteurs et des mécaniciens agricoles qui phosphorent en permanence sur des solutions dont certaines peuvent avoir un avenir. Il y a un jeune maraîcher en Auvergne qui a imaginé un porte-outils léger, électrique, étroit, pouvant tourner sans grand débattement. Il a construit un prototype et il est probable qu’il intéressera un industriel… 

    Paradoxalement, l’automation est au point sur les gros matériels lourds : j’ai vu, il y a déjà six ans, de gros attelages (parcelles de 150 ha et plus et terres sableuses faciles à travailler) effectuer simultanément travail du sol, semis, dépôt d’engrais (qui peut être organique smiley ) sans… conducteur. Au sol (au centre) une cellule satellitaire relaie les transmissions GPS sur la situation très exacte de la parcelle et sur le toit du tracteur l’antenne GPS transmet le positionnement de l’attelage et reçoit les instructions de conduite et de commandes des outils en flux continu. 

    Cela étant, vous posez la question des sarments au sol. La prophylaxie par l’incinération concerne surtout l’eutypiose et les « maladies du bois » (esca, bois noir), voire la présence d’œufs d’acariens (les « araignées » jaunes et/ou rouges), voire d’autres agents infectieux en régions atteintes : nécrose bactérienne (dite maladie d’Oléron), flavescence dorée… Une prophylaxie du mildiou se résume à l’élimination des feuilles dès la fin de l’automne et éviter les flaques d’eau au sol (notamment dans les vignobles à taille basse ou en gobelets).


  • Bella Ciao 28 août 2018 00:58

    Ah bon ? 2183 visites… vesjem : je vais toucher gros, alors !!! smiley smiley smiley



  • Bella Ciao 28 août 2018 00:47
    Au bout de quelque 120 et quelques commentaires, voici que je lis ce texte de l’Académie d’Agriculture :



    et me dis que, au hasard… smiley vesjem, va se demander où, avec qui, par qui, j’en croque, je touche, j’arrondis mes fins de mois. Car cette fois-ci c’est l’Académie d’Agriculture que je cite. Combien me paie-t-elle, cette docte compagnie ? Et avec quel fric ? smiley 



  • Bella Ciao 28 août 2018 00:01
    @Self con troll

    Pour cette année, évidemment, non seulement pas de raisins mais aussi une défoliaison précoce (sans compter le massacre que j’ai opéré au sécateur pour stopper, au moins affaiblir, l’explosion de black-rot). Cela dit, pour la photo, j’ai eu tous les stades de chacune des deux maladies fongiques smiley

    Donc, perspectives : PROPHYLAXIE. Facile pour le mildiou : élimination de toutes les feuilles tombées au sol car elles sont porteuses des oosporanges (ils se forment dès le contact des feuilles en point de tapisserie encore chaudes avec les pluies orageuses froides d’août et septembre, et les refroidissements nocturnes). Plus fastidieuse pour le black-rot car les tissus chlorophylliens ont tous été attaqués (feuilles, pétioles, vrilles, rafles des raisins…) et sont porteurs de pycnides qui évolueront en périthèces en vue de la multiplication sexuée du champignon. L’ultime occasion sera la taille...

    La prophylaxie pour Guignardia bidwellii (black-rot) est d’autant plus importante qu’aucun des fongicides autorisés en bio n’est efficace. Essayer de le contrarier en traitant à la bouillie bordelaise et en pulvérisant 48 heures plus tard un soufre ? Vous me direz que rien ne m’empêche d’acheter un fongicide « conventionnel », efficace… Sauf mon pari depuis plusieurs années de ne rien pulvériser du tout. En ce qui concerne le mildiou… je pense que je passerai de mon « bio+ » à « bio » et appliquerai en préventif une bouillie bordelaise au stade d’ouverture des rosettes de feuilles (les stades D à DE des professionnels) que je renouvellerai avant les premières plies annoncées au terme de la quinzaine de jours après ce premier traitement…

    Contre la mouche de l’oignon : changer de carré (rotation) car les larves non éliminées en liquidant les bulbes malades (échalotes et oignons) sont dans le sol. En outre je suis tenté cette année de faire… de l’ail.
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