• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Bella Ciao

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 18/07/2017
  • Modérateur depuis le 30/03/2018
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 6 154 256
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 2 2 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique









Derniers commentaires



  • Bella Ciao 25 août 2018 11:26

    @fatallah


    Fatallah, vous venez de me faire découvrir un…« journal fâché avec tout le monde, ou presque » smiley smiley smiley

    Il y a de plus en plus de terroirs dans lesquels ou sur lesquels (et pas seulement en « bio ») fleurs sauvages, insectes, oiseaux et même petits gibiers (pour peu que la mécanisation les épargne) sont présents, sont de retour [*]. Un indicateur : la présence et les vols de rapaces diurnes (buses notamment). L’identification des causes et leur hiérarchisation des effets que nous observons est toujours très difficile. Je vais vous donner deux exemple qui concernent les insectes butineurs, notamment ceux qui restent en activité l’hiver : les abeilles domestiques.

    (1) Assez généralement les cinq premiers mois de 2018 ont été pluvieux, en outre plutôt froid en avril et mai. Dans un paysage floral appauvri (ou plutôt monotone), quelle est la part du climat subi dans l’effondrement de colonies (manque de nourriture pour le couvain) par rapport à d’autres causes, en particulier pesticides ? Pour ces derniers, au-delà des enquêtes, on va analyser les ruches (les cadres, les aires d’atterrissage, etc) et faire une recherche d’insecticides en priorité…

    (2) Cette dernière recherche va mettre en évidence un apport à la ruche de tel ou tel insecticide. Provient-il de cultures proches ou provient-il de la lutte contre le Varroa entreprise par l’apiculteur ? OK, enquête. Combien d’apiculteurs reconnaîtront avoir par exemple déposé des petits papiers-buvards imbibés à l’entrée de la ruche ?

    Vous devez vous douter que ce propos trouve des racines dans des choses vécues et n’est pas le produit d’une dissertation.

    [*] Ne serait-ce qu’en raison de l’obligation des bandes enherbées et des règles de « verdissement » de la PAC...


  • Bella Ciao 24 août 2018 11:02
    Il semble que toute tentative d’objectivité, et de ce que j’ai appelé « raison garder », soit facilement considérée par les un(e)s comme « pro-pesticides » et payé pour cela (notamment par… Monsanto-Bayer), tandis que les autres se disent « ce n’est pas assez nettement »anti« ... peut-être trop agronomique pour être vraiment objectif »...

    Alors, une lecture (Marianne n’est pas le journal de la FNSEA ni le porte-parole de Bayer)  : 



  • Bella Ciao 23 août 2018 13:31
    @fatallah

    Bonjour fatallah ; je me permets d’entrer dans votre échange smiley

    Lorsqu’il y a épandage et qu’un bassin versant concentre, ce n’est pas la molécule glyphosate seule qui est transportée, mais le produit commercial avec son ou ses tensio-actifs. De bons tensio-actifs : le savon noir, le Teepol©, les liquides vaisselles. Tous des liquides moussants…

    Le Bassin versant recueille de tout (et donc d’autres pesticides). La rivière va trimballer ces molécules, les médicaments évacués par les urines, les rinçages divers…

    Vous avez raison… sauf que la frange d’agriculteurs ayant adopté, ou expérimentant, d’autres itinéraires, d’autres pratiques… augmente fortement. Je conseillais à quelqu’un la lecture d’un « magazine » agricole tel que La France agricole (des reportages et interviewes souvent passionnants et… inattendus). Mais il y a la lettre d’Ecophyto-PIC avec entre autres les résultats des expérimentations des fermes Dephy-Ecophyto.


  • Bella Ciao 23 août 2018 11:06

    @vesjem


    Vous n’avez décidément rien compris… ou vous faites celui qui ne comprend pas. L’article précédent « les paradoxes du… » montrait que la face noire était adossée à une face blanche. Qu’à des pratiques critiquables de tout herbicide pouvaient répondre des pratiques vertueuses utilisant, à dose réduite, cet herbicide…

    Mon article actuel ajoute les confusions qui sont actuellement faites entre une société, Monsanto, ses désherbants-phares à base de glyphosate, le glyphosate beaucoup plus généralement (moult produits et moult sociétés), entre les notions de toxicité [*] et/ou écotoxicité (là, le procès californien montre que se mettre plus ou moins abondamment du produit sur la peau… c’est sacrément dangereux) et celle de cancérogénicité (réelle ou prétendue) annoncée par une, le CIRC, rattachée à l’OMS.

    Les commentaires vous ont montré que ce dernier point est toujours en débat ; il ne serait pas étonnant que des procès à venir éclairent mieux les conflits d’intérêt et pourquoi nombre de scientifiques doutent…

    [*] Confusion extrême encore illustrée ce matin par les commentaires sur la publication par 60 millions de consommateurs à propos des résidus retrouvés dans les couches-culottes pour bébés. J’ai par exemple entendu la phrase « ...des résidus de pesticides toxiques comme le glyphosate réputé cancérigène ». Monsieur (ou madame ?) je connais quelqu’un qui est violemment anti-glyphosate et plus généralement anti-pesticides, qui fume comme un sapeur (tableau 1 du CIRC : cancérogène avéré) et pulvérise dans sa maison, y compris dans sa cuisine (vaisselle, ustensiles…) un insecticide à base de… néonicotinoïde (les « tueurs d’abeilles »). Sacré paradoxe là aussi, ne trouvez-vous pas ?


  • Bella Ciao 23 août 2018 00:36
    @eddofr

    Le premier article du pdf que j’ai joint au présent post est un témoignage d’agriculteur qui va dans le sens de votre dernière phrase.
Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv