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benedicte_gab

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  • benedicte_gab 11 janvier 2019 17:45

    Je trouve votre analyse sur punition/récompense un peu simpliste, ne voulant voir dans les GJ qu’une volonté de punir à leur tout faute de récompense et fort éloignée de ce qui anime une majorité des personnes concernées et des sources de leur révolte.

    En premier lieu d’être acculé et voir sans cesse leur situation au quotidien, en termes de besoins vitaux s’aggraver sans aucun espoir d’amélioration en même temps qu’une caste de parasites s’affiche en faisant bombance avec arrogance et leur crache ouvertement leur mépris, leur disant qu’ils ne sont rien et n’ont pas leur mot à dire ... en quelque sorte qu’ils peuvent crever parce qu’elle n’en a rien à foutre.

    La privation d’autonomie et l’abrutissement des masses sont les piliers de la société d’asservissement pathologique et psychopathique qu’est la notre depuis l’antiquité. Les gens autonomes font de mauvais esclaves ! Il est évident que la caste au pouvoir ne fera jamais rien dans le sens de ce que vous appelez de vos voeux, la destruction progressive depuis des décennies d’une éducation nationale digne de ce nom le prouve amplement.

    Par contre c’est ce qu’apprennent par eux-même les GJ en se rencontrant, parlant et discutant au-delà des sympathies politiques qu’ils peuvent avoir, ils réapprennent le dialogue, la réflexion, ils se réapproprient le « politique » dont la plupart se désintéressaient, ayant bien intériorisé qu’ils n’en avaient pas les capacités et que seuls les politiciens étaient habilités et suffisamment intelligents (contrairement à eux) pour s’en occuper.

    Le mépris de l’oligarchie pour la population et sa partie la plus humble en particulier est une constante depuis des siècles, mais ils avaient suffisamment de calcul pervers pour la dissimuler publiquement. Cette oligarchie a été prise de cours par la défaite de Juppé (son candidat) à la primaire, et jugeant Fillon trop clivant, après avoir laissé fuiter ce qui permettrait de le mettre hors course, a bricole dans l’urgence le phénomène marketing Macron. Mais elle a fait une erreur de casting, en prenant un débile arrogant et immature qui une fois élu s’est comporté en monarque absolu, ne cessant de renouveler ses insultes et son mépris sur la population. Et là les gens n’ont pas pu faire semblant de ne pas voir comme par le passé, ils se sont retrouvés face à une réalité glaçante, que pour ces gens-là ils étaient moins que rien et qu’ils continueraient à les asphyxier jusqu’à ce qu’ils en crèvent. Ce n’est pas forcément totalement conscient ... mais cette réalité ne pourra pas être gommée, et encore moins alors que neuneu 1er et sa clique multiplient les provocations et le mépris à chacune de leurs interventions.

    Je dois avouer que je ne vois pas comment on va sortir de là ... il n’y a rien à attendre de ce gouvernement et assemblée de pantins arrogants.



  • benedicte_gab 8 janvier 2019 16:13

    @velosolex
    Mais le végétarisme n’est pas le véganisme. Il faut apprendre à équilibrer son alimentation, mais c’est faisable, étant donné qu’il n’exclut pas la totalité des protéines animales, oeufs, lait et fromage font partie du régime végétarien. Je ne suis pas végétarienne, mais je n’ai aucun problème avec les amis végétariens, je préfère manger peu de viande mais de petits producteurs locaux, parce que d’une part je suis contre l’élevage industriel (c’est une monstruosité et je n’ai pas attendu les vegans pour en être consciente) et de surcroît franchement c’est pas la même chose gustativement et qualitativement. 

    Je ne sais pas si ça vient de la guerre, je pense plutôt personnellement que c’est un alignement sur le mode de vie des « classes très aisées », comme le pain blanc, etc... le désir d’accéder à des conditions jugées enviables et donc meilleures. C’est comme l’abandon de la cuisine comme pièce principale et pièce de vie, parce que chez les bourgeois la cuisine c’était pour les domestiques, bien que quelques décennies après on en soit un peu revenu avec les cuisines dites à l’américaine ouvertes sur le séjour. Au XIXème siècle les bourgeois se devaient d’être gras et en embonpoint, témoignage de leur richesse et de leur possibilité de se gaver de victuailles auxquelles n’avaient pas accès les classes populaires.

    Par contre le véganisme est une idéologie qui relève du religieux en partant d’un dogme « il est mal de tuer un animal pour se nourrir » et dont les incohérences sont multiples. Vive l’agro-industrie et la bouffe merdique estampillée « vegan », les OGM, l’extraction pétrolière pour faire du synthétique et du plastique (parce que la laine et le cuir c’est satan), etc... donc vive la destruction de la planète et des espèces vivantes sauvages (c’est à dire libres). Par contre utiliser les animaux pour leur confort personnel d’urbains aisés (ce que sont la grande majorité d’entre eux) avec des chats et chiens en appartement qu’ils nourrissent de croquettes vegan, qui vont les rendre malades en raison des carences ... là c’est visiblement hors de l’exploitation animale selon eux. Le consumérisme débridé qui transforme la planète en poubelle pas de souci pourvu qu’il soit estampillé « vegan », etc...
    Les vegans sont hyper-agressifs, s’érigent en êtres supérieurs alors qu’ils participent activement à la destruction de la planète, et de ce fait ils me gavent grave. Ceci dit il y a toujours des exceptions et des gens honnêtes et cohérents mais c’est marginal, et ceux là ne se nourrissent pas de merde industrielle, ne demande pas que l’on fabrique de la viande clonée industriellement (comme c’est actuellement en cours aux USA), etc ...

    amicalement



  • benedicte_gab 31 octobre 2017 16:07

    @pipiou
    Il y a surtout d’abord un problème grave d’orientation ... accentuée par une pression mise sur les lycéens en terminale pour s’inscrire à tout prix quelque part.

    Ce n’est pas tellement que les étudiants échouent en première année que le fait qu’ils abandonnent la filière où ils se sont inscrits avant la fin de la première année. 
    Une grosse partie du problème est en amont de l’inscription. Personnellement je pense qu’une année sabbatique après le bac, pour prendre le temps de réfléchir, à faire des petits boulots, partir au pair à l’étranger ou toute autre choses, tout en prenant le temps de réfléchir à ce que l’on voudrait faire et se renseigner sur les filières existants serait des plus pertinent. 
    Par ailleurs si l’on 
    Il y a également un problème de niveau d’enseignement dans bon nombre d’université où la qualité d’un certain nombre de cours est médiocre ... contrairement aux études du privé non universitaire où la sélection s’effectue en premier lieu sur l’argent au vu du coup de la scolarité, et/ou le bachotage mis en oeuvre dans les lycées privés pour passer la sélection. 
    Mettre en oeuvre une sélection juste, ne risque pas d’être mis en oeuvre, parce qu’il faudrait qu’en dehors d’un niveau suffisant pour suivre l’enseignement, examiner les motivation et raisons pour lesquelles les jeunes veulent entrer dans cette filière ... et au vu du défaut d’aide à l’orientation dans notre système scolaire, impossible à mettre en oeuvre.
    Et puis dans une société qui sans le clamer explicitement, prône que vous êtes un looser si vous ne faites pas d’études supérieures ... ça n’aide pas non plus. 
    J’ai 58 ans et j’ai vu comment les politiques successifs s’étaient ingénié à faire baisser le niveau de l’école publique, alors que tous leurs enfants sont dans des écoles privées, moyen détournée et non affiché de faire en sorte de non seulement reproduire mais accentuer les inégalités.
    Les problèmes de l’université ne sont que la conséquence de tout un ensemble de problèmes et c’est à l’ensemble qu’il faudrait s’attaquer, en amont sinon quelles que soient les mesures mises en oeuvre, elles seront vécues comme injustes et ce ne sera pas faux.


  • benedicte_gab 20 octobre 2017 22:58

    @pallas
    Le seul point sur lequel je suis d’accord est que l’espèce humaine est issue et fait partie de la nature et que sa disparition ne changera rien à la face de l’univers .... ne m’en veuillez pas mais ça s’arrête là.

    Non les formes de vie ne s’entredévorent pas, elles se nourrissent de leur environnement mais ne cherchent aucunement à le détruire, ni détruire une autre espèce, par ailleurs les formes de collaboration entre espèces au sein de la nature prennent de multiples formes et sont parfois étonnantes.
    De même si notre société/civilisation est biophobe et enfermée dans une forme de démence ou pathologie destructrice, ce n’est pas le cas de toutes les cultures. 
    Les amérindiens du nord n’avaient aucun problème à cohabiter avec les loups, coyotes, grizzlis, serpents, rapaces, etc... et avaient le respect des autres espèces, y compris végétales et du vivant en général, et sont en ligne de front sur le continent nord-américain à se battre pour le respect de la terre. 
    Et en Amazonie, les peuples qui vivent encore dans la jungle, ne considère pas les jaguars, caimans, anacondas, mygales et autres comme étant à éradiquer, et leur cases n’ont pas de porte et ils ne font pas brûler du feu toute la nuit pour éloigner les « prédateurs » comme on voudrait nous faire croire que nos ancêtres préhistoriques le faisaient.
    Notre culture/société est au corps/terre ce qu’un amas de cellulaire cancéreuse et à notre corps ... ce n’est pas tout à fait la même vision que la votre.



  • benedicte_gab 20 octobre 2017 17:51

    la biodiversité n’est pas menacée par l’être humain, il en a déjà détruit une partie, et continue dans sa démence destructrice, de surcroît les écosystèmes étant des structures complexes interdépendantes, il y a des effets boule de neige à envisager mais que l’on ne peut pas prévoir ... trop de variables dont nous sommes ignorants, il faut arrêter de croire que l’on peut modéliser le vivant ; le croire relève de la religion.


    Il y a très peu de vrais agriculteurs, le reste ne sont que des exploitants agricoles. Je vis dans un département rural, et il y a toutefois de plus en plus de petits agriculteurs ou éleveurs qui changent ou ont changé leurs pratiques, entre ceux qui sont passés en bio, ou en raisonné (ce qui est vraiment déjà pas mal), et c’est un changement par conscience et non dans un but marketing, ils vendent en direct ou circuits courts pas dans les supermarchés, et dans ce type de circuit les fruits et légumes de saison ne sont pas plus chers, voire moins qu’en supermarché. 
    Un arboriculteur plus tout jeune qui vendait des pommes m’a expliquée qu’il était passé en raisonné et qu’il aurait bien voulu passer en bio, mais que pour cela il faudrait qu’il arrache tout le verger, et le replante avec des variétés non hybridés. L’avantage de s’approvisionner au marché, quand on le peut, c’est qu’on parle avec les gens et qu’on apprend des tas choses.

    Parce que le vivant n’est pas mécanique, ni statique, il évolue, il mute, il se transforme, c’est ce qui caractérise ce qui est vivant. Les hybrides (et pire les OGM) ne tiennent pas compte de l’environnement dans lequel ils sont plantés et ne s’adaptent pas dans le temps à la transformation de leur environnement, ne produisant pas de semences qui seront utilisées pour la prochaine mise en culture. Antérieurement à la mise en coupe réglée de l’agriculture par l’agrochimie avec les scientistes de l’INRA, et avec la complicité de consommateurs stupides qui achètent à la vue sans tenir compte de la qualité gustative et nutritive, veulent du sans pépin, du sans vers, du sans tâche, etc... les variétés plantées étaient différentes selon les régions, parce que le climat, la terre sont différentes et donc adaptées au terroir.
    J’avais vu un documentaire (il doit bien y avoir une quinzaine d’année) dans lequel Vananda Shiva (Inde) expliquait bien le problème et démontrait preuve à l’appui que les variétés anciennes produisaient très bien quand elles étaient cultivés dans la bonne région et avec des bonnes pratiques, contrairement à ce que prétendaient les lobbys des semences et de la chimie. 
    On vous raconte des conneries avec ce coffre-fort de semences mis en place par des psychopathes comme Bill Gates, parce que si ces semences devaient être utilisées 50 ans après, il est probable que moins de 10% ( et c’est pas sûr) réussiraient à germer dans un environnement ayant changé et devenu plus hostile qu’il ne l’était au moment de leur stockage.
    Mais il n’y a aucune volonté politique que ça change, bien au contraire ... et puis c’est pas la bêtise humaine dans nos sociétés qui va aider ...
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