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@l’auteur
Vous savez lire ? Je commence à en douter sérieusement.
Le lien que vous venez de donner à mmarvin est d’excellente qualité, et confirme totalement mes propos. Je cite le lien, chapitre 4, paragraphe 8 :
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Les déchets de haute activité à vie longue (HAVL), dits aussi déchets vitrifiés ou déchets C [ce sont ceux dont j’ai parlé dans mon précédent post]
Ce sont les déchets nucléaires proprement dits [vous savez lire cabanel ?]. En France, ces déchets sont vitrifiés à l’issue du traitement des combustibles irradiés, c’est-à-dire que les différents radionucléides, produits de fission et transuraniens, sont transformés en oxydes par calcination puis mélangés à du verre en fusion et coulés (figure 5) dans un conteneur en acier inoxydable. Après refroidissement, ils constituent des blocs inaltérables : les colis standard de déchets vitrifiés (CSD-V). Ces objets se présentent sous la forme de cylindre de 43 cm de diamètre et de 1,3 m de hauteur ; leur volume externe est de 180 L et ils contiennent environ 160 L de verre pour une masse de 400 kg. Ces déchets sont entreposés à La Hague (et à Marcoule pour les productions antérieures). Ils relèvent eux aussi, bien sûr, de la loi de 1991.
Il est produit de l’ordre de 130 m3 de déchets [vous savez lire cabanel ?] vitrifiés par an à La Hague (usine de la COGEMA, filiale d’AREVA), soit environ 800 conteneurs, et un cumul de 5 000 m3 est attendu à terme.
@terran et mmarvin
Cabanel est un colporteur des ragots les plus éculés ; J’avais parié avec lui (sans grand risque, j’en conviens) il y a un an que je m’encarterai à SDN si, comme il le prétendait (en fait c’est ce que prétendait ce gros menteur de Stéphane Lhomme, qui n’est pas à une calomnie près), EDF et Areva faisaient faillite l’an dernier. En fait de faillite, Edf vient d’annoncer un bénéfice net de 3.9 milliards d’euros. C’est raté.
Cabanel, je renouvelle le pari pour cette année.
Dans d’autres domaines que l’antinucléarisme primaire, notre auteur me fait bien rire :
1) comment nous sauver de la crise énergétique en récupérant la graisse humaine pour en faire des carburants (authentique !),
2) comment récupérer annuellement 93 MTep avec la biomasse en France (j’attends toujours la démonstration). Pour info, cela représente deux fois la consommation totale de carburants, mais ça n’a pas l’air de gêner Cabanel.
3) pour finir faites attention si vous habitez au bord de la mer, car, selon lui, le niveau va augmenter de 7 m d’ici 2012 (cabanel : vous surveillez bien le niveau, hein ? l’échéance se rapproche !)
@l’auteur
Vos liens sont vraiment intéressants ; vous les avez lus ? Voici ce que l’un d’eux raconte à propos des risques anti-sismiques des centrales nucléaires. Cela recoupe très bien ce que je vous ai dit. Je ne ferai aucun commentaire, la lecture suffit.
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En France, au titre de la réglementation parasismique, on classe les centrales nucléaires dans les installations dites à « risque spécial ». Selon la circulaire du 27 mai 1994, « pour ces installations, la prévention du risque sismique fait l’objet d’une étude au cas par cas. L’examen du risque sismique relatif à une installation classée s’intègre dans l’étude de danger, au même titre que celui des autres risques naturels. » En France, EDF soumet ses centrales au contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
« Pour un site donné, la détermination du niveau sismique auquel les installations doivent résister s’effectue de la manière suivante :
Au point de vue des critères de sûreté, on impose que :
@l’auteur
« je confirme qu’il n’y a pas eu de débat sur le nucléaire, »
ce qu’on appelle un débat, ce n’est pas une opération de com, camouflée habilement sous l’appellation débat, »
les débats et les votes à l’assemblée nationale, vous appelez ça une opération de com ? Et vous prétendez donner des leçons de démocratie ? C’est de la bouffonerie.
« le programme nucléaire a été décidé dans les années 70 par un certain d’estaing, qui rappelons a épousé une certaine madame schneider (du groupe empain schneider)
ce n’est bien sur « qu’une coincidence », »
Je maintiens qu’il y a eu un débat et un vote parlementaire, qui a montré un large consensus sur cette question. Aucune formation politique de l’époque ne s’y est opposé, même si l’opposition de gauche n’a pas voté pour, mais c’était une pratique très usuelle (et qui l’est toujours).
« pour lancer un tel programme, il est d’usage de consulter la population, puisqu’elle est en première ligne. »
Il est d’usage ? Quel usage ? Dans quel pays ? Donnez moi l’exemple d’un seul programme industriel d’envergure où l’on ait consulté la population !
« il faut répondre à la question du risque : vous savez que les centrales actuelles ne sont pas conçues pour résister à des séismes, »
Totale désinformation : les centrales sont conçues pour résister à de séismes plus violents que les séismes historiques ayant affecté leur région. Et parlez-nous maintenant des normes anti-sismiques relatives aux barrages, aux plates formes chimiques, aux sites industriels classés seveso, vous en savez quelque chose ?
« il faut aussi pouvoir assurer la gestion des déchets,
vous n’êtes pas sans ignorer que deux millions de tonnes de déchets se sont accumulées sur notre sol, sans de réelles solutions pour les gérer, à part les entasser. »
D’abord, vos 2 millions de tonnes, c’est du grand n’importe quoi. Les déchets réellement problématiques (HAVL) représentent annuellement environ 200 tonnes. Ils tiendraient largement dans votre salon. La gestion des déchets nucléaires est certainement, de tous les déchets industriels dangereux, la mieux étudiée et celle pour laquelle des solutions très acceptables seront mises en place.
Vous parlez de sécurité avec des trémolos dans la voix. Si vous passez une heure à militer contre les déchets nucléaires, vous devriez passer 100 fois plus de temps à demander la fermeture des centrales à charbon (des dizaines de milliers de morts pas an), à gaz (le récent accident aux USA a fait 50 morts. Vous n’en parlez pas ?), des centrales hydrauliques (l’accident en Sibérie d’août dernier a fait 75 morts. Vous n’en parlez pas ?), des plates formes chimiques (AZF, vous avez entendu parler ? l’accident à Carling de juillet dernier a fait 2 morts. Vous n’en parlez pas ?). Si vous voulez le risque zéro, vous n’avez pas fini.
« de plus, cette énergie qui devait nous assurer une indépendance, nous fait dépendre pour les 3/4 de son approvisionnement en uranium de l’extérieur, l’Afrique, et d’autres, déclenchant au passage des guerres, comme au Niger par exemple. »
Vous voulez savoir ce qu’est l’indépendance énergétique française ? Premièrement, figurez-vous que si on devait produire 480 TWh (production nucléaire France 2009) avec des combustibles fossiles, cela coûterait, aux cours actuels, entre 20 et 30 milliards d’euros annuellement sur notre facture énergétique, déjà très lourde. Combien nous coûtent nos importations d’uranium ? Environ 500 millions d’euros, soit 50 fois moins, et nous exportons de l’électricité pour une valeur supérieure à ce coût ! Deuxièmement, nous avons en réserve de combustible sur notre sol de quoi tenir 3 ans (alors que les réserves d’hydrocarbures se comptent en semaines et ne dépassent guère 3 mois) si l’ensemble de nos fournisseurs (Etats-Unis, Canada, Kazakstan, Niger) venaient à faire simultanément défaut. Hypothèse d’autant plus absurde, qu’Areva est copropriétaire des mines en question et dispose de ce fait d’environ 60 ans de réserves, au rythme actuel. Troisièmement, il est exact que les mines françaises sont maintenant fermées, tout simplement parce que les coûts d’exploitation sont moins favorables. Il serait facile de reprendre l’exploitation dans le cas contraire. Impossible pour le gaz ou le pétrole : il n’y en a plus. Quatrièmement, l’uranium ne « brûle » pas comme le charbon ou le pétrole, mais se transmute en d’autres éléments qui peuvent être valorisés énergétiquement (MOX). 20% de notre électricité est actuellement produite avec du MOX. Cinquièmement, quand on reprendra enfin la filière des surgénérateurs, honteusement interrompue par décision politique, l’uranium sera beaucoup mieux exploité qu’actuellement, ce qui assurera notre production électrique pour plusieurs milliers d’années. Après on verra.
@objectifobjectif
vous dites :
« Pour noyer un débat, il faut d’abord qu’il y ait débat. Personnellement, je n’ai jamais entendu parler de débat à l’époque où les décideurs ont pris la décision nucléaire. Et je n’en trouve aucune trace historique »
Si votre source d’information est greenpeace ou SDN, rien d« étonnant. La réalité est très différente.
A chaque étape importante du développement du programme électronucléaire, il y a eu non seulement des débats parlementaires, mais, à chaque fois (excepté l’arrêt de Superphénix, qui n’a pas été une décision parlementaire, mais celle de Jospin sous la pression des Verts), un consensus - au moins tacite - pour développer et poursuivre ce programme.
Cela a été le cas en 1974, lorsqu’il a fallu décider de lancer le programme.
Même scénario après1981, la Gauche arrivant au pouvoir voulant naturellement remettre en question certains choix stratégiques, dont le nucléaire et la surgénération : quelques voix se sont bien opposées à Superphénix (il faut rappeler qu’en 1977 il y avait eu de grandes manifestations anti-nucléaires), mais aucun parti ne s’y est réellement opposé.
En 1991, le parlement vota à la quasi-unanimité la loi dite »Bataille« sur le traitement des déchets, loi d’orientation dont l’un des axes concerne le retraitement des déchets à vie longue, avec expérimentation dans les réacteurs Phénix et Superphénix.
Je précise que, l’année précédente son arrêt (1996), Superphénix a très bien fonctionné avec un taux de disponibilité de 95 %.
Il est curieux de constater que la surgénération, qui a pour avantage d’utiliser le combustible nucléaire de façon bien plus performante et de réduire très significativement les déchets ultimes (ces deux caratérisques étant liées, bien sûr), poursuit exactement les buts recherchés par les »écologistes"...
L’auteur revenant sur la récupération des crottins et bouses, je ne peux résister au plaisir de faire ci-dessous un copier/coller de l’intervention que j’avais faite sur ce sujet le 20 février 2009 dans son article : Obama chevalier blanc des énergies propres :
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/obama-chevalier-blanc-des-energies-51632#forum2011949
Si vous parcourez cet article, vous verrez, cher Seredenpide, que notre homme n’est pas à son premier essai, et que, comme vous l’avez vous-même constaté, la rigueur et l’objectivité ne sont pas ses qualités premières.
A ce propos, Cabanel, vous nous aviez promis à cette époque un article détaillant votre mode de calcul aboutissant à 93 Mtep pour la récupération du méthane produit à partir des excréments des animaux. On attend toujours...
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A propos de la récupération du méthane à partir des bouses de vaches
)
« un programme plus ambitieux permettrait de produire 93 millions de tonnes équivalent pétrole, soit le 1/3 de nos besoins nationaux ».
La récupération du méthane produit à partir des excréments des animaux (en particulier des bouses de vaches) se fait déjà, ça et là, dans installations prévues à cet usage. L’auteur propose de généraliser cette pratique, afin d’atteindre, selon ses dires, une production d’énergie de 93 MTEP, soit, d’après lui, le tiers de nos besoins nationaux.
Regardons d’un peu plus près ce projet (sans mettre vraiment le nez dedans, il va sans dire).
J’ai deux remarques préalables qui ne vont pas vraiment dans le sens de l’écologie.
En premier lieu, la combustion du méthane donne lieu à émission de CO2, selon la formule :
CH4 + 2O2 -> 2H2O + CO2
Le CO2 est un gaz à effet de serre, certes moins puissant que le méthane, mais un gaz à effet de serre quand même.
Deuxième remarque : tant que la récupération de méthane ne concerne que quelques sites isolés, les conséquences sur l’environnement restent limitées. Mais changer d’échelle conduirait vraisemblablement à perturber le cycle biologique de nos prairies (si je prends l’exemple des vaches). En effet, étant donné qu’il faut bien enlever, d’une façon ou d’une autre, les bouses pour les traiter ailleurs, on enlève ce qui sert de nourriture à certains insectes (coprophages) qui jouent un rôle important dans le recyclage des matières organiques. Que feraient les bousiers en pareil cas ? Je n’en sais rien, mais ils ne devraient pas être très contents.
Examinons d’un peu plus près les implications économiques et pratiques d’un tel projet.
Sa mise en œuvre nécessite de rassembler quelque part, dans un local approprié, les bouses de vaches dont ces dernières parsèment les prairies au gré de leur fantaisie. Dans ce local, la fermentation des bouses, si elle se produit en l’absence d’oxygène, dégage du méthane. Il suffit de le récupérer pour le brûler. Le principe est donc simple.
Evidemment, si on pouvait demander aux vaches d’aller faire leurs besoins directement là où il convient, ce serait vraiment bien. Mais il semble, hélas, qu’il faille se résigner à récupérer les bouses là où elles sont.
La première question à se poser est de définir les moyens à mettre en œuvre pour faire cette opération. Il y a deux façons de faire : soit avec des machines, soit manuellement.
S’il y a mécanisation, il faut, comme n’importe quel produit industriel, concevoir les machines, les tester, les fabriquer, les entretenir, et les recycler en fin de vie. On pourrait s’appuyer sur l’expérience acquise par certaines municipalités pour enlever les crottes de chien : les crotinettes. Donc, cela ne devrait pas poser problème majeur. C’est une adaptation à faire, avec toutefois la difficulté du sol, qui n’est pas lisse et régulier comme le sont les trottoirs. Il faudrait peut être prévoir deux modèles selon que la bouse est fraîche ou sèche. On procèderait ainsi par aspiration, ou par décollement. A étudier.
Combien faut-il de telles bousinettes ? L’objectif étant, n’oublions pas, de récupérer l’essentiel des bouses produites par les bovins, il en faut certainement pas mal. Il y a environ 20 000 000 bovins en France, chaque bovin doit bien faire 5 bouses par jour (chiffre à confirmer), ça fait, par jour 100 millions de bouses environ à récupérer (36,5 milliards de bouses par an). Quelle est la productivité, mesurée en BJ (bouse par jour) d’une bousinette ? Mettons 1 000 BJ en étant très généreux, car il faut imaginer qu’il est difficile de faire ça de façon réellement industrielle. Il faut aller chercher les bouses parmi les herbes, quelquefois sous les arbres isolés, dans la flotte quand il a beaucoup plu, et même parfois dans les bois environnants. Les bousinettes ne pourraient pas fonctionner 7 jours sur 7, car, étant donné les conditions d’exploitation, il faut assurer la maintenance de ces matériels. Cela donne plus de 100 000 bousinettes, en ordre de grandeur.
Ce n’est pas tout. Il y a environ 500 000 exploitations agricoles en France, dont une partie (je n’ai pas le chiffre) élèvent des bovins. Mettons la moitié, 250 000. pour des raisons pratiques, il leur faut à chacun au moins une bousinette. On en est donc à 250 000, et sans doute bien plus car les gros exploitants seront obligés d’en avoir plusieurs. Mais il y a sans doute possibilité, par un système de coopérative, de réduire ce nombre. En tout état de cause, l’ordre de grandeur est tout de même de 200 000 à 300 000 engins.
Pour construire les bousinettes, il faut en outre prévoir des usines, équipées de chaînes de montage, etc.
On dit avec raison que les énergies renouvelables créent de l’emploi. En voici un très bon exemple : il faut en effet des concepteurs de bousinettes, des opérateurs (de diverses qualifications), des agents de maintenance. Enfin, il faut embaucher des conducteurs de bousinettes (plusieurs centaines de mille), qu’il faut former aux diverses techniques de prélèvement de bouse. Un organisme de formation professionnelle, le CTPB (Centre Technique de Prélèvements Bousiers) est à prévoir et nul doute qu’il tournerait à plein régime.
Je n’ai pas fait d’étude économique poussée pour évaluer l’investissement nécessaire, ni les dépenses de fonctionnement. Dans ces dernières, il faut inclure l’énergie nécessaire pour faire fonctionner plusieurs centaines de milliers de bousinettes. On peut envisager (ce serait logique) d’utiliser le méthane produit par le système. Est-on seulement bien sûr de ne pas consommer plus que ce qui est produit ? A étudier.
Si on ne veut pas entrer dans cette logique productiviste, il reste la solution du ramassage manuel. C’est sans doute préférable. En terme d’emplois créés, c’est une évidence. Il fallait, dans un processus mécanisé, plusieurs centaines de milliers de personnes. En version manuelle, à la louche, il en faut 10 fois plus (n’oublions pas les ordres de grandeur : 36,5 milliards de bouses à récupérer !). Le problème du chômage en France est résolu
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