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Bertrand BORIUS

Communiquant par profession, provincial par choix, observateur du monde et de ses habitants par goût.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/04/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • Bertrand BORIUS 27 avril 2007 09:56

    Tout ce qui est excessif est sans valeur. Juste deux remarques. Je ne vois pas le rapport entre la situation du 2eme tour en 2002 et la situation actuelle. Il n’y a aucune obligation constitutionnelle pour les candidats à l’élection présidentielle à débattre publiquement. En 2002, Mr Chirac n’a pas voulu débattre avec Mr Le Pen. C’était à mon avis un mauvais choix, mais c’était son choix. Actuellement, les 2 finalistes souhaitent débattre, et vont faire ce débat mercredi prochain. C’est leur choix, ce n’est pas une obligation.

    D’un autre coté, Mme Royal - candidate -, et Mr Bayrou - leader d’un mouvement politique - souhaitent tous les deux débattre de façon publique. En quoi est-ce choquant ?? En quoi est-ce, selon Mr Santini « antidémocratique et anticonstitutionnel » ??? Si l’idée d’un débat politique entre deux personnalités représentant deux tendances de la vie politique française est antidémocratique, alors qu’est-ce que la démocratie ? Quant à l’anticonstitutionnalité, il serait souhaitable que Mr Santini ou ceux qui défendent cette idée, veuillent bien nous indiquer à quel article de la Constitution ils se réfèrent.

    Quant à votre « final » sur la prochaine dictature à la soviétique... on se croirait revenu en 81 quand certains annonçaient l’arrivée imminente des chars russes ! On les attend toujours.



  • Bertrand BORIUS 27 avril 2007 09:40

    Un débat - n’en déplaise à Monsieur Santini - n’étant JAMAIS antidémocratique ni anticonstitutionnel, c’est à vous AgoraVox de l’organiser ! Et vite. Cette fois les protagonistes sont d’accord. Ils cherchent une tribune. Donnez-la leur.



  • Bertrand BORIUS 18 avril 2007 21:06

    « Pour moi si l’on se sent »centriste« ou de droite modérée et républicaine bien sur qu’on peut voter Bayrou mais si on se dit de gauche (comme beaucoup) je crois qu’on se fait avoir. »

    En théorie c’est vrai. Mais...car il y a un mais, je crois que la plupart des électeurs ne se « sentent » pas de gauche, de droite ou du centre. Ou plutôt ils se sentent de droite concernant certaines questions (l’autorité par exemple, ou l’économie), de gauche d’autre fois (l’éducation, la solidarité, les questions sociétales), voire même du centre parfois (la tolérance, l’unité, etc). Et c’est cette alchimie qui fait qu’à un moment donné tel ou tel candidat, en fonction de ses prises de positions, va plus correspondre à nos attentes qu’un autre. Bref on est des êtres vivants particulièrement complexes, dans un système politique qui voudrait qu’on réponde systématiquement de façon simple, voire simpliste.

    C’est toute la différence entre les militants - prêts à taire leurs divergences pour l’intérêt du parti - et les simples électeurs, qui n’en ont pas grand chose à faire de l’intérêt de tel ou tel parti.



  • Bertrand BORIUS 18 avril 2007 18:54

    Bonjour,

    j’ai voté « Oui » à ton article...même si je vais voter Bayrou. Et mon vote ne sera aucunement la conséquence de sondages. En elle même, ton argumentation se défend. Mais elle part d’un axiome qui n’est pas, ou plutot n’est plus, exact. Là où tu considères qu’il ne peut y avoir qu’un clivage droite/gauche, que l’on est forcément d’un camp ou de l’autre, je suis persuadé que 80 ou 90% des électeurs ne se définissent absolument pas selon ce schéma. Mis à part les militants encartés des deux bords (en gros c’est 800 000 électeurs tous partis confondus sur un corps électoral de 44 000 000 d’électeurs, soit 1,8 % !) chez qui la discipline de vote domine, une grande partie de nos concitoyens votent avant tout pour le ou la candidat(e) qui leur semble, lors d’une élection, le mieux à même de répondre à leurs précupations. Et ce, en dehors des étiquettes partisanes.

    Observe ce qu’il se passe lors d’élections successives. Lors d’élections nationales (presidentielles et législatives) nous venons de vivre 8 alternances successives, une tous les 3 ans. Peut-on en conclure pour autant qu’une proportion importante de gens « de gauche » se sentent finalement « de droite » trois ans après, puis de nouveau "de gauche, et ainsi de suite. Peut-on considérer, par exemple au niveau local, que les parisiens qui ont élu Chirac puis Tibéri à une très forte majorité, sont subitement devenu de gauche en élisant Delanoé ? Sans doute pas. Peut-être tout simplement Chirac était-il, à un moment donné, celui qui correspondait le mieux à leurs attente, et Delanoé à un autre moment. Et ce en dehors de l’appartenance partisane du candidat. On peut aussi penser que dans un cas comme dans l’autre ces candidats ont déçu, et qu’ils ont voulu tenter autre chose.

    Bayrou, c’est vrai, vient de la droite. D’ailleurs il ne le nie pas, il se revendique de centre droit. Mais là où son discours est novateur, c’est que c’est la première fois qu’un leader national semble avoir compris que l’appartenance partisane n’avait que peu d’importance face au projet proposé. Ce qu’il propose - faire travailler ensemble des gens venus d’origine partisane différente sur la base d’un projet défini - n’est somme toute pas très différent de ce qui se passe dans la plupart des municipalités en France, et cela marche plutôt bien ! Pourquoi ne pourrait-on pas réaliser à l’échelon national ce qui fonctionne très bien à l’échelon local ?... Et comme par hasard, tandis que les responsables nationaux depuis 25 ans sont renvoyés dans leur foyers tous les 3 ans, les maires sont les élus les plus appréciés de leurs concitoyens. Peut-être il y a-t-il une raison à cela, non ?

    J’habite Nantes. Nantes a un excellent maire, qui se nomme JM Ayrault. Il est PS, et par ailleurs excellent maire, et je n’hésiterai pas une seconde à voter pour lui si l’occasion se présente. Auparavant j’habitais en région parisienne. Le maire était UDF, mais là aussi excellent maire. Et dans un cas comme dans l’autre leur étiquette politique n’a eu aucune influence sur mon vote.

    « Le programme économique de FB est de droite » dis-tu. Je ne sais pas très bien ce qu’est un programme économique de droite ou de gauche. Un programme économique est bon quand il rempli les objectifs qui ont été assigné, et mauvais dans l’autre cas. Il n’y a pas de gestion de droite et de gauche, il y a une bonne ou une mauvaise gestion, exactement comme dans n’importe quelle entreprise ou municipalité. Si les objectifs sont atteints, c’est que le programme économique était bon. dans l’autre cas qu’il n’était pas adapté.

    Alors, sur les objectifs. FB, par exemple, propose à toutes les entreprises de pouvoir embaucher 2 personnes sans charges (hors 10% de retraite) durant 5 ans. Objectif : réduire le chomage grace aux 2,5 millions de TPE en France. Est-ce un bon objectif ? En tous cas cet objectif (réduire le chomage) fait l’unanimité. Est-ce un bon moyen pour atteindre cet objectif ? J’ai la faiblesse de le croire.

    SR de son coté, et avec aussi l’objectif de résorber le chomage notamment des jeunes sans qualification, a proposé dans le cadre du CPC, de permettre aux petites entreprises d’embaucher un jeune, sans avoir à payer ni salaire ni charge sociales, qui seraient alors pris en charge par la collectivité. L’objectif est-il bon ? Oui sans aucun doute. Mais créer ainsi une catégorie de salariés totalement gratuits pour des entreprises privées, et rompre ainsi le pacte qui stipule qu’un salarié met son temps et sa compétence au service de l’entrepreneur en échange de quoi celui-ci lui verse un salaire correspondant à sa « valeur travail » est-il un bon moyen ? J’en doute fort. Dans le secteur privé, un salarié qui ne « coûte » rien est un salarié qui, pour son employeur, ne « vaut » rien. Il existe sans doute de meilleurs moyens d’insérer des gens dans le monde de l’entreprise que de leur dire qu’ils ne « valent » rien pour leur patron. Cette mesure correspond-t-elle aux valeurs de la gauche ? j’en doute fort ! J’imagine même que si cette mesure avait été proposée par un candidat de droite, la gauche aurait (avec raison !) poussé des hauts cris.

    Enfin, et pour finir. la question du fameux vote utile ! C’est le serpent de mer de cette élection, ça ! On vote d’abord pour faire gagner le candidat dont on se sent le plus proche, ou au moins le moins éloigné. On ne vote pas - surtout lorsqu’on a le choix entre 12 candidats ! - contre tel ou tel. Alors certes, il est probable que SR risque de perdre un certains nombre d’électeurs auquel elle pensait prétendre, au profit, soit des candidats d’extrême gauche, soit de Bayrou. Mais...est-ce la faute de ces candidats, qui ne font que jouer le jeux démocratique ? N’est-ce pas plutôt la faire de SR si elle ne semble pas convaincre assez sur son projet ?

    On a la CHANCE CONSIDÉRABLE en France de vivre dans un pays où, justement, 12 candidats représentants des options et programmes différents peuvent se présenter. C’est une chance énorme par rapport à la majorité des pays dans le monde. Pourquoi voudriez-vous réduire cela à un seul affrontement entre la droite et la gauche ? Faisons vivre la démocratie, et que le meilleur gagne ! Et si le résultat ne vous plait pas, ce ne sera pas la faute des autres candidats ou des électeurs. C’est tout simplement qu’il aura été plus convainquant.



  • Bertrand BORIUS 2 avril 2007 20:15

    Que nenni ! Les résulats des premiers dépouillements remontent vers le Ministère de l’Intérieur, et non vers les Instituts de sondage. Diffuser ces résultats, mêmes partiels puisqu’ils ne concernent pas les grandes agglomérations, auprès de sociétés privées (Instituts de sondage) avant 20 heures reviendrait à les rendre publics avant fermeture du dernier bureau de vote...ce qui est totalement interdit. C’est pour cette raison qu’ils effectuent les études « sortie des urnes ». Cf une intervention radio récente de Mr Jacometti sur le sujet (sur France Inter je pense)

    Quant aux méthodes des Instituts, il se trouve que j’ai travaillé 2 ans pour deux des principaux instituts. Dans les deux, les questions politiques étaient systématiquement posées en dernier. La raison qui nous avait été donnée étant que c’était justement ces questions politiques qui génaient le plus les personnes, d’où un nombre accru de raccrochages immédiats. Tous les instituts pratiquent-ils la même politique, je n’en sais rien. Mais ceux là agissaient ainsi.

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