Étudiante en informatique, après un bac+2 en sciences sociales. Mordue d'infomatique libre, de hacking, de bidouillage. Amatrice de littérature, musique et cinéma que je déguste dans leur diversité. Allergique aux stéréotypes. On me dit queer, il doit y avoir de ça. Curieuse.
Plait-il ? Oui il semblerait que j’ai des points à éclaicir...
Premièrement : j’ai publié l’article sans images ni vidéos, elles ont été ajoutées par je-ne-sais-qui de l’équipe d’agoravox sans ma consultation.
Ensuite...
Une personne ici prétend que je ne parle pas du sit-in des catholiques, je me suis donc relue, et je mentionne bel et bien les catholiques s’agenouillant pour prier et chanter. Tu as peut-être parcouru l’article trop rapidement
Erratum : la date est bien 18 mai et pas 19 mai, le 19 c’est aujourd’hui... il était plsu de minuit quand j’ai rédigé l’article...
Pour le père de famille inquiet : je ne vois pas ce qui va mettre en danger ton gamin dans le fait qu’il soit au courant que les couples homo’ existent. Il finira par l’apprendre et ton comportement marginalise l’homosexualité et en fait un futur-homophobe. Deux personnes qui s’embrassent sont deux personnes qui s’aiment, on s’en contre-fiche de leur sexe, de leur pièce d’identité ou autre, et les enfants s’en fichent. Ils découvrent le monde, alors mieux vaut le leur montrer tel qu’il est réellement et non pas tel que tu peux le fantasmer : sans gays.
C’était inévitable, des slogans de bas niveau intellectuel et de haut niveau provoquant ont été échangés, des 2 côtés. Effet de masse, tout cela, vous connaissez, en quoi cela est surprenant ?
À la base, la manifestation devait durer le temps de la petite marche et sur la place, un kiss-in de 2 minutes, rien de plus. Le face-à-face de 2 heures a été provoqué par les contre-manifestants qui étaient pourtant interdits de séjour sur la place pour les 2 minutes de durée du kiss-in.
On peut débattre éternellement sur l’homophobie, reste que la flopée de commentaire en révèle une belle tranche, parsemée d’ignorance (comme toute peur et toute haine d’ailleur). Reste que ce qui m’a marquée ici, c’est la résistance des catholiques intégristes et des fachos face aux forces de l’ordre. Les LGBT, nous avons quitté les lieux rapidement. C’est après, par vidéos et rapportages que j’ai appris que faire partir les intégristes avait été une tâche bien plus difficile, que les policiers avaient même du procéder à 2 arrestations. Alors, ce sont qui les déviants, là ?
Le groupe parti pour une manif’ pacifique autorisée de 2 minutes ? Ou le groupe bloquant leur action 2 heures durant sans aucune autorisation ?
Bonsoir Votre travail m’intéresse beaucoup ! et merci de m’avoir fait découvrir Jacqueline Uwimana et le prix harubuntu... Pour commencer, je vais répondre à votre enquête :
Pensez-vous que désobéir au
modèle parental est nécessaire ? Utile ? Irrespectueux ?
Nécessaire et utile : oui ! 3 fois oui
! Nous ne sommes pas un modèle, nous en sommes pas un stérétotype
: nécessité de s’affirmer ce qui va forcément passer par des
entorses au modèle parental. Autre point : certains aprents
idéalisent leur enfant et prévoient toute leur vie comme s’il
s’agissait de poupées ou de personnages du jeu « les sims »
dont ils seraient le joueur. Il faut leur montrer que nous sommes des
êtres pensant et que nous avons nos visions et nos envies.
Irrespectueux : Non car si mes parents
me rapellent que je leur doit la vie, comme la Mafalda de Quino, je
leur demande, tirelire en main « c’est combien ? ».
Respecter ses parents passent par des discussions avec eux, leur
expliquer nos choix, écouter leurs conseils, au moins essayer les
choses qu’ils veulent nous faire découvrir et non pas cracher dessus
systématiquement pour jouer au rebel. Mais être soi-même et se
découvrir n’est pas irrespectueux.
Comment peut-on affirmer sa
différence, sa liberté de ne pas penser ou vivre comme on l’a
appris, et conserver des bonnes relations avec ses proches ?
Ne pas leur imposer nos idées
Rester curieux et à l’écoute des
leurs
en cas de distance, écrire ou
téléphoner au moins une fois par mois ( + si la famille vit un
événement particulier).
Si un membre de la famille est entêté
à s’opposer à ce que je fais et deviens agressif dans ses propos,
voire, violent, ne pas argumenter des heures car il y a trop de
personnel pour la discussion ne tourne en sac de nerf. Couper court,
s’absenter un moment. Laisser la température descendre.
Comment avez-vous affronté le
désaccord avec vos proches ?
Par de longues disputes puis, par fuite
peut-être, par une précoce et précaire autonomie financière et
sociale. Déménagement à plus de 100 km + travail + inscription
université (ce dernier point est une rupture de + avec mon modèle
familial « formation courte ou zéro formation).
Quelles sont les limites à la
transgression des règles établies par les parents, et à plus
forte raison par les autorités ?
Ma liberté ne doit pas empiéter sur
celle des autres.
Famille : ne pas faire de choses qu’ils
considèrent dangereuse dans leur dos sans leur laisser un moyen de
me contacter ou prévoir un point de chute. C’est de la maltraitance
émotionnelle. Franchir des barrière ne signifie pas les briser, on
peut sauter par dessus à volonté dans un sens et dans l’autre.
Autorités : pas de colère, c’est
toujours vain. Rester calme, attentive, l’oreille bien ouverte.
Régler les problèmes à l’amiable. Rester dans la procédure
classique tant que c’est possible.
Comment s’affranchir de la
tutelle familiale sans se soumettre à d’autres conditionnements
(modes, médias, publicités, web, etc.) ? Rencontrer,
discuter beaucoup et en variant au maximum les milieux. Pas de
communautarisme. Varier les activités
Dans une société de l’enfant roi, faut-il au contraire
restaurer le respect de l’autorité familiale ?
Comment ? L’autorité, qu’elle soit aux parents ou aux enfant,s
n’est jamais saine lorsqu’elle est totalitaire et dans le style
« c’est comme ça parce que un point c’est tout ne cherche pas
la petite bête » ;
→ Il faut chercher à comprendre pourquoi nos règles sont nos
règles. Pourquoi nous les avons fixées. Le parent a à faire son
travail pour ne pas fixer de règles arbitraires qui pourissent la
vie de famille ; Puis quand l’enfant grandit progressivement en
parler avec lui pour se rendre compte lorsqu’une règle établie
devient absurde, et quelles règles au contraires ont permis ou
permettraient d’éviter des problèmes.
Merci pour cet article au délicat fumet libriste (je fais référence à l’allégorie du paysan qui devrait pouvoir travailler sa terre de la manière qu’il le souhaite). La culture aujourd’hui se doit de respecter les lois du marché et c’est inacceptable. Nous sommes des êtres humains, pas des machines à fric. Les éditeurs, les maisons de disque, ne respectent pas les artistes, ils les exploitent tout en les obligeant à corrompre leur art pour servir le marché. Copier n’est pas voler, c’est partager, découvrir, répandre... Avec la copie, seul vos gouts personnels dictent vos choix, pas la disponibilité, la publicité ou le prix. Un musicien donne des concerts, ainsi il peut être rémunéré, c’est son travail. Et pour ceux préférant rester au chaud, ils peuvent fonctionner comme les logiciels libres, avec des dons.
Arrêtez, vous allez faire pleurer dans les chaumières ! :D Et si au lieu de jalouser les acquis-raclés-ratissés-grattés sociaux des autres, pourquoi ne pas tout simplement demander les mêmes avantages ? C’était stupide au fond de vouloir augmenter le nombre d’années de travail avant la retraite des employés SNCF : il fallait baisser celui des autres au même niveau ! Allez hop ! On travaille moins longtemps et avec une plus faible densité, on se paie mieux, on embauche plus, et pour la mise en place au lieu des ennuyeuses procédures du gouvernement et du parlement : on fait des grèves qui se terminent en baboc’-fiesta générales pour fêter ça (ça a + de gueule que des costards-cravates quittant un hémicycle). Comme ça moins d’aigris, + de temps libre, + de loisirs, moins de stress... Pourquoi pas ? :)
(ha mince, ça va couter cher... Pfff, vous êtes agaçant avec l’argent, il faudrait peut-être qu’on apprenne à s’en passer de ce boulet !)
C’est effectivement une revendication légitime que de demander uen reconnaissance du vote blanc. Sans lui, il est impossible de nettoyer le paysages politique de squatteurs, que les chercheurs préfèrent appeler « professionnels de la politique ». Les cumulateurs de mandat à la réputation confortable et bien médiatisés qui comptent leurs futurs retraites en se frottant les mains de leurs belles affaires, puisqu’ils vendent leurs programmes comme des polices d’assurance. Or, citoyenne, je réclame ce droit de dire « non, ces guignols face à moi ne me représentent pas, je souhaite voir se renouveler la classe politique » qui malheureusement mérite parfois son nom de classe...