Si la crise a explosé ce week-end, on ne pouvait ignorer la
situation d’urgence ni même l’extrême tension entre Chypre et
ses partenaires européens. Dans l’histoire, l’arrivée du
nouveau président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen
Dijsselbloem, n’a rien arrangé. Selon le quotidien hollandais De
Volkskrant cité par Presseurop, lors de la réunion des
ministres des Finances de la zone euro du 11 février, Dijsselbloem a
refusé "d’exclure que les actionnaires et les épargnants
des banques chypriotes soient obligés de contribuer au sauvetage.
[Le quotidien] cite un diplomate chypriote qui a qualifié
l’approche du ministre néerlandais de “complètement
inacceptable”, en mettant en garde contre une ruée des épargnants
pour vider leurs comptes (bank run) qui pourrait précipiter le
secteur bancaire chypriote dans le marasme". Enfin, la
semaine dernière, dans les colonnes de Politis,
titre chypriote, on apprenait que Nicosie pouvait "être en
mesure d’obtenir des fonds supplémentaires en imposant une taxe
temporaire sur les dépôts bancaires."
Cette taxe bancaire se précisait donc de jour en jour. S’ajoute
alors une autre question : qui était au courant ? Va-t-on découvrir
une vague de délits d’initiés qui auraient profité aux grandes
fortunes russes ? Est-ce finalement les petits épargnants qui vont
seuls trinquer ? Pour paraphraser Krugman, les jours qui viennent
vont être intéressants."
Si la crise a explosé ce week-end, on ne pouvait ignorer la
situation d’urgence ni même l’extrême tension entre Chypre et
ses partenaires européens. Dans l’histoire, l’arrivée du
nouveau président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen
Dijsselbloem, n’a rien arrangé. Selon le quotidien hollandais De
Volkskrant cité par Presseurop, lors de la réunion des
ministres des Finances de la zone euro du 11 février, Dijsselbloem a
refusé "d’exclure que les actionnaires et les épargnants
des banques chypriotes soient obligés de contribuer au sauvetage.
[Le quotidien] cite un diplomate chypriote qui a qualifié
l’approche du ministre néerlandais de “complètement
inacceptable”, en mettant en garde contre une ruée des épargnants
pour vider leurs comptes (bank run) qui pourrait précipiter le
secteur bancaire chypriote dans le marasme". Enfin, la
semaine dernière, dans les colonnes de Politis,
titre chypriote, on apprenait que Nicosie pouvait "être en
mesure d’obtenir des fonds supplémentaires en imposant une taxe
temporaire sur les dépôts bancaires."
Cette taxe bancaire se précisait donc de jour en jour. S’ajoute
alors une autre question : qui était au courant ? Va-t-on découvrir
une vague de délits d’initiés qui auraient profité aux grandes
fortunes russes ? Est-ce finalement les petits épargnants qui vont
seuls trinquer ? Pour paraphraser Krugman, les jours qui viennent
vont être intéressants."
Si la crise a explosé ce week-end, on ne pouvait ignorer la
situation d’urgence ni même l’extrême tension entre Chypre et
ses partenaires européens. Dans l’histoire, l’arrivée du
nouveau président de l’Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen
Dijsselbloem, n’a rien arrangé. Selon le quotidien hollandais De
Volkskrant cité par Presseurop, lors de la réunion des
ministres des Finances de la zone euro du 11 février, Dijsselbloem a
refusé "d’exclure que les actionnaires et les épargnants
des banques chypriotes soient obligés de contribuer au sauvetage.
[Le quotidien] cite un diplomate chypriote qui a qualifié
l’approche du ministre néerlandais de “complètement
inacceptable”, en mettant en garde contre une ruée des épargnants
pour vider leurs comptes (bank run) qui pourrait précipiter le
secteur bancaire chypriote dans le marasme". Enfin, la
semaine dernière, dans les colonnes de Politis,
titre chypriote, on apprenait que Nicosie pouvait "être en
mesure d’obtenir des fonds supplémentaires en imposant une taxe
temporaire sur les dépôts bancaires."
Cette taxe bancaire se précisait donc de jour en jour. S’ajoute
alors une autre question : qui était au courant ? Va-t-on découvrir
une vague de délits d’initiés qui auraient profité aux grandes
fortunes russes ? Est-ce finalement les petits épargnants qui vont
seuls trinquer ? Pour paraphraser Krugman, les jours qui viennent
vont être intéressants."
En théorie, il s’agit d’une bonne solution, mais :
- elle aurait dû être soumise au parlement chypriote en priorité et non imposée par la Troîka (FMI, BCE et ministres des finances de l’Eurogroupe ou faire l’objet d’un référendum (car ce ’’sauvetage’’ est demandé auprès de l’UE depuis plus de neuf mois, mais comme il est urgent de ne rien faire...) - au départ elle est profondément inégalitaire car touchant, indifféremment tous les citoyens et entreprises. - elle viole la convention européenne des droits de l’homme
Chypre est en récession et cette ponction, pour les entreprises de l’île, va être significative sur leurs capitaux circulants et nombre d’entre elles vont disparaître en l’absence de concours financiers des banques qui elles-mêmes.......
En conclusion, rien ne sera résolu, comme d’habitude on trouve de fausses bonnes solutions qui retardent la mise en place de ’’réformes structurelles’’ (austérité) et que le Premier Ministre chypriote avait affirmé avoir évitées par cette taxation.
Bienvenue dans l’enfer de l’Euro qu’il faut défendre jusqu’au dernier européen agonisant.
Le monde d’après ne sera pas celui d’une guerre nucléaire, Fukushima y pourvoira.
Avec d’autres, Hollande, Moscovici, les pourfendeurs de la finance sans visage sont les co-auteurs de ce viol collectif de la convention européenne des droits de l’homme et de la prétendue démocratie qu’ils prétendent représenter.
Je reprends à mon compte la conclusion d’un article de Jacques Sapir, citant Audiard dans les Tontons flingueurs : ’’Il a a osé le con !!!’’ ’’Hé, oui, c’est à ça qu’on les reconnait’’
Qu’ils s’en aillent tous !!! A casa !!! Vanffanculo !!!