bisane

C’est une difficulté récurrente : ce qui paraît clair à soi ne l’est pas forcément pour les autres...

Pourtant, Gilles, je viens de relire : ça me paraît clair, et ce n’est pas moi qui ai écrit, sinon la maigre introduction. Et je ne suis en aucun cas une spécialiste du domaine ! J’ai juste relayé cette info, parce qu’elle m’a semblée d’autant plus révoltante qu’elle survenait au lendemain du "Grenelle", et en plein remue-ménage sur la commission Attali (et non Attila, vilain(e) mimi !).

Mais j’entends la leçon, et essaierai de faire mieux à l’avenir.

Il me semble que leur argumentaire est suffisamment claire, et que certains commentaires apportent des éclairages supplémentaires...

Puisque vous semblez ne pas avoir compris, en très résumé, pour avoir le droit en France de vendre des semences, il faut figurer dans un catalogue où chaque semence est dûmet brevetée...

Comment breveter des "semences anciennes", qui n’appartiennent en rien à Kokopelli, qui se contente de les commercialiser (et de soutenir des agriculteurs dans les pays... "non-occidentaux" pour leur autonomie vivrière) ?

C’est tout le problème !

Et Kokopelli s’est fait accuser de concurrence déloyale.

La réponse de Nathalie Kosciusko-Morizet me semble assez claire à ce propos... Mais signifie aussi que Kokopelli devra attendre au moins (... ???) jusqu’au printemps pour avoir une chance de subsister.

Feignant, riche... rentier ??? Retraité avec stock-options ? Grand propriétaire immobilier ?

Bon, c’est juste parce qu’il faut bien rire un peu !

C’est bien dommage, parce que vu qu’à partir d’aujourd’hui il va s’en vendre des millions d’exemplaires, ça eut payé !!!

Blague à part, la pub peut parfois être de l’info, et dans le courant du "qu’est-ce qu’on peut faire", cette idée me semble très bonne !

J’espère que les autres lecteurs de l’article penseront de même...

Qui se permet ?

Les lobbys, les détenteurs et "déposeurs" de brevets, qui n’ont qu’une seule ligne de mire : leur rentabilisation.

Kokopelli leur fait donc une concurrence déloyale (c’est comme ça que ça s’appelle !), puisque eux payent pour apparaître dans des catalogues, alors que Kokopelli ne paye rien, puisque qu’il s’agit de semences millénaires, appartenant au "patrimoine de l’humanité".