Je n’ai rien contre les Français, je n’ai rien contre les Africains, ni contre les Juifs. Saupoudrer un peu d’humour dans les réactions d’Agoravox. Je n’ai rien contre les pauvres, je n’ai rien contre ceux qui payent beaucoup d’impôts, ni contre ceux qui n’en payent pas. Rien contre les pour ni contre les contres.
Tout d’abord merci pour vos encouragements, vos réactions et vos critiques.
Le but de l’article n’était (surtout pas) de faire pleurer quiconque, ni me plaindre d’une situation dans laquelle je me suis empêtré.
En France comme ailleurs, il faut reconnaître que la galère existe
bien. Ailleurs bien pire dans pas mal de cas. Je m’y suis un peu habitué
au point que si tout allait bien, elle me manquerait peut-être. C’est
devenu une vieille compagne. Dès qu’elle s’éloigne, je cours
ventre-à-terre la ramener. Je lui montre les endroits qu’elle préfère :
la boîte aux lettres, le compteur edf, le frigo, le portail du métro. Et
elle sait, la galère, que chez moi elle va se sentir bien. Qu’elle a
trouvé un lieu à sa mesure. Alors je la bichonne, c’est une amie qui
sait ne pas se faire oublier.
Et puis elle sait qu’elle n’est pas seule. Elles se retrouvent
entre-elles vers onze heures du matin, devant les boîtes-aux-lettres de
l’immeuble. L’heure où les gens ne vous voient plus, leur regard crispé
sur le rectangle en papier décoré d’un intérieur facture. Mais elles
(les galères) elles rigolent. À la vue des turpitudes, elles sont
heureuses, elles dansent et tourbillonnent sur une partition chiffrée.
Ne leur enlevons pas ce plaisir.
La bohème, la bohème, on va pas nous enlever ça aussi !
Tout d’abord merci pour vos encouragements, vos réactions et vos critiques.
Le but de l’article n’était (surtout pas) de faire pleurer quiconque, ni me plaindre d’une situation dans laquelle je me suis empêtré.
En France comme ailleurs, il faut reconnaître que la galère existe bien. Ailleurs bien pire dans pas mal de cas. Je m’y suis un peu habitué au point que si tout allait bien, elle me manquerait peut-être. C’est devenu une vieille compagne. Dès qu’elle s’éloigne, je cours ventre-à-terre la ramener. Je lui montre les endroits qu’elle préfère : la boîte aux lettres, le compteur edf, le frigo, le portail du métro. Et elle sait, la galère, que chez moi elle va se sentir bien. Qu’elle a trouvé un lieu à sa mesure. Alors je la bichonne, c’est une amie qui sait ne pas se faire oublier.
Et puis elle sait qu’elle n’est pas seule. Elles se retrouvent entre-elles vers onze heures du matin, devant les boîtes-aux-lettres de l’immeuble. L’heure où les gens ne vous voient plus, leur regard crispé sur le rectangle en papier décoré d’un intérieur facture. Mais elles (les galères) elles rigolent. À la vue des turpitudes, elles sont heureuses, elles dansent et tourbillonnent sur une partition chiffrée. Ne leur enlevons pas ce plaisir.
Je plains ceux qui vivent dans la rue, qui ne connaissent pas le regard torve et joyeux de l’huissier apercevant une télévision trônant sur une chaise, la fourchette dans le cul servant d’antenne. (la fourchette)
La bohème, la bohème, on va pas nous enlever ça aussi !
Le cher trésor ne bloque plus le compte. C’est la banque qui se sucre au passage. 97 euros de frais de rejet à chaque fois. Et cela peut-être plusieurs fois dans l’année.
Ensuite, la dernière fois que j’ai eu à faire à l’Assistante sociale, tout allait très bien. Jusqu’au moment de la commission en mairie. Dossier refusé ! « Votre situation ne présente pas d’anomalie qui pourrait justifier une aide de notre part ». L’AS n’y était (je pense) pour rien. Ce sont les conditions d’attribution d’aides qui deviennent de plus en plus drastiques.
De plus, pour débloquer un compte, une AS ne peut rien faire. Essayez d’aller voir votre banquier avec une lettre de votre AS. Il risque de vous prendre pour un illuminé.