les exemples que vous me citez (lectures d’ouvrage pointus dans un domaine particulier, votre ami en thèse... me confirme dans l’idée que le latin est bien une langue de spécialiste qui pourrais très bien disparaitre sans victimes collatérales des programmes de collège et lycées, et convenir au seul enseignement prodigué aux personnes suivant des études supérieures en lettres.) Comprenez bien que moi même je suis plutôt de filière scientifique, et si l’étude de langages de programmation avancés (ou désuets) peut attirer ma curiosité, je n’irais pas défendre l’intérêt d’un tel enseignement a des élèves qui suivent encore un enseignement général et qui ont encore a définir leur orientation.
de plus, les chinois seront heureux d’apprendre que pour vous, l’étude de leur langue vivante ne forme pas plus, humainement parlant, que l’étude de langues mortes... alors que sont apprentissage n’est pas sans challenge intellectuel, et qu’elle est potentiellement beaucoup plus utile pour le futur de l’étudiant, que ce soit au travail, en vacances, ou pour faire ses courses dans le 13éme.
on est parfaitement d’accord, l’augmentation du nombre de langue n’est pas vraiment justifiable... des langues de spécialiste (voire mortes) n’ayant aucune place dans un cursus général, car n’ayant aucun intérêt pratique ou professionel pour 99% devraient disparaître de l’enseignement avant la fac... (la je pense au grec ancien, latin, espéranto et autre klingon) pour laisser la place a des langues nettement plus stratégique pour l’avenir de la France et des français (anglais, espagnol, allemand, chinois, etc..) quand on vois déjà le handicap professionnel que peut constituer le fait de s’être vu imposer l’allemand première langue au lieu de l’anglais, ne parlons pas du boulet que représenterais l’espéranto...
L’espéranto c’est un peut comme une tortue des galapagos quoi.. c’est moche, on est pas nombreux a faire grand cas de son existence, mais ca vit vieux... doucement, sans faire grand chose et d’une vie sans intérêt... mais qui dure lonnnngtemps.
L’espéranto est donc devenue une attraction folklorique qu’on ressors pour les fêtes de villages et les animations de quartier ; selon le principe que rien n’est assez ridicule pour attirer le touriste et lui faire croire qu’il est sur un site unique ; et que des journalistes en mal de chiens écrasés sans intérêt son trop heureux d’utiliser pour remplir leur feuilles de choux ; au même titre que les costumes de bigoudens poussiéreux ou la fête de la saucisse de fourmoilénoyaux...
bof, autant s’apitoyer sur les petits enfants auxquels on a imposé l’Allemand en LV1 ; ils galèrent beaucoup plus que ceux à qui on a imposé l’anglais.