Oui, les marchands d’arme cherchent à vendre leur produit, mais encore une fois je ne comprend pas où est le problème. Il y aura bien des gens pour chercher à les acheter, pour s’en servir ou pour dissuader. Ca ne change rien : on ne légalise pas le meurtre.
Je trouvais l’argument selon lequel tuer avec un pistolet est plus simple que de tuer avec un couteau assez impertinent. D’une part parce que ça dépend des situations (corps-à-corps / distance, couteau long, court, etc), et par conséquent parce que ça ne change pas grand chose au problème.
Encore une fois, les chiffres des morts par balles sont impressionnants en majorité dans les Etats où le port d’arme est prohibé. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, les policiers de Californie faisaient circuler une pétition contre l’interdiction des armes à feu, craignant une recrudescence des violences par balle.
D’autre part, encore une fois, légaliser les armes à feu ça n’est pas légaliser le meurtre. Ton exemple dans une société avec arme à feu ou sans arme à feu a à être jugé de la même manière.
Une arme à feu a pour vocation de tirer une balle afin de neutraliser ou de tuer. Tu peux l’utiliser sur une poule que tu as achetée, comme tu peux aussi bien t’en servir pour tapper sur un clou. Le fait qu’on crée l’objet dans un but précis ne change pas le fait que l’on puisse en faire un usage différent, et n’entraîne pas nécessairement son utilisation pour son but originel, ou celui que tu lui attribues arbitrairement (ici, tuer un homme).
A l’inverse, encore une fois, je peux inventer le couteau et dire que c’est pour couper les légumes, mais m’en servir pour tuer un homme. Mais bon, là on peut pas l’interdire, parce que le but originel n’est pas le meurtre.