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bob de lyon

Très tôt épuisé par l’école mais cossard infatigable, je me suis enfoui insatiablement dans l’activité la plus facile : la lecture… de n’importe quoi et de n’importe qui… avec, ce qui n’arrange rien, une passion désordonnée pour la guitare.
1960, époque bénie des horizons possibles.
Mais un jour, il a bien fallu se remettre à l’ouvrage et remonter le temps pour gagner le pain quotidien du ménage. Donc je m’y suis remis. Math, physique, Français et toutes sortes de spécialités techniques ou administratives.
L’entreprise nationalisée* qui m’avait embauché offrait à ceux qui voulaient se bouger le cul la possibilité de s’instruire. Elle pensait qu’il valait mieux des salariés éclairés que du personnel inculte.
Autre temps où l’investissement servait le bien public et l’intérêt général.
Je l’en remercie. Elle m’a permis de faire une belle carrière et finalement de vivre heureux.
* Ne cherchez pas, cette entreprise de service public n’existe plus, sacrifiée sur l’autel de l’ultralibéralisme par M. Jospin, trotskiste atrabilaire. Bien entendu cette réflexion n’engage que moi.

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  • bob de lyon 31 juillet 2017 16:56
    @Ariane Walter
    Bonjour,

    Né en 1943, cette période fait parti de mon histoire intime.

    Un père chasseur alpin actif dans l’artillerie de montagne, adversaire des Italiens en 1940 et lui-même marié en 1933 à une Italienne…

    Un oncle – frère de ma mère – né Français, conducteur de chars et acteurs de furieux combats dans l’Aisne et ensuite résistant dans le maquis de Boscodon (Hautes-Alpes).

    Un autre oncle - mari de la sœur de ma mère - en 1940, pilote de chasse à bord d’un Hurricane lors la Bataille d’Angleterre et qui en 1954, essaya de poser le dernier C47 sur la piste de Dien Bien Phu…

    Un beau-père estafette dans un régiment, acharné à défendre sa peau et fait prisonnier au col de Saverne et qui, après cinq ans de captivité et trois tentatives d’évasion, ramène une jeune Polonaise, prisonnière comme lui, qu’il épouse…

    Un ami de mon père, à Dunkerque, autorisé à embarquer sur un navire britannique puis invité vigoureusement à en redescendre, et donc capturé,… et lui aussi, devenu KG à Hambourg où en 1945, réfugié par hasard sous un pont, il assiste, terrifié, au bombardement de la ville napalmée furieusement…

    Donc j’ai vu ce film… J’en attendais mieux. Zuydcoote était plus intense et plus désespéré.

    Je suis sûr que les boys de la BEF n’étaient pas aussi passifs que le laisse à penser le film.

    Il faut rappeler que le contingent anglais en 1939 ne comptait que quelques dizaines de milliers de soldats entraînés.

    Les divisions 1940 furent formées dans la précipitation. L’armé britannique manquait de matériel, voire de munitions, était sous équipée par rapport aux Français (étonnant !).

    Ils laissèrent dans la poche de Dunkerque tous leurs équipements lourds ; ils repartirent à poil et cette évacuation – réussie parce que la résistance de l’armée française fut coriace - était la seule solution possible pour la poursuite des combats. L’Histoire a jugé.

    Quant au film et son récit, une critique sur un journal en fait une allégorie de résistance contre toutes les agressions : menaces diffuses, adversaires physiquement absents, avions ennemis inidentifiables,… Dunkerque serait un prétexte philosophique. Pourquoi pas !

    J’ai vu INTERSTELLAR de Nolan et je crois qu’il y est toujours enfermé. La cohérence temporelle demande réflexion, la chronologie déchiquetée nous perturbe ; le temps n’est pas le même pour ses personnages, bref pour faire savant la diégèse du récit est chaotique. Les protagonistes de son histoire manquent d’épaisseur, le film reste froid ! Nous sommes encore dans l’espace-temps et la singularité mais en 1940 !

    Maintenant sur la guerre. L’esthétique de la guerre existe, « nombreux sont ceux qui l’ont rencontrée. »

    Le livre d’un auteur américain professeur de philosophie et humaniste - qui a vécu l’horreur sur les deux fronts a, il y a quelques années, rassemblé ses souvenirs écrits à chaud et les a décortiqués avec ses outils d’intellectuel critique.

    Il parle des effets sur le combattant de cette fascination extatique, effrayante, magnétique, addictive… et qui, paradoxalement, ne devient pas un salaud !



  • bob de lyon 24 juillet 2017 20:15

    @hans-de-lunéville

    Vécu

    J’connais un mec… !

    C’est l’toubib, un cardiologue, qui lui a dit : «  à 55 ans, après un triple pontage et une réparation de valve mitrale le mieux c’est le vélo ! »

    « Ah bon qui dit l’mec ! » qu’en f’z’ait jamais depuis l’âge de 12 ans !

    Bon, y casse un max sa tirelire, s’achète un coursier de 10 kilos : un triple, à 10 vitesses, y diminue de deux dents le grand plateau – « chuis pas Merkx » qui dit ! et bast en avant…

    Et vl’a t’y pas que ce con s’prend au jeu ; passque le biclou si t’aimes pas tu fais, deux kilomètres et tu l’pends pour les araignées et si t’y prends goût, alors là, gare t’emmerdes tout le monde… et gnagnagna l’Izoard, pis di donc le Galibier, c’est frigo en haut ! en face de la Meije ! Voui mais le Ventoux… hein le Ventoux blablabla le Ventoux par Malaucène ! Ah le rigolo, par Malaucène ! c’est bien mieux par Bédouin ! tu fais du vélo ou du pédalo ? Glandu… ch’uis sûr que t’as jamais fait l’Iseran !

    Devient acharné le cardiaque. S’enquille 10 000 km par an… complétement frapadingue, et puis une matinée, montée de Saint Martin-en-Haut… longue, sinueuse, ; le temps passe à réfléchir, à philosopher (on philosophe en vélo : l’état du monde, : Kant, Socrate, Heidegger, Sartre, Camus, Astérix et pis aussi on fait de la bio-mécanique : 25 sur 32 ça fait un braquet de, ah j’fais 2,40m par coup de pédalée, oh ben 120 pulsations, garrrre à l’acide lactique, soyons raisonnable…) les roues tournent et le cerveau aussi… c’est marrant y d’vient moins con en tringlo, le mammifère ; les synapses respirent, le cœur se renforce… un copain derrière qui souffle un peu…

    Dans la côte donc, y’z’entendent un cliquetis de manivelle, des sauts de chaîne intempestifs et ki ki voit passer ? nom d’un chien, une donzelle toute fine, toute blonde, toute jolie partout où une fille doit l’être, sans un regard pour les deux bourrins qui ahanent : « Ah ben ça, elle s’fait du 20 km/h en montée la championne de France, elle nous en met plein la vue ! »

    C’était bien elle !

    Montez sur un vélo et vous verrez, ce texte vous le lirez différemment !



  • bob de lyon 18 juillet 2017 08:01

    @Batna13

    Chiffres donnés par l’ambassade de France à Alger :
     2016 : 775 000 demandes de visas.
    (Le Matin d’Alger)



  • bob de lyon 14 juillet 2017 13:01

    @ZenZoe

    Intéressant !

    J’ai vécu cette situation...



  • bob de lyon 13 juillet 2017 09:16

    @keiser

    J’approuve et je confirme.

    Mêmes expériences vécues au Sénégal, en Pologne, aux USA, au Québec…

    Simplement d’annoncer qu’on est Français suffit, ils ont déjà compris que parler de religion avec vous c’est risquer au moins les sourires au pire l’éclat de rire… de là une partie de notre prétendue arrogance…

    En fait, cette situation inconfortable me réjouit, je dois être un peu maso…

    Bien à vous.

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