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bonneric

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Cela n'a que très peu d'importance de savoir qui je suis. Ce qui m'importe c'est d'exprimer quelque chose, pas de me montrer. C'est ce qui permet que mon article soit lu pour ce qu'il est et non pour ce que je suis ou ne suis pas. 
Néanmoins j'existe et ceux qui souhaiterait entrer en contact avec moi peuvent l'exprimer via cette adresse email : [email protected]
ERIC

Tableau de bord

  • Premier article le 20/08/2011
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Derniers commentaires



  • bonneric bonneric 23 août 2011 08:21

    Bonjour, 

    je souhaite réagir au post qui me dit que mon histoire à beaucoup fait rigoler des sdf !!!! 

    Cher Madame ou Monsieur, je pense que nous ne nous sommes pas compris, sans me suis-je mal exprimé. Pourquoi opposez vous mon discours à la situation de personnes en grande difficulté comme le sont les gens à la rue. Jamais dans mon article je n’ai évoqué l’idée que j’étais dans une situation qui devait susciter toute la compassion du monde et qu’il n’existait pas pire que moi. Je m’excuse mais vous tombez dans le piège tendu par ceux qui passent leur temps à nous dire qu’il y a pire et qu’on ferait mieux de regarder autour de soi et de se taire. On peut même, et certains le font, me comparer à la situation de millions de personnes qui crèvent de faim en Inde, en Chine, en Afrique etc...Oui et encore oui je suis nanti face à la pire des misère et sur le principe qu’il y a toujours pire que soit, je devrait me taire..Désolé, mais vous ne me culpabiliserez pas par ce discours moraliste qui ressemble à si méprendre aux termes d’ une conversation intime dans le cadre du confessionnal. 
    Bien-sur qu’il existe toujours pire que soit et bien sur qu’il suffit de se débrouiller pour faire baisser ses charges..vous savez là aussi pas de limite, on peut aussi conseiller de manger juste du pain, du jambon blanc et de l’eau pour ne pas dépenser tout ce que l’on gagne..je sais il faut baisser le niveau de ses envies pour ne pas être malheureux !!! Je dois donc me taire et m’excuser de vivre seul dans mon appartement, de ne pas pouvoir faire 35 km en Vlib (sur les conseils de Mme Lagarde) pour aller au boulot !!! En fait ce que vous me demandez et véhiculer c’est que je devrais ne pas avoir d’envie ni de désir, et que sur l’idée qu’il y a des plus mal lotis que moi je devrais me taire. 
    Vous allez être satisfait demain matin...on va nous annoncer les mesures de rigueur...et bien quoi ? nous serrer la ceinture, mais bien sur, et de deux crans si vous le voulez ! Alors quand nous en serons tous à attendre que vous veniez nous servir la soupe bénévolement, là j’aurai le droit d’exprimer que je ne veux pas vivre comme un cloporte...
    Attention cher ami, il y a des discours qui font écho à des idées que je ne peux partager même si je les respecte. Mais s’il vous plait ne cherchez pas à opposer ni à mettre en perspective mon article et ma situation au dogme culpabilisant de la culture judéo-chrétienne reprise et alimentée par les dirigeants politiques. C’est pas cool de chercher à me rendre coupable d’être en meilleur situation que ces personnes dont vous vous occupez (je vous en félicite d’ailleurs). Jamais ce genre de discours ne feront avancer les choses. Vous savez de tous temps ou presque les classes supérieures ont su très bien oeuvrer dans le caritatif et s’occuper des pauvres....réfléchissez juste aux motivations qui les guidaient ! 

    Ce soir quand vous apporterez votre soutien aux sdf, dites leur bien que je suis heureux de les avoir fait sourire, au moins j’ai fait du bien, mais surtout svp dites leur aussi que si je m’exprime, c’est justement parce que j’ai peur qu’on en arrive tous à leur galère et que c’est bien parce que j’ai la mesure de leur situation que je refuse qu’on me dise de me taire parce qu’il y a pire que moi. 

    Eric 


  • bonneric bonneric 22 août 2011 13:54

    Eric à tous les commentateurs,


    je suis touché par les commentaires qui se disent sensibles à mon article. 

    Ce qui me taraude encore et encore c’est qu’en fait il ne faut pas grand chose pour que la parole se libère...juste que la vérité soit clamée et exprimée pour que l’on se sente concerné. 
    Comme le dit un des commentaires, le nombre de personnes qui vivent ce que nous vivons est beaucoup plus important que les personnes qui travaillent au smic. C’est encore plus dépitant de savoir que tous ce monde se tait par peur et subit un chantage honteux au travail. 
    Que sommes nous prêt à faire, à dire, quels outils ? on se sent tout petit et frileux et c’est justement ce qui permet au système de ne pas rompre.
    Je suis sûr que chacun d’entre nous connait quelqu’un qui vit cela, ou dont les enfants vivent cela, ou un proche, bref, il faut faire notre révolution de pensée...que les gens n’aille pas voter en 2012 pour le moins du pire qui nous est offert. L’opposition joue petit bras et suis, certes avec quelques nuances, le dicta de la nomenclatura..la droite au pouvoir, va se gargarisé d’avoir fait payés quelques grandes fortunes et nous dira qu’il y a de la morale et de la justice et comme le dit un post, le simple fait d’en faire payer quelques un suffira malheureusement à nous faire alors que le système restera scrupuleusement identique..
    Alors diffusons nos réalité, témoignons, prenons la parole à chaque fois que c’est possible et surtout en nous libérant de la culpabilisation et du « t’as qu’à faire autrement »...utilisez mon Article, diffusez le, pas de droit de copyright, je vous demande juste de conserver sa signature ERIC afin qu’on ne travestisse pas mon discours. Peut-être pourrions-nous aussi créer un lieu d’échange de réalité et de vérité de la vraie vie...un site, un facebook, un blog..mais quelque chose qui ne soit porteur que de réalité, un simple endroit ou des personnes témoigne avec comme seule objectif de donner forme à la vie qu’ils vivent en complément aux grandes études sociologiques que malheureusement personnes ne lit. Je sais tout le monde s’en fou mais si l’on ne propose rien, on n’a qu’à se taire

    Tous les témoignages que je lis sont édifiants et tellement parlant....il faut leur donner une forme et un support, seul moyen que peut-être on puisse être entendu sans être utilisé par le système politique. La libre parole comme réalité. Je sais qu’on ne fait pas une société en s’appuyant sur des cas particuliers mais quand les cas particuliers représentent des millions de personnes alors peut-on encore parler de cas particuliers.

    Il parait de des chanteurs ont eu accès à la notoriété, sans passer par des maisons de disques, juste parce que des gens, nombreux se sont sentis intéresses...peut-être que nous pouvons aussi créer notre tube sans passer par la case politique ? Uthopie ? Peut-être, surement, mais je l’assume car c’est proprement ce qui nous manque depuis quelques dizaines d’années. 
    Eric 




  • bonneric bonneric 22 août 2011 10:22

    je suis l’Auteur de « conte des 1001 euros », ERIC

    bonjour,

    je suis ravis du nombre de réactions et commentaires liés à mon article. Je veux faire quelques mise au point en écho à certains commentaires

    - tout d’abord, à ceux qui considèrent que mon article est une « pleurnicherie », je dis merci. Merci de me confirmer que lorsqu’on évoque une simple réalité de la vie de millions de personnes, il existe des personnes qui considèrent que l’on ferait mieux de se taire et de se bouger ! A ceux là, je dirai simplement que vous êtes tout à fait conforment à la pensée collective qui a conduit à ce que nous vivions cela. Culpabiliser la moindre parole qui conduit évoquer la misère dans laquelle nous vivons sur le principe du « tu n’as qu’à faire autrement ». 
    Très cher amis, plein de bon sens moral, je veux juste vous rappeler encore une fois que vous êtes les ambassadeurs dévoués du système. Répondez plutôt à cette question : Si tout le monde suivaient votre idée, pensez vous qu’il y aurait de la place pour tous ceux qui , comme vous le dites « doivent se bouger ». je le répète, il ne s’agit pas d’opposer les gens qui gagnent correctement leur vie à ceux qui rament. Ça c’est ce que vous propose l’élite politique, conduisant à l’adage bien pratique du « diviser pour mieux renier ». J’ai dis accepter l’idée qu’il existera toujours des classes sociales différentes, mais tout est question de limite ! Que des gens gagnent bien leur vie ne me gêne pas, ce qui est dur à vivre c’est que d’autres vivre comme des cloportes. C’est tout le débat sur lequel on vous entraîne qui conduit à embrumer nos idées et à opposer l’argent de certain à la pauvreté des autres. Ce n’est pas d’être riche qui est un problème c’est d’être pauvre. Tant que l’on accepte cette idée que si l’on veut, on peut« comme seule réponse à une tragédie sociale, alors on est tout à fait acteur complice du système qui nous dirige.
    En France, et je vais peut-être choquer ceux qui liront de travers ces mots, nous vivons un paradoxe : le paradoxe de l’aide sociale et des aides associatives altruistes. Bien sûr si les minima sociaux tel que le RSA, les associations type Resto du coeur n’existaient pas, des gens moureraient de faim en France. le paradoxe c’est que ces amortisseurs sociaux, malheureusement nécessaires ont un effet pervers, qui atténue la prise de conscience générale de la pauvreté. C’est un système qui s’auto alimente et sert les politiques de tous bords. Si la misère allait à son apogée, il y aurait fort à parier que le peuple se soulèverait. Alors on dispense à dose savamment calculée des aides autres systèmes qui maintiennent la paupérisation. Eh oui, la société se réjouit et se satisfait de ne pas laisser mourir de faim certains les plus faibles. En psychologie systémique, pour ceux qui connaissent un peu, on connait très bien la notion de système pervers qui s’auto alimente et duquel on ne peut jamais sortir...toujours plus de la même chose, ce qui conduit à une pathologie qui se complique s’accentue. merci de ne pas traduire mes mots et de faire de la lecture de pensée : je dis qu’on nous endort et nous amadoue avec ses amortisseurs sociaux et que malheureusement, à ce jour, ils sont utiles. C’est une des raisons pour laquelle les gens ne ses soulèvent pas et c’est très bien joué d’un point de vue politique qui préserve ainsi, de façon très limite, sa paix sociale. »dormez brave gens, on s’occupe de vous« . 

    - une autre mise au point concerne les statistiques : je n’ai jamais dis qu’elle ne servaient à rien, pas plus que les institut qui en sont en charge sont à la botte du pouvoir. Je connais les études et résultats qui sortent de ces instituts, et leur valeur statistique n’est pas en cause. Il existe de nombreuses études qui parlent de la pauvreté mais elle parlent, comme toute statistique de moyenne. Les résultats sont donc atténués et ne reflètent pas la REALITE. Je n’ai jamais vu dans une étude le développement des ce que j’ai décrit dans mon article. Oui on comptabilise des pauvres, mais cela ne parle à personne car c’est un terme généraliste auquel notre société c’est très bien adaptée. Par contre monter que de smillions de personnes n’ont que deux ou trois billets de 20 euros en poche ou encore bien moins, ne ressort pas de la façon dont sont élaborées les études issus de statistiques. Alors si le comptage des pauvres existent et ne soulèvent aucune réaction c’est que cela ne conduit à aucune connexion émotionnelle à la réalité. 
    Nous retombons donc dans le schéma : si on en parle on pleurniche, et si on se tait on subit et cautionne. Moi, j’ai choisi d’en parler, et tant pis pour ceux qui considère que je ne fais du misérabilisme. 

    Le message essentiel de mon article est de susciter une réaction émotive et de ne pas accepter la culpabilisation. je remercie ceux qui m’ont donné des pistes pour améliorer mon ordinaire, mais je dois leur répondre qu’en faisant en sorte de m’en sortir dans mon petit n’est pas ce qui conduit ma démarche intellectuelle. 
    Partir en province, consommer moins, y croire, reprendre des études etc, sont des solutions individuelles qui n’ont malheureusement d’application collective. Je le rappelle encore une fois, si des millions de personnes décidaient de »s’en sortir« , comme certains disent, j’affirme qu’ils ne s’en sortiront pas ! Qui fera les petits boulots, de caissières, d’animateurs pour enfants, d’ouvriers sur les chantiers, d’aide soignante, d’aide aux personnes âgées, de vendeurs, etc etc, ...tous ces métiers d’employés dont la journée de travail ne vaut rien financièrement parlant. 
    Arrêtons de subir ce dicta de pensée qui nous rang coupables de notre situation misérable. C’est un peu facile de dire »c’est de ta faute« , mais c’est logique puisque de puis le début de notre vie sociale c’est la même chanson. Si tu travaille mal à l’école c’est de ta faute, alors qu’on sait depuis longtemps (études scientifiques) que le système scolaire n’est fait que pour une majorité d’enfant et que pour que les autres réussissent il leur faudrait un autre système qui leur permettrait de s’exprimer intellectuellement. 

    Voila, je pourrai développer sur cette thématique pendant des heures, mais je peux aussi simplifier en répétant une dernière fois que la seule chose qui nous est accessible c’est notre capacité à refuser le dicta culpabilisant fondé sur une morale ou chacun est responsable de sa situation socio économique et qu’il ne teint qu’à lui de trouver les solutions pour s’en sortir. 
    N’oubliez pas que ces mots ont un effet individualisant de la problématique et c’est ce qui permet qu’on se taise et qu’on subisse. Reporter la FAUTE sur l’individu empêche toute mobilisation de l’ensemble. 

    a ce jour, aucun mouvement politique sérieux ne propose de sortir de ce schéma systémique, car ce qui pousse le politique à l’élection c’est son égo et le pouvoir. 
    L’heure est grave et nous sommes certainement à une charnière de l’histoire sociale, pourtant, personne ne conduit le peuple à s’exprimer sérieusement et de façon responsable dans la rue. 
    Après demain on va encore nous sortir des solutions à la fameuse DETTE et à la fameuse CRISE en faisant porter sur les travailleurs de ce pays la faute, la culpabilité de la situation. Tous les discours médiatiques sont tournés »comment sortir de la crise et faire baisser notre dette", pendant ce temps personne n’ose proposer un schéma social sérieux différent ou l’humain et son travail serait au coeur des préoccupations. Ce n’est pas grave, et cela permettra encore longtemps qu’on m’accuse avec aplomb de pleurnicher sur mon sors alors que le monde est en proie à des galères de milliards d’euros. 

    C’était ERIC, qui ne roule pour personne, et qui attend que les millions de personnes comme lui refusent enfin de n’avoir que comme projection une vie de cloporte, ou ses revenus du travail lui permette juste de continuer à travailler. 

    ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?????

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