BonSauvage

Oui, tous ces processus de « libération » plus ou moins fantasmés dont on nous abreuve, comme autant de mythes fondateurs d’une « universalité humaniste », (maman mythe) sont trop souvent des leurres...

Il est d’ailleurs intéressant de constater que « le débat » s’est amplifié autour des revendications communautaires victimaires, dans le même temps ou l’économie néo-libérale se radicalisait, vous avez dis contres-feux ?

Ce « combat féministe » ne concerne de toutes façon qu’un microcosme occidental persuadé dans une logique pûrement post-colonialiste d’être à la pointe du progrès social alors que 90% de la planète n’en a cure...

Plus que les problèmes de « bandaison », c’est une logique de fertilité qui soldera le débat in fine...

Paris est un cul triste !

On a toujours tendance à oublier dans ce genre de débat que le foyer dans un monde très hostile et violent tel qu’il le fut pour l’humanité jusqu’à un passé récent, était avant tout un lieu « sécurisé », où les mâles tentaient, au péril de leur vie, de protéger leurs femmes et progénitures, ainsi que les provisions...

Car « le sexe faible » n’aurait pas pesé lourd contre nos prédateurs ou ennemis..
« ...Ils viennent jusque dans vos bras. Egorger vos fils, vos compagnes... »

Autant la volonté d’émancipation des femmes hors de ce foyer dans une monde ô combien moins violent est bien sûr légitime, autant l’esprit revanchard et belliqueux qui l’accompagne trop souvent est très suspect.

Je ne connaissais pas le côté « Publicis » de Madame Badinter.
Je comprend mieux sous cet éclairage sa posture et son discours, je les trouve morbides...

Mon premier commentaire sur AV pour dire mon approbation à l’auteur.
J’ai suivi votre analyse depuis le début de cette « affaire H1N1 » et ne peux que saluer votre clairvoyance et votre rigueur intellectuelle.

L’autisme de nos élites est en effet un syndrome très prégnant et inquiétant...

PS : Salut à tous