donc d’après vous, il reste encore un peu d’espoir (5% même...)
Notre lobby ferroviaire est même si puissant que notre technologie/savoir faire désuèt(e) est même encore/sera exportée vers des pays peu développés et pas bien finauds (me viennent à l’esprit la Corée du Sud, les US. Et même en Europe on étend le réseau à grande vitesse.) Les Suisses avec le ferroutage ont vraiment rien compris aussi. Et tant d’autres exemples...
Personnellement, j’utilise mon vélo en ville et les transports en communs sinon. Je n’ai pas de voiture parce que je n’en ai pas encore eu l’utilité. Je précise que je n’habite pas la région parisienne mais bien la province reculée...
On va dire qu’on se place dans le futur pas si lointain et que l’argument de la voiture pollueuse n’existe plus. On va dire aussi que certaines lignes peu rentables car trop peu empruntées ont été supprimées. Vous qui êtes l’ami des chiffres et des statistiques hors contexte, j’aimerai bien savoir quelle longueur de bouchons cumulés les transports en communs supprime à chaque heure d’affluence ? Sur quels arguments doit-on supprimer des lignes dans les villes (la rentabilité à l’instant t ?). Quel est le coût _réel_ de la route/coût _réel_ du train (entretien, surveillance, création, poids le l’achat de voitures, camions, locomotives, taxes, énergie,...)
Bref, je ne sais pas si je me suis fait bien comprendre mais j’ai l’impression qu’un gros coup de sabre dans les transports ferroviaires en tout genre et uniquement sur des considérations pécuniaires ressemble à s’y méprendre à un vision pré-nasale...
Bonjour. Je vais donc essayer de faire quelque commentaires sur ce qui a été dit. Concevoir un logiciel est difficile et coûteux. Le maintenir aussi. Le libre est un moyen, les sources closes aussi. Il existe des boîtes à outils (gtk, qt, tlc/tk,etc.) et des « règles » (HIG par exemple) pour aider à la construction de logiciels et les rendre utilisables. Dans certaines applications spécifiques et/ou à faible budget, certaines étapes sont laissées aux oubliettes. Le fait que le source soit libre dans ce dernier cas laisse le choix à l’utilisateur grincheux de modifier le code source, de contribuer financièrement à son développement, de soumettre des rapports de bogues, faire des vœux, mais certainement pas d’exiger ou de se plaindre. La donne est différente dans une logiciel clos (qu’il soit gratuit ou non). En général il n’y a pas de « solution libre ». Pourquoi y en aurait-il forcément une ? En effet, qui développe des logiciels libre, qui les financent ? Bien souvent ce des particuliers ou de petits groupes de passionnés qui ont un problème à résoudre et une certaine philosophie de l’informatique. Lorsque le projet fonctionne, une communauté de développeurs et d’utilisateurs se crée. Il y a de nombreux exemples où un tel écosystème ne se crée pas. Si google, microsoft, des particuliers,... ne financent pas, souvent il ne se passe rien. Pour rebondir sur l’éducation, voici un exemple assez frappant. Dans le supérieur, le logiciel par défaut en mathématiques est maple (ou matlab). Des logiciels éprouvés mais cher. Dans le monde universitaire, il existe une multitude de petites librairies qui font en général mieux que maple pour un problème donné. Une forte volonté et un fort soutien financier (par microsoft research...) a créé le logiciel sage. Depuis bientôt un an on parle de remplacer maple par sage dans l’éducation nationale. Inutile de dire que sage a une interface un peu moins aisée que maple, qu’il est beaucoup plus rapide, plus boggué. Des plus, des moins, mais une grosse communauté et (tant qu’il y a un finacement) des mises à jour rapides, des ajouts de fonctionnalités fréquents. Pourquoi les universités et grandes écoles ne l’adoptent pas ? Ce n’est pas qu’une question de copinage : derrière le logiciel libre, il y a un problème de crédibilité, un problème de ’service après vente’, un problème d’acceptation. Bref, il faut que ce système fasse ses preuves encore et encore. Pourquoi y-a-t’il tant de serveurs sous linux, tant de sites utilisant apache, de personnes compilant avec gcc, navigant avec firefox ou via webkit ? Parce que ces technologies (libre of course) sont éprouvées, il y a de l’argent derrière (beaucoup parfois) et une garantie que l’on peut les utiliser en toute confiance (s’il y a un problème de sécurité découvert, ou un bogue par exemple, la réponse est rapide et efficace). Les projets à moindre visibilité/ancienneté mettront plus de temps à émerger. C’est de la volonté des entreprises, particuliers, administration, etc dont dépend le déploiement et la viabilité de ce petit monde libre face aux concurrents majeurs que l’on connaît un peu tous. Je resterai sur ces mots et retourne coder (du libre !)