C’est une crise économique, une crise de la dette, une crise de la confiance en général, qui aboutit forcément à une crise monétaire (néanmoins, l’€uro n’a jamais été aussi haut face au $), et c’est donc ni plus ni moins la crise de la mondialisation car celle-ci ne marche pas et n’arrive plus à créer de richesses. Le Royaume Uni n’est pas dans la Zone euro, hé bien son PIB est absorbé par son déficit, et Cameron, a décidé un plan de rigueur sans précédent.
Et l’Islande ? En banqueroute encore il y a 4 ans. et pourtant elle n’avait pas l’Euro.. Même en Suisse, il y a du chômage, il y a de la rigueur, du déficit, et là la Suisse n’est même pas membre de l’UE.
Ca veut dire qu’il faut de toute urgence mettre à la porte du pouvoir toute l’oligarchie politique et économique actuellement en place, en commençant par les gouvernements, et rebâtir un modèle social et économique européen sain et capable de ramener la prospérité.
Au lieu de s’en prendre aux véritables responsables de cette crise, il est trop facile d’attaquer l’€ ou d’en rendre responsable l’UE. C’est prêter à cette dernière un pouvoir dont elle ne dispose de toute façon pas. Et c’est orienter le débat dans un sens qui ne se prête pas à sa résolution.
L’ennemi c’est l’Etat “national”, et l’UE n’est que la créature résultant de la somme de tous ces Etats “nationaux”. La bonne Europe politique, ce ne serait pas une Europe qui soumet les Etats, ce serait une Europe qui les dissout. Ce n’est pas une “Europe” supranationale, c’est une nation européenne, ce serait tout simplement une République européenne.
Songez toujours que l’UE actuelle résulte de traités entre Etats souverains, qui n’ont pas été contraints, les exemples de la Norvège et de la Suisse le démontrant aisément. Jean-Paul Jacqué, spécialiste de droit institutionnel européen connaît bien le sujet. L’UE est une Europe des Etats souverains, et la preuve même qu’il y ait dans le fameux traité de 2005, une clause de retrait, dont Cameron pourrait profiter en exigeant le retrait du RU de l’UE, est la démonstration par excellence de ce que j’affirme : a-t ’on dans la constitution française une chose équivalente ? La Lorraine ou la Bretagne par exemple pourraient-elles demain exiger leurs indépendance et quitter la République française ? Bien sûr que non.
Et vous les souverhaineux si vous étiez payés proportionnellement à chaque lettre pour chaque ineptie que vous sortez, le déficit de votre France serait encore un peu plus creusé.
En attendant, vu la pertinence de tes arguments, le troll ici c’est toi.
Les Etats aujourd’hui persécutent et briment les Européens par divers lois liberticides. Donc, au sein du peuple européen, la haine des Etats se développe de fait. Exploiter ce sentiment au profit d’un état européen démocratique à bâtir peut être une stratégie.
La limitation de vitesse sur autoroute, nous ne la devons pas à l’UE. Les 30 km/h dans les centres villes boboïsés dans un style façon « Napoléon IV », nous ne les devons pas à l’UE. La HALDE, nous ne la devons pas à l’UE. Les loi Hadopi I et II, condamnées elles-mêmes par le parlement européen, nous ne la devons pas à l’UE. Ni la taxe carbone qu’on veut nous remettre, ni la loi sur les portables à l’école, ni le PACS, ni la loi sur l’avortement,ni le regroupement familial, ni le projet de « mariage pour tous ».
Les lois décidées à Bruxelles ne concernent que des questions très techniques et administratives relatives à l’économie , soit 20-25% à tout casser. Pas 80% (Des profs de droit comme Jean-Paul Jaqué, ou des Bourlanges peuvent le démontrer encore plus aisément).
Ce sont les Etats qui persécutent leurs citoyens. Ce sont donc aux Etats qu’il faut s’en prendre en priorité.
Dites donc ecolittoral, c’est quoi ces attaques ad hominem ? Vous savez qui je suis ? Non.
Je suis bien placé par ma généalogie pour savoir que je suis breton aussi bien par la filiation donc, que par le lieu de naissance (si cher aux jacobins parisiens), puisqu’en plus je suis né à Naoned.
Donc au lieu de jouer les petits Fogiel internétiques, et les staliniens de vos petits doigts musclés sur votre clavier, j’ai toute légitimité pour m’exprimer ne vous en déplaise.
Quant à votre France, qui n’est plus qu’un terrain de camping, vu que tout le monde peut se proclamer français, c’est que personne ne l’est.
De toute façon ce referendum, c’est une tempete dans un verre d’eau puisque il permet à des formations comme le FN de nous donner l’impression de se lancer dans des croisades jacobines grotesques (alors qu’il y a des combats à enjeux nettement plus décisifs à mener), pour faire concurrence à Mélenchon.
En vérité, il faut savoir que même si le oui avait été exprimé avec une participation massive, le projet serait de toutes façon repassé par la case Assemblée Nationale, puis Sénat, exactement comme un projet non réferendaire (Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi avoir organisé un referendum...).
Ce qui montre bien là-encore la carence de démocratie qui frappe les institutions françaises, et qu’il est facile de cracher sur l’UE, quand l’Etat français obèse, nous grapille de plus en plus de libertés fondamentales, et ce dans moult domaines (HADOPI, péages, lois contre les fumeurs, liberté d’expression, président français indéboulonnable malgré une crise d’autorité et de légitimité, etc...), alors que dans le même temps ses représentants n’hésitent pas à enfreindre les propres règles qu’ils ne cessent de promouvoir (cf « la république irréprochable de Hollande. »).