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  • Premier article le 06/02/2008
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  • BA 5 juillet 2009 14:08

    «  Exxon Mobil Corporation, la première compagnie pétrolière mondiale, a financé en 2008 des recherches remettant en cause le réchauffement climatique.

    Dans son édition du 1er juillet, le quotidien britannique The Guardian rappelle que les comptes d’Exxon Mobil montrent qu’en 2008, la compagnie a participé à hauteur de 75 000 dollars aux recherches du NCPA – National Center for Policy Analys, situé à Dallas (Texas) –, de 50 000 dollars à celles de l’Heritage Foundation, et de 245 000 dollars à celles de l’American Enterprise Institute for Public Policy Research, toute deux situées à Washington. Ces différents lobbies sont connus pour leurs positions très sceptiques vis-à-vis du réchauffement climatique.

    Cité par The Guardian, Bob Ward, directeur de la communication de l’Institut de recherche sur les changements climatiques et l’environnement de la London School of Economics, considère que le NCPA comme l’Heritage Foundation ont publié des informations « inexactes et trompeuses sur les changements climatiques ».

    Le NCPA déclare notamment sur son site Internet que « si les causes et les conséquences de la tendance au réchauffement climatique sont encore inconnues, le coût des actions visant à réduire sensiblement les émissions de CO2 serait très élevé et entraînerait le déclin économique, l’accélération de la destruction de l’environnement, et n’aurait que peu d’effet sur le réchauffement global, quelle que soit sa cause ».

    De son côté, l’Heritage Fondation publiait, à l’occasion de la conférence sur le réchauffement climatique de décembre 2008 réunissant 190 pays à Poznan (Pologne), un mémorandum dans lequel elle remettait en cause le principe même du protocole de Kyoto. « Un nombre croissant de preuves scientifiques mettent en doute la menace du réchauffement climatique, notamment le fait que l’année 2008 est plus froide que l’année 2007 », écrivait alors Ben Lieberman, analyste principal des politiques de l’énergie et l’environnement pour l’Heritage Foundation.

    The Guardian rappelle pourtant qu’ Exxon avait admis, dès mai 2008, que son soutien à des groupes de pression qui remettent en question les changements climatiques entravait les actions visant à lutter contre le réchauffement. La compagnie affirmait alors son intention de couper les fonds de plusieurs de ces lobbies pour ne plus détourner l’attention sur les nécessaires recherches en matière d’énergie propre.

    Et malgré tout, selon l’agence AP, Exxon Mobil, comme les autres compagnies pétrolières, a encore augmenté de manière importante ses dépenses en matière de lobbying au cours du premier trimestre 2009. L’agence de presse chiffre à 44,5 millions de dollars les sommes déjà investies à Washington par les différents lobbies pétroliers en seulement trois mois, contre 129 millions de dollars sur l’ensemble de l’année 2008.

    Avec 9,3 millions de dollars investis, Exxon Mobil a déjà multiplié par trois ses dépenses par rapport à 2008. Selon AP, les compagnies pétrolières et les raffineurs cherchent notamment à limiter le coût de l’impact de la politique de Barack Obama sur le réchauffement climatique.  »

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/03/exxon-aurait-finance-des-recherches-remettant-en-cause-le-rechauffement-climatique_1215021_3244.html



  • BA 5 juillet 2009 00:26

    Combien les lobbies pétroliers dépensent-ils pour diffuser des articles de propagande niant l’existence du réchauffement climatique  ?

    Réponse  : en 2008, les lobbies pétroliers ont dépensé 129 millions de dollars pour diffuser des articles de propagande niant l’existence du réchauffement climatique.

    En janvier-février-mars 2009, les lobbies pétroliers ont déjà dépensé 44,5 millions de dollars dans ce but  !

    Exemple  : l’entreprise pétrolière Exxon Mobil.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/03/exxon-aurait-finance-des-recherches-remettant-en-cause-le-rechauffement-climatique_1215021_3244.html



  • BA 5 juillet 2009 00:16

    Sur leur blog, les familles des victimes de l’attentat de Karachi ont mis en ligne un article de Mediapart. Voici cet article de Mediapart, publié le jeudi 2 juillet 2009  :

     

    Affaire Karachi  : Edouard Balladur est directement impliqué.

    Par Fabrice Alfi et Fabrice Lhomme.

    Il a été l’un des principaux intermédiaires payés par la France dans le cadre de plusieurs grands contrats d’armement internationaux, dont le contrat avec le Pakistan susceptible d’être à l’origine de l’attentat de Karachi. Abdulrahman El-Assir est suspecté de longue date par les services secrets français de se livrer à des activités illégales (blanchiment, trafic de drogue et d’armes…), mais aussi d’entretenir des « relations financières » avec l’ancien premier ministre Edouard Balladur, selon des informations recueillies par Mediapart.

     Ces éléments sont notamment confortés par des notes de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), un rapport secret d’un ancien agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST), Claude Thévenet, et par le témoignage de l’ancien directeur financier de la Direction des constructions navales (DCN). Ce dernier, Gérard-Philippe Menayas, a confirmé devant la justice la proximité du réseau El-Assir avec l’ancien chef du gouvernement français.

    Le libanais Abdulrahman Salaheddine El-Assir, né le 26 avril 1950, se trouve aujourd’hui au cœur de l’instruction du juge antiterroriste Marc Trévidic, en charge de l’enquête sur l’attentat de Karachi qui a tué onze Français employés de la DCN le 8 mai 2002. Selon le magistrat, le mobile de l’attentat, longtemps attribué à la mouvance Al-Qaida, serait lié, en réalité, à un règlement de comptes entre l’Etat pakistanais et la France, sur fond de non-versement de commissions en marge de la vente de trois sous-marins Agosta en 1994.

     Le juge considère désormais cette piste « cruellement logique », comme il l’a confié le 18 juin dernier aux familles des victimes réunies à Cherbourg.

     La vente des sous-marins de la DCN au Pakistan avait été conclue en septembre 1994 par le gouvernement d’Edouard Balladur pour un montant de 850 millions d’euros. Abdulrahman El-Assir fut, avec un autre homme d’affaires libanais Ziad Takieddine, l’un des intermédiaires chargés par l’Etat français de mener à bien le contrat avec les autorités pakistanaises de l’époque, dont ils étaient très proches.

     MM.Takieddine et El-Assir avaient également été missionnés par la France, à la même période, pour conclure un contrat de vente de deux frégates de la DCN avec l’Arabie saoudite. L’opération, estimée à 2,9 milliards d’euros, avait été baptisée Sawari II.

     Dans les deux cas, les commissions qui devaient être versées aux intermédiaires (120 millions d’euros au total) ont été suspendues, dans les années 1995-1996, par le nouveau président de la République française, Jacques Chirac. Ce dernier aurait été persuadé qu’une partie des fonds versés par l’Etat français avaient été destinés à financer en retour Edouard Balladur, son rival dans la course présidentielle, via les fameuses « rétro-commissions ». Le directeur de campagne d’Edouard Balladur était alors son ministre du budget de 1993 à 1995 : Nicolas Sarkozy.

     Abdulrahman El-Assir attire l’attention de la Direction générale des services extérieurs (DGSE, les services secrets) depuis plusieurs années, selon des informations recueillies ces dernières semaines par Mediapart, mais aussi d’après un ancien agent secret travaillant pour la DCN au moment de l’attentat de Karachi.

    Cet homme, Claude Thévenet, ex-policier de la Direction de la surveillance du territoire (DST), fut chargé par la DCN de mener une mission de renseignements baptisée « Nautilus » et vouée à mettre au jour les mobiles cachés de l’attentat de Karachi, comme il l’a déjà raconté à Mediapart. Selon lui, M. El-Assir « était en relations avec des réseaux criminels » et « les services de sécurité français le savaient depuis le courant de l’année 1991 », comme il l’a écrit dans un rapport du 7 novembre 2002 adressé à la direction de la DCN dont Mediapart a pu prendre connaissance. 

     Pour appuyer ses dires, l’ex-espion, dont les révélations sont aujourd’hui prises très au sérieux par la justice, malgré sa mise en cause dans un dossier financier, évoque dans sa note de novembre 2002 « une fiche de personnalité émanant de la DGSE datée du 21 octobre 1996 [qui présente] l’essentiel des activités » de M. El-Assir. « Outre les éléments d’identité et de biographie (noter l’existence d’un passeport marocain, libanais, et surtout d’un passeport diplomatique somalien), cette source [la fiche de la DGSE] mentionne diverses interventions de l’intéressé pour le compte de Dassault (l’industriel historiquement le mieux placé au Pakistan, au moment des négociations pour l’Agosta 90B) », rapporte Claude Thévenet.

     Il poursuit : « Nous relevons qu’en 1987, El-Assir, administrateur d’une société dénommée Commerce extérieur, est suspecté d’abriter des activités criminelles, en particulier des ventes d’armes et de drogue. Il agirait dans ce cadre en relation avec son frère, Mohamed Rabih El-Assir. Nous relevons qu’en 1991, le poste de la CIA de Rabat l’a soupçonné de se livrer à des blanchiments de capitaux. »

    Son rapport, qui suit un précédent de septembre 2002 à l’origine du revirement de l’instruction du juge Marc Trévidic, évoque également « une fiche de la DGSE portant le chiffre 1 en sous impression et rédigée à la même période (ce marquage signifie que la fiche était seulement destinée au directeur général du service). Celle-ci porte sur les relations financières développées entre El-Assir et Balladur », précise M. Thévenet, qui ajoute : « Il ne nous a pas été possible de prendre connaissance du contenu complet de ce document. » Peut-être le juge Trévidic le pourra-t-il s’il obtient la déclassification de ces notes pour les besoins de son instruction ? 

     Car l’existence d’une telle documentation des services secrets français sur les activités d’Abdulrahman El-Assir et de ses liens étroits avec l’ancien premier ministre français Edouard Balladur ont été confirmés à Mediapart par plusieurs sources, dont un ancien membre de la DGSE.

     A en croire le rapport de Claude Thévenet de novembre 2002, un homme d’affaires pakistanais, Amir Lodhi, a par ailleurs été identifié comme étant le « coordinateur des opérations de rétro-commissions entre la France et le Pakistan ». Amir Lodhi travaillait notamment avec l’amiral pakistanais Mansurul Haq, condamné pour corruption dans le cadre de la vente des sous-marins Agosta par la France…

     

     « Le schéma sommaire de distribution qui a prévalu semblait le suivant : Amir Lodhi était responsable des rémunérations occultes des décideurs politiques, tandis que l’amiral Mansurul Haq prenait en charge les versements pour l’armée et les services de soutien aux guérillas islamistes de l’ISI (les services secrets pakistanais) », poursuit l’enquêteur.

     Toujours selon Claude Thévenet, « les distributions opérées par Amir Lodhi s’effectuaient selon un ordre établi par Asif Ali Zardari », mari de Benazir Bhutto, premier ministre du Pakistan à l’époque de la vente des sous-marins de la DCN. M. Zardari est aujourd’hui président du Pakistan. C’est aussi un intime d’Abdulrahman El-Assir.

     Un ancien haut dirigeant de la DCN, le directeur financier Gérard-Philippe Menayas, a pour sa part confirmé, le 14 mai dernier, dans le bureau du juge Trévidic, l’étroitesse des liens unissant ce même El-Assir et le gouvernement Balladur : « Il est parfaitement exact que Ziad Takieddine a été imposé à la DCNI [société de commercialisation de la DCN, ndlr] par le pouvoir politique ainsi qu’Abdulrahman El-Assir. Quand je parle de pouvoir politique, c’est le ministre de la défense [François Léotard] ou son cabinet. Je sais que El-Assir et Ziad voulaient intervenir dans les contrats saoudiens mais, en 1996, ils ont été écartés par le nouveau gouvernement, étant donné leur proximité avec l’ancien. »

    Gérard-Philippe Menayas a évoqué par ailleurs dans le cabinet du magistrat le rôle qu’aurait joué l’ancien ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres, qui était entre 1993 et 1995 chargé de mission auprès de François Léotard au ministère de la Défense. « C’est Donnedieu de Vabres qui a présenté El-Assir à Emmanuel Aris et Dominique Castellan » (deux dirigeants de DCN), a indiqué M. Menayas sur procès-verbal. Il a présenté M. Aris comme « responsable de la gestion des agents d’influence  » (à la DCN), celui qui « négociait avec les agents, préparait les contrats ».

     C’est ce qu’avançait Claude Thévenet dans un rapport du 11 septembre 2002, rédigé dans le cadre de sa mission « Nautilus » : « En France, le réseau El-Assir a eu pour principale fonction d’assurer le financement de la campagne d’Edouard Balladur (c’est Renaud Donnedieu de Vabres qui a présenté Abdul Raham El-Assir à Emmanuel Aris)  », écrivait ainsi M. Thévenet.

     Fruit d’un travail de renseignement aux sources multiples (contacts diplomatiques au Pakistan, enquêteurs des Nations unies, agents des services secrets britanniques et français, membres du Foreign Office…), « Nautilus » arrivait in fine à la conclusion que « l’attentat de Karachi a été réalisé grâce à des complicités au sein de l’armée [pakistanaise] et au sein des bureaux de soutien aux guérillas islamistes de l’ISI ».

     Selon son auteur, « les personnalités militaires ayant instrumentalisé le groupe islamiste qui a mené à bien l’action poursuivaient un but financier [...] Il s’agissait d’obtenir le versement de commissions non honorées ».

    Une piste jusqu’alors ignorée par la justice, qui en avait pourtant été informée dès le début, comme l’a révélé Libération le 25 juin.

     Sollicités par Mediapart jeudi matin, ni M. Balladur ni M. Donnedieu de Vabres n’ont pu être joints.

    http://www.verite-attentat-karachi.org/?p=162

     



  • BA 2 juillet 2009 23:17

    Depuis 1954, chaque année, 130 personnalités de plusieurs pays se réunissent dans le plus grand secret. Ce sont des militaires, des banquiers, des hommes politiques (partisans du libéralisme économique, du libre-échange, des privatisations de tout ce qui peut être privatisé) ... et des personnes travaillant dans les médias. Les conversations doivent obligatoirement se dérouler en langue anglaise. Personne n’a le droit de prendre de notes. Les magnétophones sont interdits.

    Par exemple, du 1er au 3 juin 2000, le Groupe Bilderberg s’est réuni en grand secret au Château du Lac Hotel, à Genval, près de Bruxelles. Regardez bien cette video :

    http://www.dailymotion.com/tag/bilderberg/video/x8bwet_le-groupe-bilderberg-a-la-televisio_news

    Quant à la réunion du Groupe de Bilderberg cette année, les participants français étaient :

    1- le chroniqueur du journal « Le Point » Nicolas Baverez,
    2- le PDG d’Europe 1 Alexandre Bompard,
    3- le PDG des assurances AXA Henri de Castries,
    4- la ministre de l’Economie Christine Lagarde,
    5- le président de l’OMC Pascal Lamy,
    6- le président de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) Thierry de Montbrial,
    7- le directeur du « Nouvel Observateur » Denis Olivennes,
    8- le PDG de la Société Générale Frédéric Oudéa,
    9- l’économiste Jean Pisani-Ferry,
    10- le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet.

    http://info.kopp-verlag.de/fileadmin/user_upload/allgemein/2009-05/Bilderberger_PM.pdf

    BAVEREZ-OLIVENNES : les deux clowns du cirque ultra-libéral. Leur sketch est bien rôdé : ils font semblant de débattre chaque semaine sur France-Info.



  • BA 30 juin 2009 16:53

    Comment empêcher l’Assemblée Nationale d’enquêter sur l’attentat de Karachi ?

    Comment étouffer le Watergate français ?

    Réponse : il suffit de confier la mission d’information à la commission de la Défense. Le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault est d’ailleurs scandalisé de cette décision.

    Cette commission de la Défense est constituée de 60 députés en tout. Sur ces 60 députés  :

    - 36 députés sont membres de l’UMP.

    - 3 députés sont membres du Nouveau Centre (le parti du ministre de la Défense Hervé Morin, qui travaillait déjà au ministère de la Défense de 1993 à 1995, quand le contrat de vente des sous-marins a été signé).

    - il y a seulement 20 députés de gauche dans cette commission, et 1 député non-inscrit  !

    Je vous laisse imaginer l’impartialité de la commission de la Défense  !

    Je parie que la commission de la Défense va conclure que tout s’est passé dans les règles  !

    Lisez cet article :

    Une mission va être confiée à la commission de la Défense et non, comme le réclamaient les députés PS, à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale.

    Il y aura bien une mission d’information sur l’attentat de Karachi de 2002. Elle sera mise en place par la commission de la Défense, a-t-on appris mardi 30 juin. Réclamée par les députés PS, la mission d’information ne sera toutefois pas, comme ils l’avaient demandé, confiée à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale.

    Ce travail parlementaire revêtira donc un aspect beaucoup moins solennel, au grand dam du patron des députés PS. Jean-Marc Ayrault a en effet jugé « choquant », étant donné « la gravité des faits », que cette mission ne soit pas du ressort de la conférence des présidents.

    « Pour les questions de société, comme le port de la burqa, les missions d’information sont décidées par la conférence des présidents. Pour tout ce qui est plus spécialisé, les missions relèvent des commissions compétentes », a fait valoir le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP).

    Selon les juges chargés de l’enquête sur l’attentat de Karachi, cités par un avocat, cet attentat contre un bus de la Direction des chantiers navals (DCN) qui avait fait 14 morts, dont 11 Français en 2002, pourrait être lié à l’arrêt du versement de commissions, voire à des rétrocommissions illégales, en marge de la vente de sous-marins au Pakistan.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090630.OBS2518/une_mi ssion_dinformation_sur_lattentat_de_karachi.html

     

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