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  • Premier article le 06/02/2008
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Derniers commentaires



  • BA 14 juillet 2009 23:03

    «  La reprise, c’est pour quand ? Jamais ! » (Robert Reich, jeudi 9 juillet 2009)

    « When Will The Recovery Begin ? Never. » Robert Reich est clair, une reprise, cela voudrait dire que tout redevient comme avant. Il n’en est aucunement question, le modèle est mort.

    Le modèle, quel était-il ? Des personnes spécialisées dans la production : Chine, Japon, Allemagne, d’autres personnes spécialisées dans la consommation : Grande-Bretagne, Espagne, USA et à un moindre degré, France.


    Or, consommer sans produire, c’est dur. Les emplois productifs étaient stables, demandent un long apprentissage, et ont un réel intérêt collectif. Les autres sont des emplois « Mac-Do », sans intérêt et vite appris.


    Le consommateur s’est effondré, victime de la mondialisation qu’on nous vendait. Il s’est adapté à la maxime : on ne peut consommer plus que ce que l’on gagne. Mais ce n’est pas ce que nos hommes politiques voulaient dire. Eux, ils voulaient qu’il consomme autant, en gagnant moins, en étant plus flexible, plus précaire, et en payant plus pour tout, son électricité par exemple.


    C’était, bien entendu, parfaitement idiot, mais au niveau de la bredinerie totale, on peut citer la banque Wells Fargo, qui se fait un procès. Comme ça, elle est sûre de gagner, bien entendu, avec les avocats qui se feront un plaisir de facturer un max.


    «  Reich explique rapidement les conditions actuelles, qui font que le consommateur ne reçoit pas beaucoup d’argent, que le peu qu’il reçoit est sauvegardé plutôt que dépensé, que le chômage augmente, et que les entreprises ne sont pas prêtes d’embaucher puisque la consommation ne redémarre pas et que les perspectives d’exportation sont ce qu’elles sont, vu l’état du monde à cet égard.  »

    Bref, cette crise est loin d’être un aléa, mais la phase terminale d’un système. Il n’est plus réformable, un autre doit le remplacer. Les possibilités, les attentes d’une « autre économie » ne manquent pas : la sobriété énergétique est un chantier gigantesque.

    Mais les réflexes sont encore d’un autre âge, tellement lointain : harasser le salarié encore plus, augmenter les factures d’électricité... Les protagonistes ne s’aperçoivent pas qu’ils sont en dehors de la plaque, terriblement déphasés et hors du temps...

    http://lachute.over-blog.com/article-33810473.html



  • BA 14 juillet 2009 15:02

    « Alain Peyrefitte.- Et Paul Morand ?

    Général de Gaulle.- Lui, c’est pire encore ! Laval ne lui demandait même pas de rentrer. Londres et Vichy étaient prêts à accepter le maintien de sa mission économique ; elle pouvait entretenir des liens discrets, tout en ne faisant pas obstacle à ce que les relations diplomatiques soient officiellement rompues… Il est parti par le même bateau que l’ambassade. On ne voulait pourtant pas de lui à Vichy et on lui a tenu rigueur de son abandon de poste. Il était victime des richesses de sa femme, qui était roumaine, comme vous savez. Pour les récupérer, il s’est fait nommer ministre de Vichy à Bucarest. Puis, quand les troupes russes se sont approchées, il a chargé un train entier de tableaux et d’objets d’art et l’a envoyé en Suisse. Il s’est ensuite fait nommer ministre de Vichy à Berne, pour s’occuper du déchargement.

    Alain Peyrefitte.- Vous pensez que la collaboration et la fortune avaient partie liée ?

    Général de Gaulle.- Vous ne croyez pas si bien dire ! Ce qui a rendu si rares les Français libres, c’est le fait que tant de Français soient propriétaires. Ils avaient à choisir entre leur propriété – leur petite maison, leur petit jardin, leur petite boutique, leur petit atelier, leur petite ferme, leur petit tas de bouquins ou de bons du Trésor – et la France. Ils ont préféré leur propriété. Quels ont été les premiers Français libres ? Des braves types comme les pêcheurs de l’île de Sein, qui ne possédaient que leur barque et l’emmenaient avec eux ; des garçons sans attaches, qui n’avaient rien à perdre ; des Juifs qui se sauvaient parce qu’ils devinaient qu’ils allaient tout perdre. Ceux qui avaient à choisir entre les biens matériels et l’âme de la France, les biens matériels ont choisi à leur place. Les possédants sont possédés par ce qu’ils possèdent. »

    (Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 1, Fayard, page 148)



  • BA 14 juillet 2009 14:59

    Dans toute l’Union Européenne, quel est le taux de participation aux élections européennes  ?

    En 1979, le taux de participation aux élections européennes était de 61,99 %.

    En 1984, le taux de participation aux élections européennes était de 58,98 %.

    En 1989, le taux de participation aux élections européennes était de 58,41 %.

    En 1994, le taux de participation aux élections européennes était de 56,67 %.

    En 1999, le taux de participation aux élections européennes était de 49,51 %.

    En 2004, le taux de participation aux élections européennes était de 45,47 %.

    En 2009, le taux de participation aux élections européennes était de 43 %.

    http://www.elections2009-results.eu/fr/turnout_fr.html

    Quand on regarde le graphique ci-dessus, on constate que plus on fait l’Union Européenne, plus les électeurs s’abstiennent.

    Le divorce entre l’Union Européenne et les électeurs est consommé.

    L’idée européenne est morte.



  • BA 14 juillet 2009 14:55

    Regardez bien cette animation géniale.

    En vert, le revenu moyen des ménages aux Etats-Unis, de février 1987 à aujourd’hui.

    En orange, le prix des maisons dans 20 villes des Etats-Unis, de février 1987 à aujourd’hui.

    Le prix des maisons a augmenté d’une façon prodigieuse, alors que le revenu moyen des ménages augmentait très très peu.

    Mais, depuis octobre 2006, un changement historique a eu lieu.

    Le prix des maisons s’effondre.

    Hypothèse  : la paupérisation des Américains ne fait que commencer.

    http://www.youtube.com/watch?v=nSH9KEF8Rso&eurl=http%3A%2F%2Fblogduglobe%2Ewordpress%2Ecom%2F&feature=player_embedded

     



  • BA 10 juillet 2009 14:26

    Qu’est ce qui caractérise une période révolutionnaire ? C’est le passage des forces de répression de l’autre côté de la ligne, parce que les dites forces elles-mêmes sont persuadées qu’il est inutile de continuer.

    - 1905 : les cosaques et la bureaucratie brisent les troubles en Russie. 1917 : les cosaques et la bureaucratie passent aux émeutiers, parce que les émeutes étaient journalières, que les flots de victimes ne décourageaient pas les nouvelles émeutes, avec comme cause la faim.

    - 1979  : la trame fut la même dans l’Iran du Shah. Les centaines de morts et le renforcement des manifestations firent passer la majorité de l’armée dans la neutralité, puis dans l’autre camp. Seuls les immortels de la Garde Impériale combattirent jusqu’au bout.

    - 1979 : Nicaragua, après des semaines de troubles, l’armée de l’air et la marine, puis l’armée de terre passent à l’insurrection. Ne reste plus à Somoza que sa garde présidentielle (15 000 hommes),  bien mieux armée et équipée que les 3 corps d’armée. Mais même la garde nationale (la garde présidentielle somoziste) verra l’inanité de combattre une insurrection qui renaissait dès qu’ils avaient tourné les talons. Pire, même l’ambassade américaine trouvera que Somoza commençait à puer.

    - USA 2009 : « Sheriffs in Michigan and Illinois are quietly refusing to toss families on to the streets, like the non-compliance of Catholic police in the Slump. »

    http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5742937/T he-unemployment-timebomb-is-quietly-ticking.html

    Simplement, les sheriffs aujourd’hui refusent tranquillement de mettre les gens à la rue. Même refus d’appliquer les ordres et la loi. Il n’y a même pas eu des troubles massifs, seulement le trouble des forces de l’ordre, pas sûres elles-mêmes de ne pas se retrouver dans la même situation bientôt. Aux Etats-Unis, les états n’ont plus un rond.


    « Some 342,000 homes were foreclosed in April, pushing a small army of children into a network of charity shelters. This compares to 273,000 homes lost in the entire year of 1932 ».

    L’écoeurement, simplement, le sentiment que ce qui est fait ne fait qu’aggraver le mal. Car où vont se retrouver ces familles américaines ? Dans le meilleur des cas dans la famille, dans le pire des cas à la charge des services sociaux débordés et désargentés.


    Pendant ce temps, les immeubles sont systématiquement pillés et désossés, leur valeur tombe à zéro, voire devient négative (il faut démolir le reste), le terrain n’est même plus une valeur, et les collectivités locales voient leurs finances fondre.


    Cela, les représentants des forces de l’ordre l’ont vu journellement. On comprend donc que localement, ils n’en aient plus rien à battre de mettre les gens à la porte. Pourquoi faire ? Pour que même la banque y perde ? Un mauvais arrangement avec ces familles vaut mieux qu’un bon procès. En attendant, on peut donc noter

    un début de décomposition interne visible dans cette petite phrase d’Ambrose Evans-Pritchard. Le régime ne peut plus compter sur les forces de l’ordre. Elles ont commencé à s’autonomiser...

    Patrick Reymond.

    http://lachute.over-blog.com/article-33645626.html

    Article d’Ambrose Evans-Pritchard en langue anglaise  :

    http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5742937/T he-unemployment-timebomb-is-quietly-ticking.html

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