• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Bruno Guigue

Bruno Guigue

Analyste politique.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/05/2012
  • Modérateur depuis le 12/02/2014
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 131 22 10527
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Bruno Guigue Bruno Guigue 3 mai 2014 08:58

    Très intéressant, merci.



  • Bruno Guigue Bruno Guigue 1er mai 2014 09:14

    Lisons André Ouzoulias :

    "De bonnes connaissances orthographiques rendent possible une identification directe des mots donnant un accès immédiat à la signification portée par le contexte . Chez le lecteur habile, c’est cette voie orthographique (dite aussi «  directe ») qui est massivement empruntée, la voie indirecte, celle du décodage, restant toujours disponible pour identifier des mots rares.

     Demandons au lecteur du présent article de lire la phrase suivante, écrite selon un système fictif soumis aux seules exigences de la régularité graphophonologique : Leu kliyan pri ün bêl émrôd dan sa min é,  passiaman, l’opsêrva d’in euy ki parêssê seului d’in ékspêr.

    Cette situation permet au lettré de se représenter la procédure utilisée par un lecteur peu familier de l’orthographe lexicale : la disparition des marques orthographiques l’a obligé à utiliser systématiquement le décodage (transformation des fragments écrits en formes sonores et interprétation de celles-ci sous forme d’une énoncé sensé). Cette procédure est plus séquentielle et beaucoup plus lente que la reconnaissance directe via l’orthographe lexicale.

     Demandons maintenant au lecteur du présent article de lire cette autre phrase  : – « Scie tue bûche toux lait jour six tares, thon fisse nœud verrat  plu ça maire … » Tous les mots de cet énoncé sont des homophones. Mais leur orthographe a été contrefaite pour induire des significations sans rapport avec l’énoncé, sur le modèle du rébus. Ainsi, quand l’œil du lecteur fixe le mot scie, il se représente irrépressiblement l’outil du menuisier, exemple d’une lecture par la voie orthographique. Pour comprendre cet énoncé à l’orthographe loufoque, il doit donc inhiber ses connaissances orthographiques, ce qui rend cette situation plus difficile que la précédente .

     Ces deux situations visaient à asseoir cette conviction : si les lettrés ont conscience d’utiliser leurs connaissances orthographiques en situation d’écriture, ils ne doivent pas ignorer qu’ils les mobilisent constamment, le plus souvent de façon non consciente, en situation de lecture. En réalité, les connaissances orthographiques servent principalement à la lecture et c’est sous cet angle qu’il conviendrait d’aborder en priorité la question de l’enseignement de l’orthographe. Du reste, le vrai motif de l’exigence du respect de l’orthographe en écriture — les élèves aussi doivent le comprendre — c’est de prendre soin des destinataires, pour leur rendre plus aisée la compréhension du texte qu’on écrit pour eux et non de se conformer à des règles auxquelles l’école confèrerait un caractère sacré. "



  • Bruno Guigue Bruno Guigue 1er mai 2014 07:40

    La langue est un outil de communication obéissant à des règles syntaxiques et lexicales. Si l’on s’affranchit de ces règles, c’est la communication qui régresse. Il n’y a aucune différence entre le fond et la forme. Linguistiquement, le signe est l’unité d’un signifiant et d’un signifié. Par conséquent, si le signifiant est grammaticalement incorrect, la désignation du signifié est immédiatement altérée.



  • Bruno Guigue Bruno Guigue 15 mai 2012 16:59

    Diffusez-le largement bien sûr !

    Et merci pour votre soutien !



  • Bruno Guigue Bruno Guigue 15 mai 2012 12:47

    Merci à vous pour votre soutien !

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv